Le tour du mont Aigoual en 4 jours - jour 1
Gorges de la Jonte
Gorges de la Jonte - Béatrice Galzin
Dourbies

1. Le tour du mont Aigoual en 4 jours - jour 1

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Après la fraîcheur de la forêt de l’Aigoual, place au monde aride du Causse puis vient la re-montée des gorges de la Jonte jusqu’au charmant village de Meyrueis.
Sur la ligne du partage des eaux, votre route bascule sur le versant océanique. Les paysages changent dès la sortie de la forêt de l’Aigoual en se dirigeant vers le plateau du causse Noir. Votre itinéraire plonge dans des gorges profondes pour longer la rivière de la Jonte.

Les 33 patrimoines à découvrir

  • Village de l'Espérou
    Village de l'Espérou - Béatrice Galzin
    Histoire

    L'Espérou

    Le village de L’Espérou se situe à la jonction entre les communes de Dourbies et de Valleraugue. Il est traversé par une draille de transhumance, voie de circulation des bergers avec leurs troupeaux lors des estives. Comme beaucoup de villages gardois, deux lieux de cultes, l’un catholique, l’autre protestant, se font face. Les alentours du village bénéficient d’un espace varié propice aux activités de pleine nature et aux manifestations sportives.

  • Faune

    Le Mont Aigoual

    Le mont Aigoual est un sommet situé dans le Sud du Massif central, à la limite entre les départements du Gard et de la Lozère. Il culmine à 1 565 mètres d'altitude. Cela en fait le point culminant du Gard et le second point le plus haut des cevennes après le sommet de Finiels situé dans le mont Lozère
  • Histoire

    Georges Fabre

    Polytechnicien, sorti major de sa promotion de l’École forestière de Nancy, le forestier Georges Fabre va pendant trente ans consacrer son énergie aux reboisements des montagnes de la Lozère et du Gard, dans le but de stabiliser les sols mais aussi de fournir du travail à une population qui était toute entière condamnée à l’exode rural. Il est à l’initiative de la construction de l’Observatoire de l’Aigoual en 1894. En s’associant au Club cévenol et au Club alpin français, il a engagé les prémices d’un « tourisme patrimonial » (création du Grand Hôtel de l’Aigoual, construction d’un abri et installation d’une table d’orientation au sommet de l’Aigoual, etc.) qui se perpétue aujourd’hui.

  • La Serreyrède
    La Serreyrède - nathalie.thomas
    Eau

    Frontière climatique

    Le col constitue aussi une frontière climatique. Quand le versant atlantique, sous vent d'ouest dominant, est arrosé par les pluies assez réparties dans l'année, le versant méditerranéen, plus sec et chaud, oppose au vent de sud-est (le « marin ») qui souffle parfois, une barrière massive obligeant l'air humide à s'élever brusquement. L'eau des nuages se condense alors, ce qui donne parfois lieu aux « épisodes cévenols », où des trombes d'eau s'abattent (600 mm en 24h) provoquant des crues catastrophiques. L'Aigoual, Mt Aigualis, le pluvieux (A. Bernard) porte bien son nom ! Après la Savoie, c'est l'endroit le plus arrosé de France.
  • Ligne de partage des eaux
    Ligne de partage des eaux - nathalie.thomas
    Géologie

    La ligne de partage des eaux

    Le relief actuel crée une frontière entre Atlantique et Méditerranée : selon le versant, les eaux coulent vers la mer ou vers l'océan. Ceci est dû au soulèvement du seuil Cévenol, provoqué par l'activité de la faille des Cévennes longeant le Languedoc. Ce seuil marque la frontière géographique par le contraste entre le versant nord-ouest, verdoyant au relief atténué, et le versant sud-et, abrupt où l'érosion est toujours puissante vers des altitudes rapidement très basses en Languedoc.
  • Tulipes sauvages
    Tulipes sauvages - Gaël Karczewski
    Milieu naturel

    A la lisière

    Cette clairière appartient aux milieux ouverts. Ces milieux lumineux abritent de nombreuses espèces (fleurs, papillons sauterelles…) Certaines d’entre-elles sont même spécifiques aux lisières, « interfaces » entre forêts et clairières. Ainsi la préservation de milieux ouverts, en régression sur le massif, constitue un enjeu important pour la biodiversité.

  • Maison forestière de la Serreyrède
    Maison forestière de la Serreyrède - © Jacques de Joly
    Agriculture

    La Serreyrède

    Avant 1861, la maison au col de la Serreyrède est habitée par deux familles de paysans. Ils avaient quelques bêtes et cultivaient un jardin potager, dont on retrouve les terrasses au dessus de la piste de la Caumette. À partir de 1861 la ferme est habitée par un garde forestier. Ce n’est qu’en 1883 qu’elle est rachetée par les Eaux et Forêts pour en faire une maison forestière. Ce fut d’ailleurs l’un des quartiers généraux du forestier George Fabre lors du reboisement de l’Aigoual. Aujourd’hui, le Parc national des Cévennes, l’Office du Tourisme et l’association « Terres d’Aigoual » se sont associés pour faire revivre la Serreyrède, avec l’aide de la Communauté de Communes Causses Aigoual Cévennes – Terres solidaires.

  • Boutique des producteurs
    Boutique des producteurs - © Nathalie Thomas
    Agriculture

    Association "Terres d'Aigoual"

    Le Parc national des Cévennes loue une partie du bâtiment à l'association  permettant aux agriculteurs locaux d'écouler leurs produits en vente directe. Elle regroupe des agriculteurs souhaitant mieux valoriser leur production et partager leur savoir faire. Ils ont envie aussi de faire partager leur vision de l'agriculture:

    - qualité dans leurs productions,

    - exploitation de taille humaine,

    - entraide.

    Venez découvrir leurs produits !

     

  • La chouette de tengmalm
    La chouette de tengmalm - Gaël.Karczewski
    Faune

    La chouette de Tengmalm

    Les loges de pic abandonnées sont une aubaine pour de petits mammifères et d’autres oiseaux comme la chouette de Tengmalm. Une chouette nordique venue s'installer à huit cent mètres d’altitude. Discrète, elle se cantonne au cœur des massifs forestiers. Elle est repérable à son chant sonore et doux en mars. Pour favoriser le maintien de cette espèce, le Parc national des Cévennes et l'Office national des forêts préservent les arbres à loges des coupes et la vieille forêt.
  • Histoire

    Du taillis à la futaie de hêtres

    Balise n° 1
    Vers 1850, avant le reboisement, les cévenols  utilisent massivement la ressource en bois pour le chauffage et l’industrie, notamment dans les filatures. Peu à peu, ne subsistent que quelques taillis de hêtre, coupés tous les 25 à 40 ans. De plus, le pâturage de dizaines de milliers de brebis réduit encore le tapis herbacé. Ce couvert végétal très fragilisé subit aussi le flot d’importantes précipitations : les épisodes cévenols. C’est dans ce contexte que va commencer le long travail des forestiers. Pour diminuer les risques et réinstaller un couvert forestier durable, la première technique possible est de partir de l’existant, et de convertir les taillis « ruinés » en futaies.

  • Milieu naturel

    Futaie irrégulière

    Ce peuplement forestier comporte des arbres très divers par leur diamètre, leur hauteur et leur âge. Les essences sont mélangées : le sapin domine, mais le hêtre est aussi présent, ainsi que le sorbier des oiseleurs et l’alisier blanc. On parle dans ce cas d’une « futaie irrégulière ». Cette orientation forestière a plusieurs intérêts : pérennité du couvert forestier, résistance à l’érosion des sols, meilleure résistance vis-à-vis des tempêtes ou des attaques de parasites, régularité de la production… Dans la petite clairière sur la gauche du sentier, avec la lumière qui arrive au sol, la régénération naturelle du hêtre et du sapin s’installe : le renouvellement de la forêt est assuré.

  • Savoir-faire

    Forêt de production

    Balise n° 2
    Une autre technique pour obtenir un couvert forestier pérenne est la plantation ou le semis. Ce travail s’opère soit sur terrain nu, soit dans les peuplements existants. Lors des programmes de reboisement, la tâche fut gigantesque, nécessitant 900 000 journées de travail, la plantation de 60 millions de résineux et 7 millions de feuillus, et le semis de 38 tonnes de graines ! L’épicéa et les pins, qui supportent la plantation en pleine lumière et poussent assez vite, furent largement utilisés. Le sapin a été préféré sous couvert forestier.

  • Drosera rotundifolia
    Drosera rotundifolia - © Bruno Descaves
    Milieu naturel

    Molière du Trévezel

    Balise n° 3
    Une tourbière est un matelas de matière végétale, peu ou pas décomposée du fait de l’accumulation d’eau et de l’acidité du sol sous climat froid. Ce milieu humide n’a pratiquement pas changé depuis plusieurs siècles. Appelés autrefois molières, soulages, sagnes ou fangas, ces espaces ont longtemps été dénigrés. Souvent « assainis », on comprend aujourd’hui tout l’intérêt de leur conservation. Les tourbières accueillent de nombreuses espèces plus ou moins spécifiques, comme cette petite plante carnivore, la droséra.

  • Pic noir mâle
    Pic noir mâle - © Jean-Pierre Malafosse
    Histoire

    Tourbière et jardin d'acclimatation

    Balise n°4
    Cette tourbière a été le lieu d’expérimentations et de recherches menées par Charles Flahault. Étudiant la répartition géographique des espèces, il s’intéressait à ce qui était alors appelé « l’acclimatation » (adaptation aux conditions environnementales locales). Il a ainsi tenté d’introduire 200 plants de 40 espèces non indigènes sur la molière du Trévezel, comme cela était fait dans les arboretums pour les essences d’arbres. L'histoire et le fonctionnement de la tourbière sont détaillés sur le panneau.

  • L'Abbaye de Notre-Dame-du-Bonheur
    L'Abbaye de Notre-Dame-du-Bonheur - nathalie.thomas
    Histoire

    Notre-Dame-du Bonheur

    Ce monastère roman fut bâti au XIe et XIIe siècle par le riche seigneur de Roquefeuil et Mandagout, dans la noble intention d'en faire un « hôpital pour les pauvres ». Il accorda aux religieux la jouissance des fruits et des revenus du terroir. Pour cela, les villageois des alentours étaient redevables de moutons, de porcs, de volailles, de vin et de fromage. Le seigneur tirait aussi des redevances de pacage des troupeaux transhumants sur son vaste domaine. La voie qui passait par cette tourbière reliait le Languedoc au Gévaudan. Une cloche de tourmente de 200 kg sonnait dans le brouillard et les bourrasques de neige pour signaler ce lieu aux marchands, colporteurs, chemineaux, paysans... Il y avait 6 chanoines dont le dernier fut obligé de partir à la Révolution. L'association de sauvegarde de l'Abbaye Notre-Dame du Bonheur » œuvre à sa restauration.
  • Roitelet huppé
    Roitelet huppé - Bruno.Descaves
    Faune

    Le roitelet huppé

    La traversée du bois peut vous donner l'occasion d'entendre le timide zézaiement du roitelet huppé, inféodé aux résineux. Mais savez-vous d'où vient son nom ?
    Son nom latin est Régulus régulus, le petit roi. A l'origine de la tradition celtique, le plus petit oiseau est le druide du monde aviaire. Dans la langue celte bretonnante et galloise du premier siècle, un même mot désigne le druide et le roitelet.
    Une deuxième raison de porter de titre ? Quand il est amoureux, le roitelet huppé dresse les plumes dorées soulignées de noir qu'il a sur la tête, à la manière d'une petite couronne.

  • Sous bois du Trévezel
    Sous bois du Trévezel - Béatrice Galzin
    Milieu naturel

    La forêt de l'Aigoual

    « Aigoual, Forêt d’Exception »
    L’Office national des forêts, gestionnaire des forêts publiques, a lancé en 2013 la démarche « Aigoual, Forêt d’Exception », dont l’objectif est de valoriser le patrimoine forestier, naturel et culturel du massif. L’ONF souhaite ainsi mettre en avant les différentes facettes de la gestion multifonctionnelle : production, protection et accueil du public. Un des axes forts de cette démarche, complémentaire des autres initiatives portées par les partenaires locaux, consiste à rénover l’accueil et la découverte de la forêt.
  • La fougère aigle
    La fougère aigle - Béatrice Galzin
    Milieu naturel

    La vie cachée de la forêt

    La forêt s’élève vers la lumière tandis qu’au sol, profitant de l'ombrage, les mousses s’étendent. Coussins moelleux, tapis, vieilles souches d’arbres, elles épousent toutes les éminences du sol. Pour l'œil, ce doux feutrage vert est une réussite et un sous-bois sans mousses ne serait pas digne de ce nom. La légende dit qu'elles indiquent le nord ... C'est faux !
    Les mousses signalent un degré d'hygrométrie, protégeant le sol du dessèchement en retenant l'eau de la moindre rosée. Elles préparent des poches d’humus pour les futures locataires herbacées et graminées. Elles adorent l'humidité des troncs d'arbres aussi, et c'est ainsi qu'elles peuvent s'y développer, sur leur face la plus exposée aux pluies dominantes.
  • Zone humide
    Zone humide - Béatrice Galzin
    Eau

    Zone humide

    Écoute ! On entend de l’eau !
    Au-dessus du chemin, l’eau s’écoule doucement... C’est une zone humide, un espace fragile à protéger. La tourbière est constituée de joncs, de laîches et de nombreuses mousses, comme la sphaigne. Une grande quantité d’insectes y logent, comme le criquet ensanglanté et des libellules, ainsi que la grenouille rousse. Ici, si nous ne faisons pas de bruit, nous pouvons entrevoir des biches et d’autres animaux qui viennent se rafraîchir…
  • Perte du Bonheur
    Perte du Bonheur - nathalie.thomas
    Eau

    Le ruisseau du Bonheur

    Le site de Bramabiau est un exemple de résurgence. Ici, un peu à l'est de Camprieu, le ruisseau du Bonheur perfore le Causse et disparaît dans un tunnel naturel. On le retrouve à l'air libre au fond de l'Aven de Balset mais il se tord vers le sud pour disparaître à nouveau sous terre. Le ruisseau parcourt en sinuant plus de 10 km de galeries souterraines. Mais à 700 m à l'horizontale de sa perte, il resurgit ! Les parois du canyon qui l'enserre démultiplient le son de ses flots et ajoutent à ses grondements des vibrations acoustiques proches d'un mugissement phénoménal. Ce n'est plus le Bonheur tranquille, c'est le tumultueux Bramabiau.

  • Col de la croix de fer
    Col de la croix de fer - nelly Carel
    Histoire

    Col de la Croix de Fer

    Au col de la Croix de Fer, croisement stratégique de plusieurs voies, une auberge-relais d’affenage accueillait les voyageurs. Cette magnifique ruine avec ses deux voûtes imposantes était aussi une importante ferme, propriété du baron de Roquedols. Elle se situe à la limite des communes de Meyrueis et de St Sauveur-Camprieu sur le tracé du « Camin Ferrat » et de la route Royale. Au temps des persécutions religieuses, le prédicant François Vivens* organisait des assemblées protestantes clandestines dans le vallon juste en contrebas des bâtiments.  (*Vivens a été tué en 1692, 10 ans avant la guerre des Camisards)
  • La Pierre Plantée
    La Pierre Plantée - Béatrice Galzin
    Histoire

    Pierre plantée

    Depuis les temps anciens, tout au long du Camin Ferrat se dressent des pierres, bornes directionnelles signalant un carrefour. Elles marquaient surtout la limite des territoires entre deux paroisses. Depuis la création des départements en 1790,  elles jalonnent les limites entre Gard et Lozère.
  • Le pic épeiche
    Le pic épeiche - Régis Descamps
    Faune

    Pic épeiche (Dendrocopos major)

    Un pic épeiche tambourine sur du bois creux et cela résonne de loin, plus fort qu'un chant d'oiseau. Ni chant, ni cri, ce bruit est produit par des coups de becs répétés à très grande vitesse. Tambouriner n'est pas lié à la recherche de nourriture, ni au creusement d'une loge. Il semble que ce soit un acte de communication sociale à l'approche de la période de reproduction. Après, cela reste une activité sonore de marquage de territoire. Le bec des pics est particulièrement résistant aux chocs et pousse continuellement pour compenser son usure. Ces chocs violents contre le bois sont amortis par une ossature crânienne épaisse parfaitement adaptée à ce travail de percussionniste des troncs. Sur l'avant du crâne, entre celui-ci et le bec, le pic est équipé d'un véritable amortisseur formé par un coussin souple et cartilagineux.
  • Montjardin, le hameau
    Montjardin, le hameau - Béatrice Galzin
    Histoire

    Le hameau de Montjardin

    Le sous-sol est ici plein de minerais de toutes sortes qui furent exploités à diverses époques mais jamais les filons  n’ont été abondants au point de pérenniser leur exploitation.
    Le village et les alentours de Montjardin ont vécu épisodiquement au rythme des mines de plomb, de zinc, de cuivre pyriteux et d'argent. En 1778, un berger découvre un filon d'argent à Montjardin. Il est exploité quelques temps puis abandonné. En 1908, la société minière et métallurgique de Villemagne rouvre l'exploitation, en même temps que d'autres, dans tout secteur. La galerie de Montjardin est longue de 450 m. C'est une période active et plus de 400 mineurs sont alors employés sur l'ensemble de la concession. Elle ferme définitivement en 1932 et le village des mineurs, près de Montjardin, est aujourd'hui un centre de vacances.
  • Capluc
    Capluc - NT
    Histoire

    Capluc

    Capluc fut jadis un point de défense et d’observation avec un château aujourd’hui disparu, comme d’ailleurs de nombreuses maisons du village. Quelques-unes ont été rénovées depuis l’ouverture d’une piste carrossable montant jusqu’au hameau. Le nom de Capluc dériverait de l’association de deux mots cap et luz qui signifieraient tête et lumière, symbolisant l’endroit où brillent les premiers rayons du soleil levant.

  • Capluc et son rocher
    Capluc et son rocher - NT
    Agriculture

    Capluc et ses terrasses

    À la sortie de Capluc, on se rend compte de l’activité humaine dans ce site qui semble à première vue totalement stérile. Ce versant exposé au sud, protégé par les hautes falaises de dolomie était entièrement cultivé grâce à des terrasses (céréales, fruitiers, vigne). Les conditions thermiques sont ici tellement favorables qu’on y trouve la végétation méditerranéennes la plus septentrionale de la région (frêne méditerranéen, jasmin, érable de Montpellier, chêne vert…).

  • Les corniches de la Jonte
    Les corniches de la Jonte - nathalie.thomas
    Paysage

    Balcon du vertige

    Il mérite bien son nom puisqu’il surplombe de près de 400 m le lit de la Jonte. C’est le seul lieu de la promenade d’où l’on a une vue aussi époustouflante sur les gorges. En face le causse Noir avec au premier plan un ensemble rocheux tout fissuré, le ranc del Pater, sur lequel persiste quelques pans de murs de l’ermitage Saint-Michel (ancien château de Montorsier). Sur sa droite, une haute falaise rectangulaire, le roc Fabié. En se penchant, on voit de l’amont vers l’aval les villages de La Caze et du Truel et sous nos pieds le Belvédère des vautours, site ouvert depuis 1998, lieu retraçant l’histoire des vautours.
  • Le vautour moine
    Le vautour moine - nathalie.thomas
    Faune

    Les vautours

    Vous vous trouvez à proximité du site historique de la réintroduction du vautour fauve qui démarra en 1982. Depuis, ont été réintroduits le vautour moine (1992) et le gypaète barbu (2012). Seul le percnoptère est revenu spontanément en 1986. Nicheur en 1997, cette espèce reste rare et très localisé dans notre région. Sur le pourtour du bassin méditerranéen la présence des vautour est liée à l’élevage ovin et à la mortalité disponible dans les troupeaux.

  • Sanctuaire du Roc Saint-Gervais
    Sanctuaire du Roc Saint-Gervais - nathalie.thomas
    Histoire

    Le sanctuaire du Roc Saint-Gervais

    Selon Philippe Chambon, « cette minuscule chapelle est dédiée aux Saints Gervais et Protais. Elle est de style roman mais a subi de très nombreux remaniements. Le chevet semble remonter au début de la période romane (XIe siècle). La nef, en gradin, suivant la pente du rocher, est plus tardive. Ce sanctuaire a certainement pour origine une place forte, érigée au Moyen-Age, entourée d’une chapelle, d ‘un cimetière et de quelques maisons dont on peut voir encore les vestiges entre les rochers. Depuis la création du village des Douzes, les défunts de ce hameau sont inhumés au cimetière attenant à la chapelle. Ils sont portés à bout de bras vers leur dernière demeure par la famille et les amis. Chaque premier dimanche de juillet, un pèlerinage a lieu où les agriculteurs viennent bénir leurs troupeaux et leurs récoltes.
  • Fontaine Saint-Martin
    Fontaine Saint-Martin - nathalie.thomas
    Eau

    Fontaine Saint-Martin

    Les causses sont de vrais fromages de gruyère. Les cavités résultent de l’action de l’eau qui pénètre dans les profondeurs de la terre grâce à la porosité de la roche et aux fissures. Elle creuse chimiquement par l’intermédiaire du gaz carbonique qu’elle contient et forme des réseaux de grottes ou avens que l’on peut visiter aujourd’hui.
    Les sources que l'on rencontre sont une autre conséquence des phénomènes karstiques. L’eau qui jaillit de ces orifices est bloquée dans son infiltration par de minces couches d’argile imperméable noyées dans la masse de calcaire.

  • Terrasses sur Meyrueis
    Terrasses sur Meyrueis - © Nathalie Thomas
    Agriculture

    Terrasse

    Tout au long de la montée, vous découvrirez d'anciennes terrasses abandonnées. Vous verrez quelques pieds de vigne qui ont persisté après l'abandon de la viticulture locale. Elles témoignent qu'autour des hameaux et des villages, les versants étaient cultivés et plantés d'arbres fruitiers et de vigne. Ces terrasses étaient la seule possibilité pour les habitants de la vallée d'avoir des zones planes, à sol profond, propices à la culture.

  • Meyrueis
    Meyrueis - ©Nathalie Thomas
    Histoire

    Le rocher du château

    Selon une affirmation invérifiable datant du XVIIe siècle, le général romain Caius Marius aurait fait élever un castrum sur le rocher dominant le village en 101 avant Jésus-Christ. Cependant, les premiers écrits ayant trait à la cité datent du XIe siècle et évoquent la présence du château abritant la famille Bermont. Il passera successivement aux Anduze, aux Roquefeuil, puis aux Armagnac, avant d’échoir à Jeanne d’Albret, reine de Navarre.

  • Le centre de Meyrueis et sa tour
    Le centre de Meyrueis et sa tour - Béatrice Galzin
    Architecture

    Le village de Meyrueis

    La situation géographique de Meyrueis, bourg lové entre le massif de l’Aigoual, le causse Noir et le causse Méjean, est remarquable. Le « Camin Ferrat » franchit ici la Jonte. Les pèlerins et les troupeaux transhumants faisaient halte au village avant de poursuivre leur chemin. De nombreux marchands fréquentaient ses importantes foires. Flânez dans les ruelles et replongez-vous dans le passé florissant de la belle époque. Des demeures bourgeoises cossues aux places de marché, tout parle encore de la vie passée ! La laine des brebis des plateaux était tissée ici, la soie y était filée. La vie économique était intense.  Au XVIIe siècle, Meyrueis devint un haut lieu de la confection de chapeaux. Vers 1860, 17 chapelleries s’activaient à la fabrication de chapeaux pour alimenter le Languedoc et la Provence ! Des beaux chapeaux faits en feutre de laine et bourrette de soie d’une qualité exceptionnelle ! Éteinte vers 1920, cette activité a laissé place au tourisme qui, de nos jours, anime la cité.

Description

À L’Espérou, direction Camprieu par le D 986 ;
1 - Après Camprieu continuer sur la D 986, direction Meyrueis puis tourner à gauche à Lanuéjols par la D 263.
2 – À Lanuéjols, au niveau du rond point, prendre  la D 47 sur 180 m (direction Trèves), puis à droite, direction Le Rozier par la D 28 puis la D 29.
3 – Au Rozier, prendre à droite par la D 996 jusqu’à Meyrueis.

Possibilité de rallonger votre itinéraire après Le Rozier par les gorges du Tarn, La Malène, puis montée sur le causse Méjean par La Parade et redescente sur Meyrueis.
  • Départ : L'Espérou
  • Arrivée : Meyrueis
  • Communes traversées : Dourbies, Val-d'Aigoual, Saint-Sauveur-Camprieu, Lanuéjols, Saint-André-de-Vézines, Veyreau, Peyreleau, Le Rozier, Saint-Pierre-des-Tripiers, Hures-la-Parade et Meyrueis

Météo


Profil altimétrique


Recommandations

Avant de vous engager sur un circuit, vérifiez qu'il est adapté à votre activité et à votre niveau. Respectez le code de la route et les autres usagers ; contrôlez votre vitesse et trajectoire. Faites en sorte d'être vu, et en groupe, privilégiez la file indienne. N'oubliez pas que le temps change vite en montagne. Pensez à emporter de l'eau en quantité suffisante. Bonne route.

Ou dormir ou se restaurer : www.sudcevennes.com

Accès routiers et parkings

Au départ de Valleraugue, prendre la D 986 jusqu’à L’Espérou. Parking dans le village.

Stationnement :

Parking dans le village

Source

CC Causses Aigoual Cévennes Terres Solidaireshttp://www.caussesaigoualcevennes.fr/
Parc national des Cévenneshttp://www.cevennes-parcnational.fr/

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