
Les cascades d'Orgon - Escapades à vélo
Les 17 patrimoines à découvrir
- Faune
Le Mont Aigoual
Le mont Aigoual est un sommet situé dans le Sud du Massif central, à la limite entre les départements du Gard et de la Lozère. Il culmine à 1 565 mètres d'altitude. Cela en fait le point culminant du Gard et le second point le plus haut des cevennes après le sommet de Finiels situé dans le mont Lozère le gardien du troupeau : le Patou - Magali Ruas PastoralismeLa transhumance et la grande draille
Au mois de juin, quelque 10 000 brebis montent en estive sur l'ensemble du massif de l'Aigoual. Plusieurs troupeaux traversent encore l'Espérou en utilisant la « grande draille ». Provenant des basses plaines et des vallées, les brebis transhument encore à pied, parées de pompons et de colliers pour rejoindre les pâturages d’altitude. Le retour vers la mi-septembre se fait plus discret. Au-delà de l'aspect culturel, la poursuite de ce déplacement millénaire permet de maintenir les milieux "ouverts" ou espaces non boisés, conservant la diversité des paysages et la vie sauvage de ces plateaux. La Fête de la Transhumance, qui a lieu chaque année mi-juin, permet de découvrir les traditions autour de l'activité pastorale.- Eau
La ligne de partage des eaux
La ligne de partage des eaux traverse le village de l’Espérou. Cette limite naturelle est aussi la frontière entre les deux communes de Val d’Aigoual et Dourbies. La pluie qui tombe et ruisselle sur le versant de Valleraugue continue son chemin jusqu’à la Méditerranée. L’eau qui s’écoule vers Doubies ne suit pas le même itinéraire et finit sa course dans l’océan… © Gaël Karczewski Savoir-faireLe métier de forestier
Le forestier est un sylviculteur, c’est-à-dire qu’il cultive la forêt pour qu’elle soit vigoureuse et en bonne santé. A tous les stades de la vie des arbres, il intervient pour favoriser ou pour contrarier l’évolution naturelle, en fonction des objectifs qu’il s’est fixé. Il est parfois amené à protéger une espèce momentanément dominée par des végétaux concurrents : ainsi, il dégagera des semis de hêtres menacés par les ronces ou de jeunes sapins. Lorsqu’une futaie parvient à maturité, vers 70 ans, le forestier veille à la fructification pour permettre un afflux de lumière et une floraison abondante…© Mathieu Baconnet Milieu naturelLa futaie sur souche
Le hêtre se régénère très facilement en formant une cépée, c’est-à-dire un ensemble de tiges groupées sur une même souche : un mode d’exploitation très pratiqué autrefois pour fournir du bois de chauffage. Sur le versant nord de la montagne d’Aulas, les forestiers ont converti ces anciens taillis en futaie sur souche : ces arbres au fût droit ont régulièrement fourni du bois d’œuvre destiné à l’emballage (cagettes). Depuis la fermeture de ces entreprises, le hêtre n’est plus valorisé qu’en bois de chauffage.© Philippe Raichaud FloreDe la graine à l'arbre
Étant riches en huile, la plupart des graines sont dévorées pendant l’hiver par des animaux affamés : écureuils, mulots, sangliers, geais, pinsons… Les graines encore au sol au printemps suivant peuvent commencer leur germination.feuille de hêtre - © Emilien Herault FloreDe la fleur au fruit...
Le hêtre est un arbre monoïque, c’est-à-dire que les fleurs mâles et femelles sont distinctes mais portées par le même individu. La floraison intervient en avril et mai, et ce sont les insectes qui transportent les cellules reproductrices mâles, le pollen, vers les cellules femelles. Après la pollinisation, la fleur produit des graines enfermées dans des cupules ligneuses hérissées : les faînes. Tous les trois à cinq ans, en automne, le hêtre adulte disperse des milliers de graines.©B.Jauré FloreLa Hetraie
Le Parc national des Cévennes, c'est un joyau de nature. L'eau, l'air et le ciel sont d'une grande pureté. Ce territoire d'exception offre une diversité de paysages, de faune et de flore absolument inégalée mais aussi un patrimoine culturel qui porte partout la trace de l'homme. Classé réserve de Biosphère de l'Unesco (1985), le Parc national des Cévennes bénéficie d'une protection depuis 1970.lobaria - © Bruno Descaves Milieu naturelUne forêt ancienne
Certaines espèces, telles le lichen Lobaria pulmonaria, au développement très lent, sont de bonnes indicatrices de l’ancienneté d’une forêt. Par ailleurs, certaines espèces de la flore herbacée, comme par exemple les luzules, sont nettement plus abondantes dans les forêts anciennes que dans les forêts récentes.© M Nègre (1923) Milieu naturelLe versant sud
Au cours des siècles précédents, ce versant sud de la montagne d’Aulas a été défriché pour servir de pâturage, laissant par endroit la roche à nu. A la fin du XIXe siècle, les forestiers ont planté sur ces pentes des épicéas. Ces arbres pionniers ont petit à petit reconstitué un sol forestier et, sous leur ombre, des sapins ont été plantés et des graines de hêtres sont venues germer. Les forestiers accompagnent ce peuplement vers une futaie mélangée de hêtres et de sapins.©B.Jauré HistoireLes Cascades d'Orgon
La vallée du Coudoulous, très sauvage et accidentée, abrite dans sa partie supérieure le site réputé des cascades de l'Orgon qui se trouve face à vous, dont la plus importante des cascades mesure 35m. La passerelle surplombe les cascades et offre une vue « plongeante »sur la vallée.Saxifrage de Prost - © Bruno Descaves FloreSaxifrage de Prost (Saxifraga prostii)
Dans l'environnement rocailleux des cascades, on peut observer le saxifrage de Prost, espèce endémique des Cévennes, c'est-à-dire vivant exclusivement dans un endroit donné et pas ailleurs. Il est aussi appelé « casse-roche ». Il ressemble à une plante grasse avec de gros coussinets et des fleurs blanches. (Martine Teulon)
Aiguille de sapin - © Yves Maccagno FloreL'épicéa commun (Picea abies)
Ici, la forêt se compose essentiellement de résineux et plus particulièrement d'épicéas. Les aiguilles de l'épicéa sont disposées en spirales autour du rameau et ressemblent à une queue de renard. Celles du sapin sont étalées à plat, de part et d'autre du rameau, sur deux rangs de chaque côté, et ressemblent à une queue de castor. Les aiguilles de l'épicéa commun sont vertes sur les deux faces et piquantes au bout. Celles du sapin blanc sont vertes dessus mais striées de deux lignes blanches dessous et non piquantes. (Martine Teulon)
La hêtraie - N Thomas FloreVégétation étagée
Le sentier s’étire de 700 à 1250 m d'altitude et permet d'observer les changements de végétation au fur et à mesure de l'ascension. Des étages de végétation ont été définis en fonction de l'altitude et portent le nom de l'espèce végétale dominante.
Le premier étage est celui du chêne vert et s'arrête à 500 m environ. Il est présent surtout sur les sols schisteux ou calcaire. Puis, suit l'étage des chênes à feuilles caduc et du châtaignier, compris entre 500 et 900 m. Au-dessus de 1000 m et jusqu'à 1500 m, on trouve l'étage du hêtre ; on arrive dans la forêt domaniale de l'Aigoual. Le dernier étage de végétation, au-delà de 1500 m, est une zone non boisée et ne concerne qu'un cercle restreint autour du sommet de l'Aigoual.Le col du Minier - N Thomas HistoireMaisons forestières
En arrivant à la route forestière, vous l’empruntez à gauche ; sur la droite, se trouvait la maison forestière du Minier. De nombreuses maisons forestières parsemaient les montagnes, les gardes forestiers y vivaient avec leur famille. L'isolement était difficile à supporter et les enfants, en âge d'être scolarisés, devaient partir en pension. Petit à petit ces maisons isolées ont été laissées à l'abandon et les gardes vivent maintenant dans les villages.©B.Jauré HistoireLa Dourbie
Rivière de 71,9 km de longueur elle prend sa source dans le massif du Lingas au sud du mont Aigoual sur la commune d'Arphy (Gard), à 1 301 m d'altitude, entre les deux cols de Montals et Col de Giralenque.
Les Gorges de la Dourbie s'étagent entre 360 m et 850 m d'altitude et comportent de nombreux sites classés : Cantobre, chapelles à Nant, des grottes, des falaises, des chaos ruiniformes et des résurgences. Dourbies est le départ d'une route pittoresque le long de ces gorges sauvages.Village de l'Espérou - Béatrice Galzin HistoireL'Espérou
Le village de L’Espérou se situe à la jonction entre les communes de Dourbies et de Valleraugue. Il est traversé par une draille de transhumance, voie de circulation des bergers avec leurs troupeaux lors des estives. Comme beaucoup de villages gardois, deux lieux de cultes, l’un catholique, l’autre protestant, se font face. Les alentours du village bénéficient d’un espace varié propice aux activités de pleine nature et aux manifestations sportives.
Description
1) Au col de la Broue, retour sur L’Espérou par la D48n en passant par le col du Minier, puis la D986a.
- Départ : L’Espérou
- Arrivée : L’Espérou
- Communes traversées : Dourbies, Val-d'Aigoual, Arphy et Bréau-Mars
Météo
Profil altimétrique
Recommandations
Accès routiers et parkings
Stationnement :
Source
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