Le tour du mont Aigoual en 4 jours - jour 2
Vue sur le Fageas
Vue sur le Fageas - béatrice Galzin
Meyrueis

2. Le tour du mont Aigoual en 4 jours - jour 2

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Aujourd’hui, ambiance plus aride, entre les contreforts du causse Méjean et le petit causse de l’Hospitalet, avant de rejoindre les vallées schisteuses, les fameuses vallées cévenoles…
Après une longue montée, descente paisible jusqu’aux Vanels, avant de remonter sur la Can de l’Hospitalet. Là, les Cévennes se déploient devant vous en une succession de montagnes bleutées, à perte de vue jusqu’aux Alpes…

Les 34 patrimoines à découvrir

  • Meyrueis
    Meyrueis - ©Nathalie Thomas
    Histoire

    Le rocher du château

    Selon une affirmation invérifiable datant du XVIIe siècle, le général romain Caius Marius aurait fait élever un castrum sur le rocher dominant le village en 101 avant Jésus-Christ. Cependant, les premiers écrits ayant trait à la cité datent du XIe siècle et évoquent la présence du château abritant la famille Bermont. Il passera successivement aux Anduze, aux Roquefeuil, puis aux Armagnac, avant d’échoir à Jeanne d’Albret, reine de Navarre.

  • Le centre de Meyrueis et sa tour
    Le centre de Meyrueis et sa tour - Béatrice Galzin
    Architecture

    Le village de Meyrueis

    La situation géographique de Meyrueis, bourg lové entre le massif de l’Aigoual, le causse Noir et le causse Méjean, est remarquable. Le « Camin Ferrat » franchit ici la Jonte. Les pèlerins et les troupeaux transhumants faisaient halte au village avant de poursuivre leur chemin. De nombreux marchands fréquentaient ses importantes foires. Flânez dans les ruelles et replongez-vous dans le passé florissant de la belle époque. Des demeures bourgeoises cossues aux places de marché, tout parle encore de la vie passée ! La laine des brebis des plateaux était tissée ici, la soie y était filée. La vie économique était intense.  Au XVIIe siècle, Meyrueis devint un haut lieu de la confection de chapeaux. Vers 1860, 17 chapelleries s’activaient à la fabrication de chapeaux pour alimenter le Languedoc et la Provence ! Des beaux chapeaux faits en feutre de laine et bourrette de soie d’une qualité exceptionnelle ! Éteinte vers 1920, cette activité a laissé place au tourisme qui, de nos jours, anime la cité.
  • Terrasses sur Meyrueis
    Terrasses sur Meyrueis - © Nathalie Thomas
    Agriculture

    Terrasse

    Tout au long de la montée, vous découvrirez d'anciennes terrasses abandonnées. Vous verrez quelques pieds de vigne qui ont persisté après l'abandon de la viticulture locale. Elles témoignent qu'autour des hameaux et des villages, les versants étaient cultivés et plantés d'arbres fruitiers et de vigne. Ces terrasses étaient la seule possibilité pour les habitants de la vallée d'avoir des zones planes, à sol profond, propices à la culture.

  • Le serre de Pradal
    Le serre de Pradal - OT Gorges du Tarn Causses & Cévennes nc
    Géologie

    Serre et valat

    Ce sont deux mots occitans. Le premier désigne une crête en dos d’âne et dentelée. Le second désigne pour sa part un fossé, une tranchée et par extentions une vallée. Dans sa partie haute, Le parcours se déroule sur un serre.
  • Le Tarnon à Vébron
    Le Tarnon à Vébron - nathalie.thomas
    Histoire

    Les crues

    Les crues peuvent être spectaculaires, comme celle de 1900, décrite par Louis Tessier, instituteur à Saint-Roman, en vacances dans son village natal. "... vers midi, l'atmosphère se charge de nuages noirâtres... Vers 19 heures, l'orage se dirige vers le Nord et bientôt tous les points de l'horizon sont illuminés par la foudre… Une pluie diluvienne s'abat sur la terre... À minuit, au milieu d'une obscurité profonde mais illuminée par la foudre, l'alarme retentit... Dès le matin, de terribles nouvelles circulent. Le vieux moulin de Vébron a été rasé par les eaux et les six membres de la famille Goût ont disparu dans les flots... Le moulin d'Astié est rasé et tous les ponts sont démantelés... On croit rêver quand on pense que ces beaux rivages ne sont plus que ruines et désolations...". (P. Grime)

  • L'eglise de Vébron
    L'eglise de Vébron - © CC Florac Sud Lozère
    Architecture

    Vébron

    Avec environ 200 habitants, Vébron s'étend de la vallée du Tarnon jusqu'au causse Méjean. Le village possède école, temple et commerces. Il accueille chaque été le Festival international du film vidéo parrainé jusqu'en 2014 par Bernadette Lafont. Au centre du village, la place vous attend pour une petite pause.

  • Blason de Vébron
    Blason de Vébron - Florac - Sud Lozère
    Faune

    Le castor

    Peut-être aurez-vous la chance, en longeant le Tarnon, d’y voir à la tombée de la nuit ou à la pointe du jour nager un castor (1 m de longueur avec la queue, pour 15 à 30 kg). Un œil attentif peut découvrir certains indices qui renseignent sur sa présence. Il vit dans un terrier creusé dans la berge de la rivière, dont l’entrée est sous l’eau. Le jour, il s'y tient au sec dans une « chambre ». Du celte latinisé, biber, ou du languedocien, bebrou, il a donné son nom au Vébron. D'ailleurs, le blason de Vébron reprend l'image du castor.

  • Frêne commun
    Frêne commun - Nathalie Thomas
    Flore

    Les frênes

    Les frênes qui bordent le chemin affectionnent les lieux frais et humides. Plantés par les hommes le long des chemins, les rameaux, coupés à la fin de l’été, constituaient un complément de fourrage pour le bétail.

  • Descente sous Les Crottes
    Descente sous Les Crottes - nathalie.thomas
    Géologie

    Schiste, calcaire ou granite

    Depuis la piste, on distingue les hameaux implantés à flanc de vallée, au pied de la Can : Roumassel, le Crouzet, le Crémat, le Masbonnet. Ces hameaux possèdent des terres qui montent depuis la vallée jusqu'au plateau incluant ainsi châtaigneraies, pâturages et terres céréalières. Après Bézuc, on passe tantôt sur des terrains schisteux caractérisés par les genêts et les fougères, tantôt sur des terrains calcaires auxquels la présence de la grande carline est liée. Dans un pré, au-delà de la hêtraie, on remarque des blocs de granit issus d’un filon qui relie l’Aigoual au mont Lozère. Les rochers ruiniformes sur le plateau ont été façonnés par l’eau qui s’infiltre dans les fractures de la roche et dissout la dolomie qui les compose.
  • Vue sur La Can depuis le col de Tartabisac
    Vue sur La Can depuis le col de Tartabisac - nathalie.thomas
    Géologie

    Zone de contact

    Au col de Tartabisac, la limite entre les deux roches est nette, avec à gauche le plateau calcaire, et à droite une colline de schiste. Les deux roches sont mises en contact par faille. Une couche de grès très humide se trouve au niveau des prés à la base des calcaires. C'est là que ressortent les eaux qui se sont infiltrées à travers l'épaisseur de la Can.
  • Source du Moulin
    Source du Moulin - nathalie.thomas
    Eau

    L’eau

    Sur le plateau, l’adduction d’eau n’a été réalisée qu’en 1975. Avant, même l’hiver, il fallait conduire les bêtes à la lavogne (cuvette naturelle étanchéifiée par de l'argile) pour les faire boire. Aux Crottes, deux citernes placées sous les bâtiments récupéraient l’eau de pluie des toits  par un système de cheneaux et de gouttières : l’une, accessible par une sorte de puits depuis l’habitation, l’autre, de 2500 litres, accessible depuis la bergerie. En descendant sous les Crottes, on passe un captage de la source dont le fort débit ne doit pas être étranger à l’installation de la ferme juste au-dessus.

  • Col de Tartabissac
    Col de Tartabissac - nathalie.thomas
    Agriculture

    Petits bâtiments

    Les petits bâtiments que l’on voit ça et là sont des jasses, bergeries d'autrefois (de « jas » : endroit où la bête dort, qui a donné « gît », « ci-gît »). Il y en avait au moins vingt entre Tartabissac et Bézuc. Des beaux jours jusqu'au 6 décembre, les bêtes y dormaient et on montait les garder la journée. Un vieux dicton dit : « Pas de bêtes dans les châtaigniers avant le 6 de l’hiver ». Le 6 décembre était la date de la foire de Florac où l’on vendait les châtaignes. Aujourd’hui, Bézuc sert de bergerie à 200 brebis, huit mois de l’année.
  • Le Pompidou
    Le Pompidou - nathalie.thomas
    Histoire

    Le Pompidou

    Le Pompidou, comme Saint-Roman de Tousque, doit son développement à sa situation sur la corniche des Cévennes. Cette ancienne piste muletière connut, à partir du XVIIe siècle, un important trafic commercial de charrois muletiers montant, du midi vers le Gévaudan, le sel, le vin ou encore le poisson séché, redescendant des hautes terres céréales et étoffes, et servant à exporter la soie et les châtaignes des Cévennes. On y voit encore deux bâtiments, anciennement auberge et relais de poste, où l'on changeait les chevaux d'attelage, "le Cheval blanc" et le "Chapeau rouge".
  • Le château du Folhaquier
    Le château du Folhaquier - Nathalie Thomas
    Architecture

    Les châteaux médiévaux

    Très près du village de St-André de Valborgne, se dressent sur le bord d’une falaise les restes du castrum de la Fare, qui daterait du XIIe siècle, château de défense dont il ne reste qu’un pan de mur de la tour. Les ruines au-dessous témoignent de l’importance du lieu. Les archives parlent d’un puits, d’une citerne, d’un pont-levis, mais sur le site, il ne reste rien. Sur l’éperon suivant, le château du Folhaquier domine majestueusement. Les transformations au fil des siècles et des propriétaires ont dessiné le hameau comme nous le voyons aujourd’hui. La période de la sériciculture a fortement influencé le paysage pour accueillir l’arbre d’or, le mûrier.
  • Les ruines du château de la Fare
    Les ruines du château de la Fare - capri’ces des Cévennes
    Histoire

    Château de la Fare

    Après de multiples combats avec le château du Folhaquier, il ne reste aujourd’hui que ce pan de mur de ce gros château médiéval du seigneur de la Fare. Elevé au sommet d’un mamelon de schiste, il est isolé de tous les côtés par des abrupts. L’ancien village était fortifié et se situait juste au-dessous de ce pan de mur.
  • le château de Nogaret
    le château de Nogaret - Sabine Keller
    Architecture

    Château de Nogaret

    Construit au XIIe siècle, le château de Nogaret était situé sur la seule route qui reliait Saint-André-de-Valborgne au Pompidou. Il aurait été édifié pour servir de place forte et défendre la vallée Borgne. Incendié en 1628 lors de la guerre entre le duc de Rohan et Louis XIII, puis en 1704 par les Camisards, il fut reconstruit dans le courant du 17e siècle. Cette propriété privée appartient toujours à la famille de Manoel de Nogaret.
    « Ce petit château est l'un des plus beaux exemples de ces maisons fortes édifiées à la fin du Moyen-Âge par des petits seigneurs locaux, désirant s'affranchir, symboliquement au moins, de la tutelle des grands féodaux. » (Isabelle Darnas - Les châteaux médiévaux en Cévennes).
  • Vignoble et terroir

    Polyculture Cévenol

    Les paysages cévenols sont des paysages de moyennes montagnes qui sont le résultat de trois millénaires d’activités agropastorales.Vous avez face à vous un paysage typiquement issu de l'activité agro pastorales cévenol. Vous observerez des murs en pierres sèches qui retiennent la terre pour les besoins de l'agriculture ainsi qu'une retenue d'eau pour l'irrigation des vergers et des champs.
  • © Béatrice Galzin
    Géologie

    Traces de géants

    Des « marmites de géant » se sont formées dans la roche au bas de la cascade : de telles cavités aux formes arrondies et régulières se forment seulement dans les cours d’eau rapides. Elles résultent du frottement répété de galets piégés dans un creux et entraînés par des courants tourbillonnants.
  • © Béatrice Galzin
    Histoire

    Quartier des tanneurs

    Le quartier de la Calquière tire son nom de celui des fosses dans lesquelles les tanneurs faisaient tremper les peaux avec de la chaux qui se dit cauç ou calç en occitan. Tout au long du Gardon on trouvait des tanneries car son eau acide favorisait un bon rinçage des peaux, indispensable pour des produits de qualité.
  • © Béatrice Galzin
    Histoire

    L'âge de la soie

    À partir du XIXe siècle, l’industrie de la soie se développe dans les Cévennes : les tanneries cèdent alors la place à des filatures. L’eau y servait non seulement à traiter les cocons de vers à soie (ébouillantés pour préparer la soie) mais aussi à entraîner les machines à filer (système à vapeur). Dans la seconde moitié du XIXe siècle des maladies ont largement fait chuter la production de soie, qui fut soumise à la concurrence des soies étrangères puis à celle des soies artificielles. L’activité s’éteignit en 1965.
  • © Béatrice Galzin
    Eau

    Une source, cinq fontaines

    Cette fontaine est l’une des cinq fontaines publiques de Saint-André, toutes alimentées par la même source (son eau est donc la même que celle de la Fontaine du Griffon). Avant l’installation de l’eau courante, elles étaient bien plus nombreuses sur ce côté du quai.
  • Le village de St André de Valborgne
    Le village de St André de Valborgne - Béatrice Galzin
    Architecture

    Le village de St André de Valborgne

    En se promenant le long des quais qui surplombent la rivière, les belles maisons bourgeoises de l’époque florissante de la soie se dévoilent encore. En cherchant un peu, d’anciennes filatures ou bâtiments industriels dédiés à la sériciculture se dessinent encore dans le paysage. Un peu plus bas, en face du château du XVIe,  écoutez l’histoire racontée par Bernadette Lafont sur les épopées des camisards dans les années 1702. En remontant sur la place, désaltérez-vous à la fontaine et osez pousser la porte de l’église de l’époque romane (XIIe siècle)…
  • © Béatrice Galzin
    Eau

    Les gardonnades

    Si le village profite de l’eau qu’apporte le Gardon, il doit aussi supporter ses épisodiques sautes d’humeur. Des précipitations abondantes peuvent rapidement enfler son cours. C’est souvent à l’automne que le torrent déborde de son lit. Les crues les plus importantes peuvent avoir des conséquences dramatiques, tant sur le plan matériel qu’humain. Beaucoup se souviennent encore des crues de septembre 1958 et 2002, qui causèrent de nombreux dégâts.
  • Fontaine du Griffon
    Fontaine du Griffon - © Béatrice Galzin
    Eau

    A boire!

    Réputée pour sa pureté, l’eau de la fontaine du Griffon étanchera sans problème la soif du promeneur. Autrefois, elle servait non seulement d’eau de boisson, mais tout le quartier venait y puiser de quoi cuisiner, laver le linge, se laver, arroser ses plantes… Lieu d’approvisionnement, la fontaine était aussi un lieu de rencontre important dans la vie du village.
  • © Béatrice Galzin
    Agriculture

    Bien alimentés

    Les jardins cévenols sont desservis par des beals (sortes de petits canaux) qui acheminent l’eau de rivières ou de sources vers les terres cultivées. Ils sont généralement aménagés en bancels, c’est-à-dire en terrasses. En retenant la terre, les murets permettent d’obtenir des parcelles planes, avec un sol plus profond, dans lequel l’eau s’infiltre et persiste plus longtemps.
  • Calade
    Calade - © Béatrice Galzin
    Architecture

    Deux en un

    Ce chemin empierré qui grimpe est une « calade » et calada. Celle-ci sert non seulement de chemin mais aussi de ruisseau, permettant l’évacuation de l’eau par temps de pluie. Attention lors d’averses : le chemin devient  glissant…
  • Bergeronnette des ruisseaux
    Bergeronnette des ruisseaux - © Régis Descamps
    Faune

    Poissons et compagnie

    Sur ses berges, un bel oiseau blanc, gris et noir : la bergeronnette grise arpente les rives à la recherche d’insectes, en hochant sa longue queue. Plus colorée, la Bergeronnette des ruisseaux la côtoie souvent. Le Cincle plongeur, quant à lui, ressemble à un merle à la poitrine ornée d’une grosse tache blanche. Il disparaît souvent sous l’eau, pour y chasser des larves d’insectes. Les truites, qui se délectent des mêmes proies sont présentes dans le Gardon et font le bonheur des pêcheurs.
  • © Béatrice Galzin
    Histoire

    Au courant

    Les habitants du village l’étaient dès 1919. La petite cabane qui ne paie pas de mine de l’autre côté du ruisseau abritait une petite turbine alimentée par un beal. Installée par un particulier, M. Teston, son fonctionnement permettait d’alimenter une ampoule par foyer.
  • Les ruines d'Aygue Bernesse
    Les ruines d'Aygue Bernesse - Nathalie Thomas
    Architecture

    L’habitat cévenol

    Les maisons occupaient généralement le centre de la zone cultivée ; bâties en schiste, elles étaient hautes et étroites comme pour économiser le sol plat nécessaire aux cultures. Quand il devenait nécessaire d'agrandir, soit on surélevait le bâtiment existant, soit on ajoutait une aile parallèle aux courbes de niveaux. Quant aux hameaux, ils étaient toujours construits à proximité d'un point d'eau mais souvent à mi-pente car les fonds de vallées sont sensibles aux crues brutales et peu accessibles. L’exposition par rapport au soleil n’était pas déterminante dans le choix du lieu.
  • Pie-grièche écorcheur
    Pie-grièche écorcheur - Descamps Régis
    Faune

    Levez les yeux !

    En forêt, les fauvettes pitchous (noires, ventre bordeaux) accompagnent vos efforts en sifflant du haut des buissons de genêts. Vous pourrez aussi croiser leur cousine, la fauvette passerinette beaucoup plus colorée (ventre orangé) où les traquets.
    Les crêtes accueillent deux espèces d’oiseaux rares, protégées en France et dans la communauté européenne : la pie-grièche écorcheur et le hibou grand-duc. D’autres espèces protégées intéressantes telles que le faucon d’Eléonore et le merle de roche peuvent être observées sur le site.

  • Forêt domaniale de l'Aigoual
    Forêt domaniale de l'Aigoual - © A. GRIFFON - Dpt30
    Flore

    Forêt d'Exception

    La forêt domaniale de l'Aigoual (Gard et Lozère) est engagée depuis 2013 dans la démarche nationale Forêt d'Exception®, qui vise à "distinguer des projets territoriaux rassemblant des acteurs locaux engagés dans une démarche d'excellence autour d'un patrimoine aux valeurs particulièrement affirmées". La forêt a obtenu ce label en 2019.

    Les forêts engagées dans la démarche Forêt d'Exception ont vocation à servir d'exemple, également de lieu d'expérimentation, en matière de gestion multifonctionnelle, durable et concertée. Elles doivent également être intégrées à leur territoire et servir de leviers du développement économique local.

    La forêt domaniale de l'Aigoual présente une superficie de 16 124 hectares. La ligne de crête reliant le Mont Aigoual, le col de la Serreyrède, l’Espérou, le col de la Lusette, le col du Minier, le pic de St Guiral constitue la ligne de partage des eaux entre celles qui s'écoulent vers l'Atlantique et celles qui rejoignent la Méditerranée.

  • Montée au dessus de Valleraugue
    Montée au dessus de Valleraugue - © Michel Monnot
    Flore

    Étage méditerranéen

    Le début de l'itinéraire chemine à l'étage du chêne vert. Ce dernier occupe normalement le versant méditerranéen où il abonde jusqu'à 500 m. Ici il a été supprimé au profit de terrasses de culture. De part et d'autre du chemin bordé de hauts murs et muni de marches qui accèdent à des jardins, on voit ces terrasses maintenant envahies ou plantées de résineux. Présents également, la bruyère arborescente et l'arbousier sont, comme le chêne vert, des espèces typiquement méditerranéennes. Les plantes de cet étage sont xérophiles, c'est-à-dire, qu'elles recherchent les milieux secs auxquels elles sont bien adaptées grâce à leurs feuilles réduites et vernissées qui limitent l'évaporation de l'eau.

  • Valleraugue
    Valleraugue - nathalie.thomas
    Histoire

    1703

    À Valleraugue, dans le passé, il était interdit d'exporter des châtaignes lors de famines ou de périodes troublées. En 1783, pendant la guerre des Camisards, afin de couper les vivres aux insurgés aidés par la population, une circulaire enjoint aux habitants de transporter leurs châtaignes et céréales dans des villages. Les marchandises sont surveillées, les habitants ne gardant que quinze jours de réserves.

  • Valleraugue
    Valleraugue - nathalie.thomas
    Histoire

    Valleraugue

    Valleraugue viendrait de "vallis eraugia", la vallée de l'Hérault. Avec 7 834 hectares, cette commune s'étend de la vallée de l'Hérault au sommet de l'Aigoual. Située sur une voie de communication importante entre les garrigues et le haut pays, Valleraugue a compté jusqu'à 4 192 habitants en 1851. Voici à peine un siècle, en 1907, l'abbé Fesquet écrit dans sa monographie sur le village: " La population n'est plus que de 2 500 âmes. Il fut un temps où il était difficile de se loger, dit une délibération municipale de 1773. De nos jours, les logements abondent....". Au recensement de 2007, la population s'élève à 1 081 habitants.


Description

De Meyrueis, D 996 direction col de Perjuret, puis descente sur Fraissinet de Fourques, Les Vanels. Aux Vanels, continuer par la D 907 jusqu’à Salgas ;
1 - À Salgas prendre à droite la D 49, par la petite route à Solpérière.
2 - Arrivés sur le plateau, tournez à droite, direction Le Pompidou par la D 9 .
3 - Au Pompidou, prendre à droite la D 61 puis la D 10 jusqu’à St-André de Valborgne.
4 - Traverser le village et continuer sur la D 10 en passant par les cols de l’Espinas et du Pas, et descendre sur Valleraugue.

Possibilité de rallonger votre itinéraire après St-André de Valborgne par Cabrillac, mont Aigoual, L’Espérou puis Valleraugue.
  • Départ : Meyrueis
  • Arrivée : Valleraugue
  • Communes traversées : Meyrueis, Gatuzières, Fraissinet-de-Fourques, Vebron, Le Pompidou, Bassurels, Saint-André-de-Valborgne, Les Plantiers et Val-d'Aigoual

Météo


Profil altimétrique


Recommandations

Avant de vous engager sur un circuit, vérifiez qu'il est adapté à votre activité et à votre niveau. Respectez le code de la route et les autres usagers ; contrôlez votre vitesse et trajectoire. Faites en sorte d'être vu, et en groupe, privilégiez la file indienne. N'oubliez pas que le temps change vite en montagne. Pensez à emporter de l'eau en quantité suffisante. Bonne route.

Ou dormir ou se restaurer : www.sudcevennes.com

Source

CC Causses Aigoual Cévennes Terres Solidaireshttp://www.caussesaigoualcevennes.fr/
Parc national des Cévenneshttp://www.cevennes-parcnational.fr/
Pôle Nature Aigoual

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