Le tour du mont Aigoual en 4 jours - Vélo route
Vallée Française, vue de la Can
Vallée Française, vue de la Can - Béatrice Galzin
Dourbies

Le tour du mont Aigoual en 4 jours - Vélo route

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Quatre jours dans les Cévennes, à pédaler. Si c’est votre rêve, réalisez-le !
C’est un beau projet à la portée de tous.
De la végétation verdoyante des vallées aux causses arides, des pentes pommelées de blocs de granite, aux dents pointues des montagnes de schiste, et jusqu’aux longs défilés des falaises de calcaire, la diversité des paysages vous ravira ! Les routes pittoresques et sinueuses, jalonnées de villages emblématiques, vous promettent de vous en dévoiler les secrets.

Les 50 patrimoines à découvrir

  • Forêt domaniale de l'Aigoual
    Forêt domaniale de l'Aigoual - © A. GRIFFON - Dpt30
    Flore

    Forêt d'Exception

    La forêt domaniale de l'Aigoual (Gard et Lozère) est engagée depuis 2013 dans la démarche nationale Forêt d'Exception®, qui vise à "distinguer des projets territoriaux rassemblant des acteurs locaux engagés dans une démarche d'excellence autour d'un patrimoine aux valeurs particulièrement affirmées". La forêt a obtenu ce label en 2019.

    Les forêts engagées dans la démarche Forêt d'Exception ont vocation à servir d'exemple, également de lieu d'expérimentation, en matière de gestion multifonctionnelle, durable et concertée. Elles doivent également être intégrées à leur territoire et servir de leviers du développement économique local.

    La forêt domaniale de l'Aigoual présente une superficie de 16 124 hectares. La ligne de crête reliant le Mont Aigoual, le col de la Serreyrède, l’Espérou, le col de la Lusette, le col du Minier, le pic de St Guiral constitue la ligne de partage des eaux entre celles qui s'écoulent vers l'Atlantique et celles qui rejoignent la Méditerranée.

  • Faune

    La Dourbie

    La Dourbie prend sa source dans le massif du Lingas au sud du mont Aigoual, à 1 301 m d'altitude. Elle coule globalement de l'est vers l'ouest, puis borde le causse du Larzac (au sud-ouest) qu'elle sépare du causse Noir (au nord-est). Elle conflue dans la rivière Tarn rive gauche à Millau (Aveyron), à 357 m d'altitude.
  • Faune

    Le Mont Aigoual

    Le mont Aigoual est un sommet situé dans le Sud du Massif central, à la limite entre les départements du Gard et de la Lozère. Il culmine à 1 565 mètres d'altitude. Cela en fait le point culminant du Gard et le second point le plus haut des cevennes après le sommet de Finiels situé dans le mont Lozère
  • ©B.Jauré
    Faune

    Ecrevisse à pattes blanches

    Comme les autres espèces d'écrevisses autochtones de l'ouest de l'Europe, elle est en rapide et constant recul depuis plusieurs décennies, en raison de pressions anthropiques comprenant le braconnage, la pêche intensive, et la dégradation de la qualité de l'eau et de l'habitat, ainsi que la concurrence d'espèces introduites. Elle est considérée par certains auteurs comme une espèce patrimoniale et bio-indicatrice, voire une des espèces phares pour une bonne qualité environnementale.
  • Vignoble et terroir

    Polyculture Cévenol

    Les paysages cévenols sont des paysages de moyennes montagnes qui sont le résultat de trois millénaires d’activités agropastorales.Vous avez face à vous un paysage typiquement issu de l'activité agro pastorales cévenol. Vous observerez des murs en pierres sèches qui retiennent la terre pour les besoins de l'agriculture ainsi qu'une retenue d'eau pour l'irrigation des vergers et des champs.
  • Grenouille rousse
    Grenouille rousse - © Bruno Descaves
    Faune

    Faune de la tourbière

    Des eaux froides et acides ? La grenouille rousse, seul batracien capable de s’y reproduire, fraye dès la fin de l’hiver pour laisser le temps à sa progéniture de se métamorphoser pendant l’été.
    La larve de la cordulie arctique se développe jusqu’à 3 ans dans l’eau.Cette libellule, qui ne vole que le temps d’un été très rare sur l’Aigoual, ne fréquente que les tourbières.
    Un criquet qui tourne autour d’une tige de linaigrette pour se dissimuler à mesure que vous essayez de l’observer ? Peut-être est-ce le criquet ensanglanté ? Il doit son nom à la couleur rouge pourprée des femelles. La stridulation des mâles se résume à des claquements sonores.

  • Travaux de restauration des fonctionnalités hydro-écologiques de tourbières sur l'Aigoual, Contrat Natura 2000
    Travaux de restauration des fonctionnalités hydro-écologiques de tourbières sur l'Aigoual, Contrat Natura 2000 - © Olivier Prohin
    Milieu naturel

    Tourbière

    Les tourbières, véritables éponges naturelles, ne trouvent pas ici les conditions optimales à leur développement et sont les premières à pâtir des modifications climatiques (sécheresses estivales, réchauffement). L’assèchement fait partie de l’évolution lente, de l’ordre du millier d’années, mais normale d’une tourbière. Ici le reboisement accélère ce processus, les arbres jouant le rôle de véritables pompes à eau. Les tourbières du Lingas, de petite taille, se montrent très sensibles à l’évolution de leur environnement. Les conserver nécessite de limiter la progression de la forêt sur les zones humides, tout en maintenant des connexions entre ces « oasis » pour ne pas les isoler définitivement.

  • Chouette de tengmalm
    Chouette de tengmalm - © Régis Descamps
    Faune

    Chouette de Tengmalm (Aegolius funereus)

    La chouette de Tengmalm, hôte typique de la taïga, trouve dans ces clairières riches en micromammifères un terrain de chasse idéal. Contactée pour la première fois en 1990, elle affectionne les hêtraies sapinières des combes froides du Lingas. Mais ses exigences ne s’arrêtent pas là : il lui faut trouver des loges, creusées puis abandonnées par le pic noir, pour s’y reproduire.

  • Aven de la Barelle
    Aven de la Barelle - © Philippe Crochet
    Paysage

    Commençons l'exploration

    En 1908, Paul Arnal, pasteur à Vébron (Lozère) et secrétaire général du Club Cévenol, remarquait ce site, nullement référencé dans les ouvrages de géographie. Cette cité de rochers lui faisait penser à une ville. En écho au chaos de Montpellier-le-Vieux, site comparable découvert 25 ans plus tôt par le grand explorateur des causses E.A. Martel, Paul Arnal baptisait l’endroit du nom de « Nîmes-le-Vieux ». Un chaos désigne un ensemble désordonné de blocs rocheux de tailles variées. Ces blocs sont généralement issus de processus tels que l’érosion, la fragmentation, ou encore de mouvements tectoniques.

  • Hameau de l'Hom
    Hameau de l'Hom - © Guy Grégoire
    Géologie

    Haut plateau ouvert au soleil : le causse

    Un causse est un plateau calcaire caractérisé par son relief plat ou légèrement vallonné, souvent entaillé par des gorges et sans rivière à la surface. Le causse Méjean est l’un des plus grands plateaux calcaires de la région !

    Au toucher, la roche paraît rugueuse. C’est de la dolomie, une roche sédimentaire cousine du calcaire, faite de carbonate de calcium et de magnésium. Ces composants se sont formés par un climat très chaud au fond d’une mer aujourd’hui disparue.
  • Nîmes-le-Vieux
    Nîmes-le-Vieux - © Eddie Balaye
    Géologie

    Les fantômes de Nîmes-le-Vieux

    Le paysage karstique se caractérise par des formations géologiques remarquables produites par l’érosion de l’eau, telles que les grottes et les gouffres. En s’infiltrant, l’eau dissout le calcaire, ou la dolomie, creusant un vaste réseau souterrain avec des galeries qui peuvent s’étendre sur des kilomètres.

    Ce phénomène, qui prend ici la forme de rochers fantomatiques, est désigné sous le nom de « karst sous couverture ». Ce processus a débuté il y a 100 millions d’années, avant même que les gorges du Tarn, du Tarnon et de la Jonte ne se creusent.
  • Bordure du causse Méjean
    Bordure du causse Méjean - © Caroline Devevey
    Géologie

    L’eau travailleuse invisible

    L’eau façonne le karst et donc le paysage du causse. Son écoulement souterrain est invisible, pourtant en surface des indices trahissent son action en profondeur. Avec le Tarn et la Jonte, le Tarnon est l’une des rivières qui ceinturent le causse Méjean. D’ici, on ne voit pas l’eau du Tarnon car il se trouve plus bas dans la vallée. On peut néanmoins apprécier son œuvre : une profonde entaille dans le plateau calcaire. Cette incision a eu pour effet de faire descendre toujours plus bas le niveau de l’eau du sous-sol. Une pente plus forte qui a accéléré l’érosion par l’eau.
  • Eau

    Rivière de montagne

    Balise n° 1
    On remarque les souches en bord de cours d’eau issues de gros épicéas coupés afin d’éclairer le ruisseau et de permettre le développement d’une végétation typique : joncs, graminées, plantes à fleurs, saules… Les arbres et arbustes qui longent la rivière jouent un rôle important dans le fonctionnement du milieu : ils stabilisent les berges avec les racines, filtrent les eaux de ruissellement et peuvent modifier la température de l’eau selon leur couvert. Les ruisseaux de montagne ont la particularité d’avoir une eau froide, pauvre en nutriments et en matière organique, mais bien oxygénée. On y rencontre la truite et le vairon ainsi que différents insectes aquatiques : plécoptères, éphémères et trichoptères.

  • Géologie

    Griffes d'érosion

    Balise n° 2
    À petite échelle, l’action de l’eau sur des terrains déboisés est bien visible. Le granite, malgré son aspect massif, est très vulnérable aux attaques de l’eau. En surface, il se dégrade pour donner un sable grossier que l’on appelle arène granitique. Ce sol meuble subit alors les effets de l’érosion et laisse la roche ravinée et stérile. Les griffes d’érosion donnent ici une idée du phénomène qui a affecté l’Aigoual au milieu du XIXe siècle. Le massif présentait alors d’immenses étendues de landes à genêts et bruyères, sur des sols dégradés par un pâturage trop intensif. Le versant méditerranéen abrupt de l’Aigoual a subi les effets de l'érosion lors des violentes pluies automnales ou « épisodes cévenols ».

  • Tulipes sauvages
    Tulipes sauvages - Gaël Karczewski
    Milieu naturel

    A la lisière

    Cette clairière appartient aux milieux ouverts. Ces milieux lumineux abritent de nombreuses espèces (fleurs, papillons sauterelles…) Certaines d’entre-elles sont même spécifiques aux lisières, « interfaces » entre forêts et clairières. Ainsi la préservation de milieux ouverts, en régression sur le massif, constitue un enjeu important pour la biodiversité.

  • Histoire

    Du taillis à la futaie de hêtres

    Balise n° 1
    Vers 1850, avant le reboisement, les cévenols  utilisent massivement la ressource en bois pour le chauffage et l’industrie, notamment dans les filatures. Peu à peu, ne subsistent que quelques taillis de hêtre, coupés tous les 25 à 40 ans. De plus, le pâturage de dizaines de milliers de brebis réduit encore le tapis herbacé. Ce couvert végétal très fragilisé subit aussi le flot d’importantes précipitations : les épisodes cévenols. C’est dans ce contexte que va commencer le long travail des forestiers. Pour diminuer les risques et réinstaller un couvert forestier durable, la première technique possible est de partir de l’existant, et de convertir les taillis « ruinés » en futaies.

  • Savoir-faire

    Forêt de production

    Balise n° 2
    Une autre technique pour obtenir un couvert forestier pérenne est la plantation ou le semis. Ce travail s’opère soit sur terrain nu, soit dans les peuplements existants. Lors des programmes de reboisement, la tâche fut gigantesque, nécessitant 900 000 journées de travail, la plantation de 60 millions de résineux et 7 millions de feuillus, et le semis de 38 tonnes de graines ! L’épicéa et les pins, qui supportent la plantation en pleine lumière et poussent assez vite, furent largement utilisés. Le sapin a été préféré sous couvert forestier.

  • Milieu naturel

    Futaie irrégulière

    Ce peuplement forestier comporte des arbres très divers par leur diamètre, leur hauteur et leur âge. Les essences sont mélangées : le sapin domine, mais le hêtre est aussi présent, ainsi que le sorbier des oiseleurs et l’alisier blanc. On parle dans ce cas d’une « futaie irrégulière ». Cette orientation forestière a plusieurs intérêts : pérennité du couvert forestier, résistance à l’érosion des sols, meilleure résistance vis-à-vis des tempêtes ou des attaques de parasites, régularité de la production… Dans la petite clairière sur la gauche du sentier, avec la lumière qui arrive au sol, la régénération naturelle du hêtre et du sapin s’installe : le renouvellement de la forêt est assuré.

  • Drosera rotundifolia
    Drosera rotundifolia - © Bruno Descaves
    Milieu naturel

    Molière du Trévezel

    Balise n° 3
    Une tourbière est un matelas de matière végétale, peu ou pas décomposée du fait de l’accumulation d’eau et de l’acidité du sol sous climat froid. Ce milieu humide n’a pratiquement pas changé depuis plusieurs siècles. Appelés autrefois molières, soulages, sagnes ou fangas, ces espaces ont longtemps été dénigrés. Souvent « assainis », on comprend aujourd’hui tout l’intérêt de leur conservation. Les tourbières accueillent de nombreuses espèces plus ou moins spécifiques, comme cette petite plante carnivore, la droséra.

  • Pic noir mâle
    Pic noir mâle - © Jean-Pierre Malafosse
    Histoire

    Tourbière et jardin d'acclimatation

    Balise n°4
    Cette tourbière a été le lieu d’expérimentations et de recherches menées par Charles Flahault. Étudiant la répartition géographique des espèces, il s’intéressait à ce qui était alors appelé « l’acclimatation » (adaptation aux conditions environnementales locales). Il a ainsi tenté d’introduire 200 plants de 40 espèces non indigènes sur la molière du Trévezel, comme cela était fait dans les arboretums pour les essences d’arbres. L'histoire et le fonctionnement de la tourbière sont détaillés sur le panneau.

  • Histoire

    Georges Fabre

    Polytechnicien, sorti major de sa promotion de l’École forestière de Nancy, le forestier Georges Fabre va pendant trente ans consacrer son énergie aux reboisements des montagnes de la Lozère et du Gard, dans le but de stabiliser les sols mais aussi de fournir du travail à une population qui était toute entière condamnée à l’exode rural. Il est à l’initiative de la construction de l’Observatoire de l’Aigoual en 1894. En s’associant au Club cévenol et au Club alpin français, il a engagé les prémices d’un « tourisme patrimonial » (création du Grand Hôtel de l’Aigoual, construction d’un abri et installation d’une table d’orientation au sommet de l’Aigoual, etc.) qui se perpétue aujourd’hui.

  • L'eglise de Vébron
    L'eglise de Vébron - © CC Florac Sud Lozère
    Architecture

    Vébron

    Avec environ 200 habitants, Vébron s'étend de la vallée du Tarnon jusqu'au causse Méjean. Le village possède école, temple et commerces. Il accueille chaque été le Festival international du film vidéo parrainé jusqu'en 2014 par Bernadette Lafont. Au centre du village, la place vous attend pour une petite pause.

  • Valleraugue
    Valleraugue - nathalie.thomas
    Histoire

    Valleraugue

    Valleraugue viendrait de "vallis eraugia", la vallée de l'Hérault. Avec 7 834 hectares, cette commune s'étend de la vallée de l'Hérault au sommet de l'Aigoual. Située sur une voie de communication importante entre les garrigues et le haut pays, Valleraugue a compté jusqu'à 4 192 habitants en 1851. Voici à peine un siècle, en 1907, l'abbé Fesquet écrit dans sa monographie sur le village: " La population n'est plus que de 2 500 âmes. Il fut un temps où il était difficile de se loger, dit une délibération municipale de 1773. De nos jours, les logements abondent....". Au recensement de 2007, la population s'élève à 1 081 habitants.

  • Montée au dessus de Valleraugue
    Montée au dessus de Valleraugue - © Michel Monnot
    Flore

    Étage méditerranéen

    Le début de l'itinéraire chemine à l'étage du chêne vert. Ce dernier occupe normalement le versant méditerranéen où il abonde jusqu'à 500 m. Ici il a été supprimé au profit de terrasses de culture. De part et d'autre du chemin bordé de hauts murs et muni de marches qui accèdent à des jardins, on voit ces terrasses maintenant envahies ou plantées de résineux. Présents également, la bruyère arborescente et l'arbousier sont, comme le chêne vert, des espèces typiquement méditerranéennes. Les plantes de cet étage sont xérophiles, c'est-à-dire, qu'elles recherchent les milieux secs auxquels elles sont bien adaptées grâce à leurs feuilles réduites et vernissées qui limitent l'évaporation de l'eau.

  • Trèves
    Trèves - nathalie.thomas
    Histoire

    Trèves

    La place était un cimetière antique. Trèves viendrait du gaulois trebo, village pour certains, déesse des eaux celtique pour d'autres. Ou peut-être de trivium qui signifiait carrefour... C'est d'ailleurs une voie antique importante qui passe sur le pont roman du Trévezel, restauré au XVIIIe siècle. Une autre hypothèse est possible si on se réfère au dictionnaire de Boissier de Sauvages (1820), pour qui Treva ou Trebo définit en occitan les revenants et les fantômes. Vous serez peut être tentés par cette version, quand vous connaîtrez l'histoire de la grotte du Pas de Joulié décrite plus loin !  (B. Mathieu)

  • Buis
    Buis - © Nathalie Thomas
    Savoir-faire

    Le buis (Buxus)

    Le buis et l'homme, une histoire relationnelle ! Avec l'amplification de l'élevage, la chênaie primitive s'ouvre et le buis s'installe partout, résistant à la dent du mouton. L'homme lui découvre une qualité majeure: fragmenté avant d'être épandu sur la terre, cette litière protège les plants potagers de la sécheresse et du gel. Ses feuilles suppléent à l'insuffisance de paille pour l'engrais des terres labourables. En 1818, un arrêté préfectoral gardois s'inquiète du défrichement abusif de la buxaie et de son arrachage désordonné, sans outil adéquat. On rencontre des mules chargées d'énormes fagots, jusque vers 1910, quand la chimie prend le relais... (B. Mathieu)

  • Terrasses sur Meyrueis
    Terrasses sur Meyrueis - © Nathalie Thomas
    Agriculture

    Terrasse

    Tout au long de la montée, vous découvrirez d'anciennes terrasses abandonnées. Vous verrez quelques pieds de vigne qui ont persisté après l'abandon de la viticulture locale. Elles témoignent qu'autour des hameaux et des villages, les versants étaient cultivés et plantés d'arbres fruitiers et de vigne. Ces terrasses étaient la seule possibilité pour les habitants de la vallée d'avoir des zones planes, à sol profond, propices à la culture.

  • Vue sur Pauparelle
    Vue sur Pauparelle - © Nathalie Thomas
    Histoire

    Pauparelle

    Depuis Pauparelle, vous avez une belle vue sur le village d'Ayres . Ce hameau est né au XIe siècle autour d'un prieuré bénédictin créé par l'abbaye Saint-Victor-de-Marseille à l'emplacement de l'actuel château. Ce dernier, aménagé au XVIe siècle dans les ruines du monastère, fut pillé et incendié par les Camisards en 1703. Rebâti en 1710, il abrite aujourd'hui une hostellerie de renom. Pauparelle est une propriété privée, qui ne se visite pas, dont le nom signifie « le domaine des pauvres ». Les bâtiments d’habitation et agricoles datent des XVIIe et XIXe siècles. La propriété a appartenu jusqu'en 1850 au Bureau de la charité de la ville de Meyrueis qui comptait alors environ cinq mille habitants.^(Jérôme Reversat)

  • Vue sur la vallée de la Jonte
    Vue sur la vallée de la Jonte - © Guy Grégoire
    Flore

    Vallée de la Jonte

    Les deux versants sont contrastés. D'un côté, les pentes calcaires exposées au sud (adret) présentent une végétation clairsemée. On y rencontre buis, amélanchier et genévrier commun, espèces du cortège floristique de la chênaie à chêne pubescent et de la pineraie à pin sylvestre. Majoritairement recouvertes de pelouse à graminées, ces pentes servent de zones de pâturage aux moutons. On y trouve des orchidées aux mille couleurs et formes. Sur le versant nord (ubac), sur les contreforts du puech Pounchut, les sols sont calcaires et forment un îlot détaché du causse Méjean par l'action érosive de la Jonte, en contact avec des sols siliceux. Ils ont été reboisés de pin noir d'Autriche, espèce adaptée au sol pauvre et sec. Avant ces replantations, ces versants étaient boisés, mais la surexploitation de la forêt et le surpâturage ont éliminé les boisements au XIXe siècle.

  • Maison forestière de la Serreyrède
    Maison forestière de la Serreyrède - © Jacques de Joly
    Agriculture

    La Serreyrède

    Avant 1861, la maison au col de la Serreyrède est habitée par deux familles de paysans. Ils avaient quelques bêtes et cultivaient un jardin potager, dont on retrouve les terrasses au dessus de la piste de la Caumette. À partir de 1861 la ferme est habitée par un garde forestier. Ce n’est qu’en 1883 qu’elle est rachetée par les Eaux et Forêts pour en faire une maison forestière. Ce fut d’ailleurs l’un des quartiers généraux du forestier George Fabre lors du reboisement de l’Aigoual. Aujourd’hui, le Parc national des Cévennes, l’Office du Tourisme et l’association « Terres d’Aigoual » se sont associés pour faire revivre la Serreyrède, avec l’aide de la Communauté de Communes Causses Aigoual Cévennes – Terres solidaires.

  • Boutique des producteurs
    Boutique des producteurs - © Nathalie Thomas
    Agriculture

    Association "Terres d'Aigoual"

    Le Parc national des Cévennes loue une partie du bâtiment à l'association  permettant aux agriculteurs locaux d'écouler leurs produits en vente directe. Elle regroupe des agriculteurs souhaitant mieux valoriser leur production et partager leur savoir faire. Ils ont envie aussi de faire partager leur vision de l'agriculture:

    - qualité dans leurs productions,

    - exploitation de taille humaine,

    - entraide.

    Venez découvrir leurs produits !

     

  • Village de l'Espérou
    Village de l'Espérou - Béatrice Galzin
    Histoire

    L'Espérou

    Le village de L’Espérou se situe à la jonction entre les communes de Dourbies et de Valleraugue. Il est traversé par une draille de transhumance, voie de circulation des bergers avec leurs troupeaux lors des estives. Comme beaucoup de villages gardois, deux lieux de cultes, l’un catholique, l’autre protestant, se font face. Les alentours du village bénéficient d’un espace varié propice aux activités de pleine nature et aux manifestations sportives.

  • Descente au col de Mercou
    Descente au col de Mercou - © Nathalie Thomas
    Agriculture

    Draille

    Le chemin rocailleux s'élargit avec des renforts en pierre côté pente qui indiquent qu'il fut emprunté naguère par de grands troupeaux. Cette draille menait de Saint-Jean-du-Gard aux estives de l'Aigoual. Au col du Mercou (570 m), on découvre au nord un panorama sur la corniche des Cévennes. Ce col était un lieu d'échanges et de commerce où se tenait un marché. L'étymologie de ce nom fait référence à Mercure, dieu des voyageurs et du commerce. Melkart, divinité phénicienne, est aussi évoquée : des commerçants sémites ont laissé des traces de leur passage dans l'architecture de vieux ponts protohistoriques. Melkart ou Melquart était la puissance tutélaire de la cité de Tyr, dont le nom en phénicien signifiait « le roi fort », dieu des richesses, de l'industrie et de la navigation. Son culte remonte au Xe s. av. J.C.

  • Le mas de Moina
    Le mas de Moina - © Nathalie Thomas
    Histoire

    Les caches des prédicants

    Dès 1685, la période dite du désert débuta pour les protestants, contraints de vivre leur foi avec des prêches clandestins dans les lieux isolés. Pour le pays de Soudorgues, on peut citer les prédicants Villeméjeanne dit Campan, des Bousquets, Espaze, de la Faux et Grevault du Bedos (mas près du col du même nom). Ils se réfugiaient dans des grottes ou chez l'habitant. Le mas du Moina possédait plusieurs cachettes. L'une, dans l'étable du corps de bâtiment, était conçue avec une meurtrière pour voir les Dragons arriver. Les caches répertoriées près de Soudorgues concernaient le mas Novis, de l'Euzière et la maison Viala au hameau des Horts. Les habitants bienveillants risquaient de voir leur mas détruit pour être ensuite envoyés aux galères perpétuelles. Plus loin, derrière le mas Guiraud, subsiste un gros rocher plat (le Templas) avec une entrée très étroite. Une vingtaine de personnes pouvaient s'y tenir lors des assemblées religieuses.

  • Blason de Vébron
    Blason de Vébron - Florac - Sud Lozère
    Faune

    Le castor

    Peut-être aurez-vous la chance, en longeant le Tarnon, d’y voir à la tombée de la nuit ou à la pointe du jour nager un castor (1 m de longueur avec la queue, pour 15 à 30 kg). Un œil attentif peut découvrir certains indices qui renseignent sur sa présence. Il vit dans un terrier creusé dans la berge de la rivière, dont l’entrée est sous l’eau. Le jour, il s'y tient au sec dans une « chambre ». Du celte latinisé, biber, ou du languedocien, bebrou, il a donné son nom au Vébron. D'ailleurs, le blason de Vébron reprend l'image du castor.

  • Le Tarnon à Vébron
    Le Tarnon à Vébron - nathalie.thomas
    Histoire

    Les crues

    Les crues peuvent être spectaculaires, comme celle de 1900, décrite par Louis Tessier, instituteur à Saint-Roman, en vacances dans son village natal. "... vers midi, l'atmosphère se charge de nuages noirâtres... Vers 19 heures, l'orage se dirige vers le Nord et bientôt tous les points de l'horizon sont illuminés par la foudre… Une pluie diluvienne s'abat sur la terre... À minuit, au milieu d'une obscurité profonde mais illuminée par la foudre, l'alarme retentit... Dès le matin, de terribles nouvelles circulent. Le vieux moulin de Vébron a été rasé par les eaux et les six membres de la famille Goût ont disparu dans les flots... Le moulin d'Astié est rasé et tous les ponts sont démantelés... On croit rêver quand on pense que ces beaux rivages ne sont plus que ruines et désolations...". (P. Grime)

  • Frêne commun
    Frêne commun - Nathalie Thomas
    Flore

    Les frênes

    Les frênes qui bordent le chemin affectionnent les lieux frais et humides. Plantés par les hommes le long des chemins, les rameaux, coupés à la fin de l’été, constituaient un complément de fourrage pour le bétail.

  • La chouette de tengmalm
    La chouette de tengmalm - Gaël.Karczewski
    Faune

    La chouette de Tengmalm

    Les loges de pic abandonnées sont une aubaine pour de petits mammifères et d’autres oiseaux comme la chouette de Tengmalm. Une chouette nordique venue s'installer à huit cent mètres d’altitude. Discrète, elle se cantonne au cœur des massifs forestiers. Elle est repérable à son chant sonore et doux en mars. Pour favoriser le maintien de cette espèce, le Parc national des Cévennes et l'Office national des forêts préservent les arbres à loges des coupes et la vieille forêt.
  • Valleraugue
    Valleraugue - nathalie.thomas
    Histoire

    1703

    À Valleraugue, dans le passé, il était interdit d'exporter des châtaignes lors de famines ou de périodes troublées. En 1783, pendant la guerre des Camisards, afin de couper les vivres aux insurgés aidés par la population, une circulaire enjoint aux habitants de transporter leurs châtaignes et céréales dans des villages. Les marchandises sont surveillées, les habitants ne gardant que quinze jours de réserves.

  • Vue sur le Lingas
    Vue sur le Lingas - nathalie.thomas
    Paysage

    Les gorges de Dourbies

    Le sentier débouche sur les gorges de la Dourbies. Face à vous, la partie occidentale du haut plateau granitique du Lingas rejoint à droite le causse du Larzac, calcaire. Vous apercevez sur la droite, le dôme granitique du Saint-Guiral. Plus près de vous, dans les vallons qui convergent vers la Dourbies, s'étagent les emplacements des anciennes cultures en terrasses, les pâturages, le village implanté en bordure de rivière, dans la partie évasée de la vallée, et enfin la châtaigneraie. Vous pouvez observez sa limite supérieur de répartition qui correspond à sa limite altitudinale de zone (800 m).
  • Ligne de partage des eaux
    Ligne de partage des eaux - nathalie.thomas
    Géologie

    La ligne de partage des eaux

    Le relief actuel crée une frontière entre Atlantique et Méditerranée : selon le versant, les eaux coulent vers la mer ou vers l'océan. Ceci est dû au soulèvement du seuil Cévenol, provoqué par l'activité de la faille des Cévennes longeant le Languedoc. Ce seuil marque la frontière géographique par le contraste entre le versant nord-ouest, verdoyant au relief atténué, et le versant sud-et, abrupt où l'érosion est toujours puissante vers des altitudes rapidement très basses en Languedoc.
  • La Serreyrède
    La Serreyrède - nathalie.thomas
    Eau

    Frontière climatique

    Le col constitue aussi une frontière climatique. Quand le versant atlantique, sous vent d'ouest dominant, est arrosé par les pluies assez réparties dans l'année, le versant méditerranéen, plus sec et chaud, oppose au vent de sud-est (le « marin ») qui souffle parfois, une barrière massive obligeant l'air humide à s'élever brusquement. L'eau des nuages se condense alors, ce qui donne parfois lieu aux « épisodes cévenols », où des trombes d'eau s'abattent (600 mm en 24h) provoquant des crues catastrophiques. L'Aigoual, Mt Aigualis, le pluvieux (A. Bernard) porte bien son nom ! Après la Savoie, c'est l'endroit le plus arrosé de France.
  • Vue sur Dourbies
    Vue sur Dourbies - nathalie.thomas
    Histoire

    Dourbies

    Le village de Dourbies a été édifié sur une crête afin d'utiliser au maximum les terrains les plus plats pour les cultures. Aujourd'hui, l'agriculture ayant périclité dans cette vallée, des champs autrefois cultivés ont été urbanisés et les landes à genêts envahissent de plus en plus l'espace.

  • Le chemin des morts
    Le chemin des morts - nathalie.thomas
    Histoire

    Le chemin des Morts

    Au Moyen Age et jusqu'en 1870, le village catholique de Camprieu n'avait pas d'église, ni de cimetière. Les habitants se rendaient ainsi au hameau de Saint Sauveur de Pourcils. Pour transporter leurs défunts jusqu'à ce cimetière éloigné, il fallait emprunter « le chemin des Morts ». Le cercueil était porté à dos d'homme et à chaque lieu de pose, on récitait la prière du « de profundis ». Les cortèges mortuaires ont cessé d’emprunter ce chemin à l'été 1872. Cette année-là, le village de Camprieu s’est enfin doté de son propre cimetière. Mais il a gardé son nom d'antan : « le sentier des Morts ».
  • Perte du Bonheur
    Perte du Bonheur - nathalie.thomas
    Eau

    Le ruisseau du Bonheur

    Le site de Bramabiau est un exemple de résurgence. Ici, un peu à l'est de Camprieu, le ruisseau du Bonheur perfore le Causse et disparaît dans un tunnel naturel. On le retrouve à l'air libre au fond de l'Aven de Balset mais il se tord vers le sud pour disparaître à nouveau sous terre. Le ruisseau parcourt en sinuant plus de 10 km de galeries souterraines. Mais à 700 m à l'horizontale de sa perte, il resurgit ! Les parois du canyon qui l'enserre démultiplient le son de ses flots et ajoutent à ses grondements des vibrations acoustiques proches d'un mugissement phénoménal. Ce n'est plus le Bonheur tranquille, c'est le tumultueux Bramabiau.

  • Camprieu
    Camprieu - nathalie.thomas
    Histoire

    Camprieu

    Au XIXe siècle, les rues du village étaient animées toute l'année par un petit peuple d'artisans, d'ouvriers et de commerçants, qui vivaient dans ces humbles maisons de montagne, propices à l'élevage. Camprieu comptait donc : 2 cordonniers, 6 sabotiers, 2 vanniers, 1 menuisier, 2 charrons, 2 maréchaux ferrants, 1 minotier, 2 tailleurs de pierres, une verrerie, une scierie, une laiterie, deux épiceries, mercerie et quincaillerie et une boutique pour les dames à l'enseigne « modes et robes ». Il y avait également une cave qui fabriqua du Roquefort jusqu'en 1932, un hôtel et une auberge.
  • L'Abbaye de Notre-Dame-du-Bonheur
    L'Abbaye de Notre-Dame-du-Bonheur - nathalie.thomas
    Histoire

    Notre-Dame-du Bonheur

    Ce monastère roman fut bâti au XIe et XIIe siècle par le riche seigneur de Roquefeuil et Mandagout, dans la noble intention d'en faire un « hôpital pour les pauvres ». Il accorda aux religieux la jouissance des fruits et des revenus du terroir. Pour cela, les villageois des alentours étaient redevables de moutons, de porcs, de volailles, de vin et de fromage. Le seigneur tirait aussi des redevances de pacage des troupeaux transhumants sur son vaste domaine. La voie qui passait par cette tourbière reliait le Languedoc au Gévaudan. Une cloche de tourmente de 200 kg sonnait dans le brouillard et les bourrasques de neige pour signaler ce lieu aux marchands, colporteurs, chemineaux, paysans... Il y avait 6 chanoines dont le dernier fut obligé de partir à la Révolution. L'association de sauvegarde de l'Abbaye Notre-Dame du Bonheur » œuvre à sa restauration.
  • Roitelet huppé
    Roitelet huppé - Bruno.Descaves
    Faune

    Le roitelet huppé

    La traversée du bois peut vous donner l'occasion d'entendre le timide zézaiement du roitelet huppé, inféodé aux résineux. Mais savez-vous d'où vient son nom ?
    Son nom latin est Régulus régulus, le petit roi. A l'origine de la tradition celtique, le plus petit oiseau est le druide du monde aviaire. Dans la langue celte bretonnante et galloise du premier siècle, un même mot désigne le druide et le roitelet.
    Une deuxième raison de porter de titre ? Quand il est amoureux, le roitelet huppé dresse les plumes dorées soulignées de noir qu'il a sur la tête, à la manière d'une petite couronne.

  • Le Pompidou
    Le Pompidou - nathalie.thomas
    Histoire

    Le Pompidou

    Le Pompidou, comme Saint-Roman de Tousque, doit son développement à sa situation sur la corniche des Cévennes. Cette ancienne piste muletière connut, à partir du XVIIe siècle, un important trafic commercial de charrois muletiers montant, du midi vers le Gévaudan, le sel, le vin ou encore le poisson séché, redescendant des hautes terres céréales et étoffes, et servant à exporter la soie et les châtaignes des Cévennes. On y voit encore deux bâtiments, anciennement auberge et relais de poste, où l'on changeait les chevaux d'attelage, "le Cheval blanc" et le "Chapeau rouge".
  • Col de Tartabissac
    Col de Tartabissac - nathalie.thomas
    Agriculture

    Petits bâtiments

    Les petits bâtiments que l’on voit ça et là sont des jasses, bergeries d'autrefois (de « jas » : endroit où la bête dort, qui a donné « gît », « ci-gît »). Il y en avait au moins vingt entre Tartabissac et Bézuc. Des beaux jours jusqu'au 6 décembre, les bêtes y dormaient et on montait les garder la journée. Un vieux dicton dit : « Pas de bêtes dans les châtaigniers avant le 6 de l’hiver ». Le 6 décembre était la date de la foire de Florac où l’on vendait les châtaignes. Aujourd’hui, Bézuc sert de bergerie à 200 brebis, huit mois de l’année.

Description

Départ de L’Espérou

Jour 1 :
L’Espérou, Camprieu, Lanuéjols, Le Rozier, gorges de la Jonte, Meyrueis .
Possibilité de rallonger votre itinéraire après Le Rozier par les gorges du Tarn, La Malène, La Parade et Meyrueis.

Jour 2 :
Meyrueis, Fraissinet de Fourques, Les Vanels, Vébron, Solpérière, le Pompidou, St-André de Valborgne, col du Pas, Valleraugue.
Possibilité de rallonger votre itinéraire après St-André de Valborgne par Cabrillac, mont Aigoual, L’Espérou puis Valleraugue.

Jour 3 :
Valleraugue, Les Plantiers, Saumane, L’Estréchure, Lasalle, Colognac, St-Roman de Codière, Sumène puis Le Vigan.
Possibilité de rallonger votre itinéraire après St-Roman de Codière par St-Martial, St-André de Majencoules, Le Rey puis Le Vigan.

Jour 4 :
Le Vigan, le col du Minier, Dourbies, Trèves, Camprieu, L’Espérou.
Possibilité de rallonger votre itinéraire après Trèves par Cantobre, Revens, Lanuéjols, Camprieu, L’Espérou.
  • Départ : L'Espérou
  • Arrivée : L'Espérou
  • Communes traversées : Arphy, Aulas, Avèze, Bassurels, Bréau-Mars, Colognac, Cros, Dourbies, Fraissinet-de-Fourques, Gatuzières, Hures-la-Parade, Lanuéjols, Lasalle, Le Pompidou, Le Rozier, Les Plantiers, L'Estréchure, Le Vigan, Meyrueis, Peyreleau, Saint-André-de-Majencoules, Saint-André-de-Valborgne, Saint-André-de-Vézines, Saint-Julien-de-la-Nef, Saint-Pierre-des-Tripiers, Saint-Roman-de-Codières, Saint-Sauveur-Camprieu, Saumane, Soudorgues, Sumène, Trèves, Val-d'Aigoual, Vebron et Veyreau

Météo


Recommandations

Avant de vous engager sur un circuit, vérifiez qu'il est adapté à votre activité et à votre niveau. Respectez le code de la route et les autres usagers ; contrôlez votre vitesse et trajectoire. Faites en sorte d'être vu, et en groupe, privilégiez la file indienne. N'oubliez pas que le temps change vite en montagne. Pensez à emporter de l'eau en quantité suffisante. Bonne route.

Où dormir ou se restaurer : www.sudcevennes.com

Lieux de renseignement

Maison du tourisme et du Parc national des Cévennes, La Serreyrède

Col de la Serreyrède, 30570 Val d'Aigoual

https://www.sudcevennes.commaisondelaigoual@sudcevennes.com04 67 82 64 67

La Maison de l'Aigoual abrite l'office de tourisme Mont Aigoual Causses Cévennes et la maison du Parc national. C'est un espace d’accueil, d'information et de sensibilisation sur le Parc national des Cévennes et ses actions, sur l'offre de découverte et d'animation ainsi que les règles à adopter en cœur de Parc.
Sur place : expositions temporaires, animations au départ du site et boutique

En savoir plus
Accessibilité :
Accessible aux personnes à mobilité réduite sur les trois niveaux du bâtiment (ascenseur)

Maison du tourisme et du Parc national, Florac

Place de l'ancienne gare, N106, 48400 Florac-trois-rivières

https://www.cevennes-gorges-du-tarn.cominfo@cevennes-parcnational.fr04 66 45 01 14
La Maison du tourisme et du Parc national des Cévennes est installée dans le bâtiment renové de l'ancienne gare en bordure de la N106. C'est un espace , d’accueil, d'information et de sensibilisation sur l'offre de découverte du territoire, ainsi que sur les règles à adopter en cœur de Parc, mutualisé entre les équipes de l'office de tourisme et du Parc.
Une expo interactive présente le Parc national des Cévennes et ses actions. 

Sur place :  Une boutique, librairie découverte et  produits siglés PNC.
Ouvert toute l'année (se renseigner sur les jours et horaires en saison hivernale).
En savoir plus

Office de tourisme Mont Aigoual Causses Cévennes, Lasalle

Centre Viala, rue de la Place, 30460 Lasalle

https://www.sudcevennes.comlasalle@sudcevennes.com04 66 85 27 27

Les relais d'information sont des offices de tourisme ou sites partenaires du Parc national des Cévennes, qui ont pour mission l'information et la sensibilisation sur l'offre de découverte et d'animations ainsi que les règles à adopter en cœur de Parc. 

Ouvert toute l'année (se renseigner pour les jours et horaires d'ouverture en période hivernale)

En savoir plus

Office de tourisme Mont Aigoual Causses Cévennes, Valleraugue

7 quartier des Horts, 30570 Valleraugue

https://www.sudcevennes.comvalleraugue@sudcevennes.com04 67 64 82 15

Les relais d'information sont des offices de tourisme partenaires du Parc national des Cévennes, qui ont pour mission l'information et la sensibilisation sur l'offre de découverte et d'animations ainsi que les règles à adopter en cœur de Parc. 

Ouvert toute l'année (se renseigner pour les jours et horaires d'ouverture en période hivernale)

En savoir plus

Office de tourisme Sud Cévennes, Le Vigan

Maison de pays, place du Marché, BP 21, 30120 Le Vigan

https://sudcevennes.com/contact@sudcevennes.com04 67 81 01 72

Les relais d'information sont des offices de tourisme ou sites partenaires du Parc national des Cévennes, qui ont pour mission l'information et la sensibilisation sur l'offre de découverte et d'animations ainsi que les règles à adopter en cœur de Parc. 

Ouvert toute l'année (se renseigner pour les jours et horaires d'ouverture en période hivernale)

En savoir plus

Accès routiers et parkings

Au départ de Montpellier, suivre Ganges et Valleraugue par la D 986 jusqu’à L’Espérou. Parking dans le village.

Stationnement :

Parking dans le village

Source

CC Causses Aigoual Cévennes Terres Solidaireshttp://www.caussesaigoualcevennes.fr/
Parc national des Cévenneshttp://www.cevennes-parcnational.fr/
Pôle Nature Aigoual

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