Espace Sport Orientation Mont-Aigoual
Course d'orientation à l'Aigoual
Course d'orientation à l'Aigoual - © A. GRIFFON - Dpt30
Dourbies, Meyrueis, Saint-Sauveur-Camprieu, Val-d'Aigoual

Espace Sport Orientation Mont-Aigoual

Faune et flore
Milieu naturel
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Les parcours de l'Espace Sport Orientation Mont Aigoual sont situés sur deux sites, autour du village de l'Espérou et de la station de Prat Peyrot, dans le Parc national des Cévennes et en forêt domaniale de l'Aigoual. Ils permettent à chacun de découvrir et pratiquer la course d'orientation, de manière ludique et sportive.
L’espace du Mont AIgoual étendu sur 4,1 km² permet à tous de s’initier à cette pratique “nordique” au cœur du Parc national des Cévennes. 2 secteurs sont équipés: les sites de l'Espérou et de Prat Peyrot.

Individuelle ou collective, la course d'orientation consiste à se repérer dans un espace donné grâce aux éléments naturels et artificiels, pour trouver des balises (appelées aussi « postes »). L'ordre de recherche est imposé, cependant chacun est libre de choisir son cheminement pour y parvenir.
Des parcours permanents sont proposés, un guide avec les fiches tous postes et 7 parcours est disponible dans les commerces et offices de tourisme

Les 28 patrimoines à découvrir

  • Faune

    Bois de Hetre

    Le Hêtre commun, Fagus sylvatica, couramment désigné simplement comme le hêtre est une espèce d'arbres à feuilles caduques, indigène d'Europe, appartenant à la famille des Fagaceae, tout comme le chêne et le châtaignier.

    Il est l'une des principales essences constitutives des forêts tempérées caducifoliées d'Europe où on peut le trouver en peuplements exclusifs de hêtraies pures ou le plus souvent associé à d'autres espèces majeures dans des forêts feuillues, principalement avec le Chêne rouvre, ou dans des forêts mixtes avec le sapin blanc ou l'Épicéa commun.

    C'est une essence bioindicatrice d'un climat tempéré humide. Les forestiers en pratiquent de longue date la sylviculture pour produire du bois de futaie principalement destiné à l'ameublement. Il est également utilisé comme source de bois de chauffage, surtout en zone de montagne.

  • Faune

    Le Mont Aigoual

    Le mont Aigoual est un sommet situé dans le Sud du Massif central, à la limite entre les départements du Gard et de la Lozère. Il culmine à 1 565 mètres d'altitude. Cela en fait le point culminant du Gard et le second point le plus haut des cevennes après le sommet de Finiels situé dans le mont Lozère
  • Point de vue

    La lozere pour Horizon

  • © R. Descamps
    Eau

    Deux cascades... cherchez l'Hérault !

    Hésitant entre débit et longueur devant ces deux brins de rivière, les géographes ont finalement désigné le cours en contre bas comme l’Hérault, alors que la cascade en face a été baptisée la Dauphine. Deux plantes remarquables sont présentes ici : le grand orpin, avec ses feuilles « grasses » consommées par les chenilles d’un papillon en fort déclin sur tout le Massif central : l’apollon (à observer entre la mi-juillet et la mi-août) ; la saxifrage de Prost qui forme des coussinets réguliers  facilement reconnaissables. Ils permettent de mieux conserver le peu d’eau disponible. C’est une plante endémique des  Cévennes.

  • Erable plane
    Erable plane - Jean-Pierre Malafosse
    Flore

    Une forêt en libre évolution

    Le chêne blanc, pubescent ou « rouvre », s’implante naturellement entre 500 et 1 000 m. Ici exposé au sud, à l’abri des vents dominants et sur un sol maigre de zone rocheuse, il sort vainqueur de la compétition et se hisse au-delà de sa limite habituelle d’altitude. Contrairement au hêtre, le chêne est une essence de lumière : notez la différence de recouvrement des houppiers et la richesse de la végétation au sol. Cette zone est « évolution naturelle », aucune exploitation n’y est réalisée. De nombreuses espèces sont observables : sorbier des oiseleurs, érable plane, alisier blanc...
  • Les îlots de sénescence
    Les îlots de sénescence - © Valère Marsaudon
    Milieu naturel

    Îlot de sénéscence

    Les îlots de sénescence sont des zones de protection au milieu de zones de production. Répartis sur l’ensemble du massif forestier exploité, ils permettent une libre évolution de la forêt. L’apparition progressive de bois mort, d’arbres de grande dimension présentant des cavités ou autres « micro-habitats » favorise l’installation de tout un cortège d’espèces spécifiques. : insectes saproxyliques (mangeurs de bois mort) et champignons mais aussi oiseaux et mammifères.
  • Tulipes sauvages
    Tulipes sauvages - Gaël Karczewski
    Milieu naturel

    A la lisière

    Cette clairière appartient aux milieux ouverts. Ces milieux lumineux abritent de nombreuses espèces (fleurs, papillons sauterelles…) Certaines d’entre-elles sont même spécifiques aux lisières, « interfaces » entre forêts et clairières. Ainsi la préservation de milieux ouverts, en régression sur le massif, constitue un enjeu important pour la biodiversité.

  • Histoire

    Du taillis à la futaie de hêtres

    Balise n° 1
    Vers 1850, avant le reboisement, les cévenols  utilisent massivement la ressource en bois pour le chauffage et l’industrie, notamment dans les filatures. Peu à peu, ne subsistent que quelques taillis de hêtre, coupés tous les 25 à 40 ans. De plus, le pâturage de dizaines de milliers de brebis réduit encore le tapis herbacé. Ce couvert végétal très fragilisé subit aussi le flot d’importantes précipitations : les épisodes cévenols. C’est dans ce contexte que va commencer le long travail des forestiers. Pour diminuer les risques et réinstaller un couvert forestier durable, la première technique possible est de partir de l’existant, et de convertir les taillis « ruinés » en futaies.

  • Savoir-faire

    Forêt de production

    Balise n° 2
    Une autre technique pour obtenir un couvert forestier pérenne est la plantation ou le semis. Ce travail s’opère soit sur terrain nu, soit dans les peuplements existants. Lors des programmes de reboisement, la tâche fut gigantesque, nécessitant 900 000 journées de travail, la plantation de 60 millions de résineux et 7 millions de feuillus, et le semis de 38 tonnes de graines ! L’épicéa et les pins, qui supportent la plantation en pleine lumière et poussent assez vite, furent largement utilisés. Le sapin a été préféré sous couvert forestier.

  • Milieu naturel

    Futaie irrégulière

    Ce peuplement forestier comporte des arbres très divers par leur diamètre, leur hauteur et leur âge. Les essences sont mélangées : le sapin domine, mais le hêtre est aussi présent, ainsi que le sorbier des oiseleurs et l’alisier blanc. On parle dans ce cas d’une « futaie irrégulière ». Cette orientation forestière a plusieurs intérêts : pérennité du couvert forestier, résistance à l’érosion des sols, meilleure résistance vis-à-vis des tempêtes ou des attaques de parasites, régularité de la production… Dans la petite clairière sur la gauche du sentier, avec la lumière qui arrive au sol, la régénération naturelle du hêtre et du sapin s’installe : le renouvellement de la forêt est assuré.

  • Drosera rotundifolia
    Drosera rotundifolia - © Bruno Descaves
    Milieu naturel

    Molière du Trévezel

    Balise n° 3
    Une tourbière est un matelas de matière végétale, peu ou pas décomposée du fait de l’accumulation d’eau et de l’acidité du sol sous climat froid. Ce milieu humide n’a pratiquement pas changé depuis plusieurs siècles. Appelés autrefois molières, soulages, sagnes ou fangas, ces espaces ont longtemps été dénigrés. Souvent « assainis », on comprend aujourd’hui tout l’intérêt de leur conservation. Les tourbières accueillent de nombreuses espèces plus ou moins spécifiques, comme cette petite plante carnivore, la droséra.

  • Pic noir mâle
    Pic noir mâle - © Jean-Pierre Malafosse
    Histoire

    Tourbière et jardin d'acclimatation

    Balise n°4
    Cette tourbière a été le lieu d’expérimentations et de recherches menées par Charles Flahault. Étudiant la répartition géographique des espèces, il s’intéressait à ce qui était alors appelé « l’acclimatation » (adaptation aux conditions environnementales locales). Il a ainsi tenté d’introduire 200 plants de 40 espèces non indigènes sur la molière du Trévezel, comme cela était fait dans les arboretums pour les essences d’arbres. L'histoire et le fonctionnement de la tourbière sont détaillés sur le panneau.

  • Histoire

    Forêt multifonctionnelle

    Balise n° 6
    La draille est un chemin de transhumance parcouru par les bergers et leurs brebis. Cette draille marquait au milieu du XIXe siècle la limite est du bois de Miquel. Les forêts couvraient à l’époque 20 à 25 % de l’Aigoual ; grâce au reboisement, elles représentent aujourd’hui 80 % de la surface du massif. Les forestiers assignent à la forêt 3 rôles : l’accueil du public, la protection et la production. Ces objectifs étaient déjà présents dans la vision de Georges Fabre.

  • Histoire

    Georges Fabre

    Polytechnicien, sorti major de sa promotion de l’École forestière de Nancy, le forestier Georges Fabre va pendant trente ans consacrer son énergie aux reboisements des montagnes de la Lozère et du Gard, dans le but de stabiliser les sols mais aussi de fournir du travail à une population qui était toute entière condamnée à l’exode rural. Il est à l’initiative de la construction de l’Observatoire de l’Aigoual en 1894. En s’associant au Club cévenol et au Club alpin français, il a engagé les prémices d’un « tourisme patrimonial » (création du Grand Hôtel de l’Aigoual, construction d’un abri et installation d’une table d’orientation au sommet de l’Aigoual, etc.) qui se perpétue aujourd’hui.

  • Maison forestière de la Serreyrède
    Maison forestière de la Serreyrède - © Jacques de Joly
    Agriculture

    La Serreyrède

    Avant 1861, la maison au col de la Serreyrède est habitée par deux familles de paysans. Ils avaient quelques bêtes et cultivaient un jardin potager, dont on retrouve les terrasses au dessus de la piste de la Caumette. À partir de 1861 la ferme est habitée par un garde forestier. Ce n’est qu’en 1883 qu’elle est rachetée par les Eaux et Forêts pour en faire une maison forestière. Ce fut d’ailleurs l’un des quartiers généraux du forestier George Fabre lors du reboisement de l’Aigoual. Aujourd’hui, le Parc national des Cévennes, l’Office du Tourisme et l’association « Terres d’Aigoual » se sont associés pour faire revivre la Serreyrède, avec l’aide de la Communauté de Communes Causses Aigoual Cévennes – Terres solidaires.

  • Boutique des producteurs
    Boutique des producteurs - © Nathalie Thomas
    Agriculture

    Association "Terres d'Aigoual"

    Le Parc national des Cévennes loue une partie du bâtiment à l'association  permettant aux agriculteurs locaux d'écouler leurs produits en vente directe. Elle regroupe des agriculteurs souhaitant mieux valoriser leur production et partager leur savoir faire. Ils ont envie aussi de faire partager leur vision de l'agriculture:

    - qualité dans leurs productions,

    - exploitation de taille humaine,

    - entraide.

    Venez découvrir leurs produits !

     

  • Village de l'Espérou
    Village de l'Espérou - Béatrice Galzin
    Histoire

    L'Espérou

    Le village de L’Espérou se situe à la jonction entre les communes de Dourbies et de Valleraugue. Il est traversé par une draille de transhumance, voie de circulation des bergers avec leurs troupeaux lors des estives. Comme beaucoup de villages gardois, deux lieux de cultes, l’un catholique, l’autre protestant, se font face. Les alentours du village bénéficient d’un espace varié propice aux activités de pleine nature et aux manifestations sportives.

  • Le pic noir
    Le pic noir - Jean-Pierre.Malafosse
    Faune

    Pic noir

    Le plus grand de nos pics, le Pic noir est réapparu sur le massif en 1936. Agrippé au bois et en appui sur sa queue très rigide, il creuse dans le tronc d'un hêtre de bon diamètre (plus de 30 cm) la "loge" dans laquelle il se reproduira .Elle doit être située à plus de six mètres du sol, son entrée ovale faisant face à un espace dégagé pour un envol facile. La nourriture doit se trouver en abondance: fourmilières, résineux morts ou malades que le Pic noir crible de trous pour en extraire des larves; des pommes de pin ou d'épicéas qu'il coince dans ces trous pour en extraire les graines. Peut- être entendrez vous son cri, un "trrruuu, trrruuu" puissant !

  • La chouette de tengmalm
    La chouette de tengmalm - Gaël.Karczewski
    Faune

    La chouette de Tengmalm

    Les loges de pic abandonnées sont une aubaine pour de petits mammifères et d’autres oiseaux comme la chouette de Tengmalm. Une chouette nordique venue s'installer à huit cent mètres d’altitude. Discrète, elle se cantonne au cœur des massifs forestiers. Elle est repérable à son chant sonore et doux en mars. Pour favoriser le maintien de cette espèce, le Parc national des Cévennes et l'Office national des forêts préservent les arbres à loges des coupes et la vieille forêt.
  • Ligne de partage des eaux
    Ligne de partage des eaux - nathalie.thomas
    Géologie

    La ligne de partage des eaux

    Le relief actuel crée une frontière entre Atlantique et Méditerranée : selon le versant, les eaux coulent vers la mer ou vers l'océan. Ceci est dû au soulèvement du seuil Cévenol, provoqué par l'activité de la faille des Cévennes longeant le Languedoc. Ce seuil marque la frontière géographique par le contraste entre le versant nord-ouest, verdoyant au relief atténué, et le versant sud-et, abrupt où l'érosion est toujours puissante vers des altitudes rapidement très basses en Languedoc.
  • La Serreyrède
    La Serreyrède - nathalie.thomas
    Eau

    Frontière climatique

    Le col constitue aussi une frontière climatique. Quand le versant atlantique, sous vent d'ouest dominant, est arrosé par les pluies assez réparties dans l'année, le versant méditerranéen, plus sec et chaud, oppose au vent de sud-est (le « marin ») qui souffle parfois, une barrière massive obligeant l'air humide à s'élever brusquement. L'eau des nuages se condense alors, ce qui donne parfois lieu aux « épisodes cévenols », où des trombes d'eau s'abattent (600 mm en 24h) provoquant des crues catastrophiques. L'Aigoual, Mt Aigualis, le pluvieux (A. Bernard) porte bien son nom ! Après la Savoie, c'est l'endroit le plus arrosé de France.
  • Vue plongeante sur la vallée de l'Hérault
    Vue plongeante sur la vallée de l'Hérault - Arnaud.Bouissou
    Eau

    Capture de rivières

    Les précipitations violentes et la forte pente des torrents méditerranéens, provoquent une érosion régressive (vers l'amont) des vallées où ces derniers coulent. Cette érosion inverse le sens d'écoulement du torrent et produit ainsi, au bénéfice du versant méditerranéen, la « capture » du cours d'eau qui jusque là s'écoulait vers l'océan. L'Hérault et ses cascades en sont un exemple, la capture se situant au niveau des cascades. L'Hérault et le ruisseau de la Dauphine coulaient auparavant par l'Espérou vers la Dourbies... Des galets de rivière trouvés autour du village par des géologues attestent de l'existence d'un cours d'eau dans le passé.

  • le Pole Nature de l'Aigoual
    le Pole Nature de l'Aigoual - Béatrice Galzin
    Milieu naturel

    Pôle nature 4 saisons

    Le Pôle nature 4 saisons du massif de l’Aigoual propose un espace d’activités de pleine nature en toutes saisons, au cœur du Parc national des Cévennes, dominé par le sommet mythique du Mont Aigoual (1570m). Venez découvrir notre réseau de randonnées multi-activités (à pied, à cheval, en vélo) mais aussi en VTT ou avec un âne suivant votre envie !
    En jouant, vos enfants peuvent découvrir la course d’orientation ou le géocaching. Pour les plus sportifs, des circuits de trail, à faire au pas de course ,ont été aménagés !
    Amateurs de vélo de route, nous avons créé pour vous des circuits pour découvrir nos villages et nos vallées, avec différents niveaux de difficulté.
    Chut ! Plus un bruit ! Les passionnés de faune sauvage se sont postés pour observer les mouflons et autres animaux sauvages.
    Et si vous voulez juste faire une balade tranquille sur le massif, la voie de découverte « les balcons de l’Aigoual » est faite pour vous !  Des haltes de détente et d’information jalonnent ce parcours de 4,5 km avec seulement 150 m de dénivelé !
    Au plaisir de vous croiser sur nos chemins….
  • Chemin dans la forêt
    Chemin dans la forêt - Michel Monnot
    Milieu naturel

    Le hêtre et la forêt de l’Aigoual

    Le hêtre constitue la principale essence de la forêt de l’Aigoual, riche par ailleurs de nombreuses espèces adaptées à la diversité des sols et des expositions du massif. Comme chez la plupart des feuillus, lorsqu’on coupe le hêtre, la souche émet de nombreuses nouvelles tiges ou « rejets ». Le forestier sélectionne alors les meilleures pour du bois d’œuvre qui sera transformé en meubles, et exploite les autres en bois de chauffage. En vieillissant, il peut atteindre des dimensions remarquables, comme le hêtre de la forêt du Suquet sur la commune de Camprieu, souvenir de la forêt initiale qui a traversé les siècles, avec 6 mètres de circonférence et 25 mètres de hauteur !
  • le gardien du troupeau : le Patou
    le gardien du troupeau : le Patou - Magali Ruas
    Pastoralisme

    La transhumance et la grande draille

    Au mois de juin, quelque 10 000 brebis montent en estive sur l'ensemble du massif de l'Aigoual. Plusieurs troupeaux traversent encore l'Espérou en utilisant la « grande draille ». Provenant des basses plaines et des vallées, les brebis transhument encore à pied, parées de pompons et de colliers pour rejoindre les pâturages d’altitude. Le retour vers la mi-septembre se fait plus discret. Au-delà de l'aspect culturel, la poursuite de ce déplacement millénaire permet de maintenir les milieux "ouverts" ou espaces non boisés, conservant la diversité des paysages et la vie sauvage de ces plateaux. La Fête de la Transhumance, qui a lieu chaque année mi-juin, permet de découvrir les traditions autour de l'activité pastorale.
  • L'Orée (Yoann Crépin)
    L'Orée (Yoann Crépin) - © Filature du Mazel
    Savoir-faire

    L'Orée (Yoann Crépin)

    Une porte, l’ouverture vers un parcours d’art dans la nature.
    Fusionner et interagir avec l’environnement pour jouer avec les saisons, le temps, la lumière et l’apesanteur. Laisser l’homme s’exprimer à travers la nature et laisser la nature s’exprimer à travers l’homme, une interaction nécessaire, une imprégnation fusionnel qui inspire la découverte d’un autre monde.
  • Bassin versant (Xavier Réche)
    Bassin versant (Xavier Réche) - © Filature du Mazel
    Eau

    Bassin versant (Xavier Rèche)

    Par son implantation et son nom, cette installation évoque la ligne de partage des eaux Atlantique/Méditerranée toute proche. Une « embarcation », réduite à la structure de sa charpente en suspens, sans les bordés ni le plat-bord, s’incline dans la direction des eaux de ruissellement. Elle souligne les traces des premières ramifications d’un immense réseau hydrographique.
  • Arbre feuille (Alain Bernegger)
    Arbre feuille (Alain Bernegger) - © Filature du Mazel
    Flore

    Arbre feuille (Alain Bernegger)

    Les Arbres-feuilles utilisent la structure nervurée pour établir une résonance graphique entre l’arbre et la feuille. Le changement d’échelle joue comme l’écho inversé de cette structure fractale. Au changement de saison, les rameaux dénudés opposeront leur hiver à l’été éternel des Arbres-feuilles.

Description

Les parcours sont répartis sur 2 secteurs::

Secteur de l'Espérou
- Départ: Village de l'Espérou
- Altitude: entre 1199m et 1328m
- Superficie: 1,6 km²
- Nombre de postes permanents: 20
- Numérotation des balises: 31 à 50
- Durée: 1h à une demie - journée
- Niveau: Initiation / Intermédiaire
- Accessibilité: Pédestre, VTT, Raquette

Secteur de Prat Peyrot:
- Départ: Station de Prat Peyrot
- Altitude: entre 1292m et 1462m
- Superficie: 2.5 km²
- Nombre de postes permanents: 25
- Numérotation des balises: 51 à 75
- Durée: 1h à une journée
- Niveau: Initiation / Intermédiaire / Confirmé
- Accessibilité: Pédestre, Raquette

Pour pratiquer, utilisez le guide de course d'orientation dans la collection Espaces Naturels Gardois. Les informations portées sur ce guide permettent de pratiquer sur ce site. Vous trouverez des cartes spécifiques à la course d'orientation qui donnent des indications précises sur la végétation, l'hydrographie, le relief et la planimétrie (roches, bâti, route...); la légende apporte les informations nécessaires pour la lecture de la carte.
Pour les plus avertis une carte “tous postes” vous permettra de pratiquer sur l'ensemble de l'Espace Sport Orientation.
Pour chacun des deux secteurs, une sélection de parcours classés par niveaux vous est proposée.

Vous pouvez au choix :
- vous procurer le guide complet au prix de 5€ auprès de l'Office de Tourisme de Sud Cévennes (Valleraugue) ou le commander en ligne via le lien suivant:  Commander en ligne

- télécharger gratuitement l'un des deux parcours qui vous sont offerts via les liens ci-dessous
1- Le Petit Bois de L'Espérou - Parcours Initiation au départ de L'Espérou: Fiche CO "Le petit bois de l'Espérou"
2- Autour de la Draille - Parcours Intermédiaire au départ de Prat-Peyrot : Fiche CO "Autour de la draille"
  • Communes traversées : Dourbies, Meyrueis, Saint-Sauveur-Camprieu et Val-d'Aigoual

Recommandations

- Ne partez pas sans vous doter d'une carte de course d'orientation. L'utilisation d'une boussole est facultative.
- Merci de respecter la réglementation et les secteurs définis à la pratique.
- Veuillez remporter vos déchets.
- Vous aller parcourir des espaces naturels et agricoles en zone coeur du Parc national des cévennes, respectez les propriétés privées, les troupeaux et les autres usagers de cet espace.
- La chasse est une activité traditionnelle de nos villages. Les battues en cours sont signalées par des panneaux. Pour votre sécurité, ne vous aventurez pas sur les sites de chasse.
- Vous êtes en espace naturel, veillez à partir avec un équipement approprié: eau, chaussures adaptées et vêtement de saison.
- Avant de vous engager sur un parcours, vérifiez s'il est adapté à votre activité et votre niveau. De préférence, ne partez pas seul.
- Surveillez la météo avant de partir.
En coeur de parc
Le Parc national est un territoire naturel, ouvert à tous, mais soumis à une réglementation qu’il est utile de connaître pour préparer son séjour
Accessibilité :
Val d'Aigoual, station Prat Peyrot à 31km au nord du Vigan par les RD999 et 986
Départ au village de l'Espérou ou à la station de Prat Peyrot (suivre la sigbnalétique routière)

Lieux de renseignement


Accès


Météo


Source

Ce site est géré par le Pôle Nature Aigoualhttps://caussesaigoualcevennes.fr/pole-nature-4-saisons/