
1. Sur les pas des gens d'ici (jour 1)
Une vraie balade à travers les buis et les roches de calcaire. Descente sur le bourg de Trèves, faites un petit détour pour découvrir les ruelles et le pont qui enjambe le Trévezel. Puis attaquez la montée jusqu’au col, avant de redescendre sur l’ancienne route qui surplombe la Dourbie.
Les 12 patrimoines à découvrir
Montjardin, le hameau - Béatrice Galzin HistoireLe hameau de Montjardin
Le sous-sol est ici plein de minerais de toutes sortes qui furent exploités à diverses époques mais jamais les filons n’ont été abondants au point de pérenniser leur exploitation.
Le village et les alentours de Montjardin ont vécu épisodiquement au rythme des mines de plomb, de zinc, de cuivre pyriteux et d'argent. En 1778, un berger découvre un filon d'argent à Montjardin. Il est exploité quelques temps puis abandonné. En 1908, la société minière et métallurgique de Villemagne rouvre l'exploitation, en même temps que d'autres, dans tout secteur. La galerie de Montjardin est longue de 450 m. C'est une période active et plus de 400 mineurs sont alors employés sur l'ensemble de la concession. Elle ferme définitivement en 1932 et le village des mineurs, près de Montjardin, est aujourd'hui un centre de vacances.La barre rocheuse - Michel Monnot GéologieLe Trévezel
Vous êtes sur la bordure ouest du massif de l'Aigoual dont on aperçoit les vastes pentes boisées. En regardant vers le sud-ouest, vous vous trouvez face à une zone de contact géologique entre le plateau calcaire du causse Noir et le massif granitique du Suquet. Entre les deux on peut voir la profonde rainure formée par les eaux vives du Trévezel. Un petit causse, installé au pied du Suquet, loge le hameau de Comeiras dont parle le roman "La caverne des pestiférés" de Jean Carrière.Le château - Béatrice Galzin HistoireEspinassous et son château
Voici le plateau d'Espinassous et son château datant du XVe siècle. Il n'a plus qu'une seule tour car la seconde à fait comme l'âne, elle aurait roulé dans le ravin au bord duquel elle se dressait.
La cour du château est magnifique avec ses anciennes dépendances agricoles que l'on voit à travers le portail, du bord du chemin. Ces bâtiments sont caractéristiques de l’architecture caussenarde : lourdes toitures de lauzes calcaire, façades flanquées de contreforts, ouvertures étroites, réalisées dans les voûtes en berceau brisé.
Le hameau se trouve dans une plaine agricole en bordure de falaise.La place du village - Béatrice Galzin HistoireTrèves
Du Chasséen (Baume Lairoux, la Verrière....), Tabrî, le "village près de l'eau", Ibère, passage commercial entre Gabales et la Côte avec les Volques Arécomiques, orné d'un pont en bois par les Romains, occupé par les Wisigoths ariens, puis les Francs nicéens, est détruit par les Musulmans vers 730. Renaissance Carolingienne avec le pont roman puis fidélité aux rois de France qui lui vaut sa charte consulaire du XIVe siècle et la cloche sur l'église restée catholique. Trèves a des chènevières au XVIIe siècle où les toiles de chanvre alimentent les draperies de Lodève. Sa fromagerie de bleus de brebis, sa mine de plomb argentifère et ses faïsses d'amandiers et de lentilles appartiennent au passé. Reste le Pétassou. (M MOULINIER, historien)Trèves - nathalie.thomas HistoireTrèves
La place était un cimetière antique. Trèves viendrait du gaulois trebo, village pour certains, déesse des eaux celtique pour d'autres. Ou peut-être de trivium qui signifiait carrefour... C'est d'ailleurs une voie antique importante qui passe sur le pont roman du Trévezel, restauré au XVIIIe siècle. Une autre hypothèse est possible si on se réfère au dictionnaire de Boissier de Sauvages (1820), pour qui Treva ou Trebo définit en occitan les revenants et les fantômes. Vous serez peut être tentés par cette version, quand vous connaîtrez l'histoire de la grotte du Pas de Joulié décrite plus loin ! (B. Mathieu)
Buis - © Nathalie Thomas Savoir-faireLe buis (Buxus)
Le buis et l'homme, une histoire relationnelle ! Avec l'amplification de l'élevage, la chênaie primitive s'ouvre et le buis s'installe partout, résistant à la dent du mouton. L'homme lui découvre une qualité majeure: fragmenté avant d'être épandu sur la terre, cette litière protège les plants potagers de la sécheresse et du gel. Ses feuilles suppléent à l'insuffisance de paille pour l'engrais des terres labourables. En 1818, un arrêté préfectoral gardois s'inquiète du défrichement abusif de la buxaie et de son arrachage désordonné, sans outil adéquat. On rencontre des mules chargées d'énormes fagots, jusque vers 1910, quand la chimie prend le relais... (B. Mathieu)
© Valère Marsaudon GéologieGéologie à ciel ouvert
Pendant l'ère primaire, se sont formés granites et schistes, qui constituent le socle des Cévennes et des Causses. Ce socle aplani par l'érosion fut recouvert par une mer où se sont accumulés, des sédiments calcaires. Sur les reliefs, l'érosion a provoqué l'élimination de la couverture sédimentaire alors que sur des zones affaissées, comme les Causses, les dépôts calcaires se sont maintenus. Depuis, les cours d'eau ont entaillé le calcaire toujours plus profondément et ce creusement se poursuit encore de nos jours.Anémone pulsatille - © Olivier Prohin Milieu naturelUne pelouse calcaire
Cette pelouse de petite dimension est l’un des rares milieux ouverts sur le causse de Canayère. Elle présente un intérêt pour la conservation de certaines fleurs, en particulier l’anémone pulsatille et plusieurs espèces d’orchidées. Pour limiter la dynamique naturelle de fermeture des milieux, un entretien par fauchage est régulièrement effectué.© Fonds Flahault HistoireEspruniers
Ce hameau qui comportait un ensemble conséquent de maisons, a été habité jusque vers 1930. Le lieu sur lequel vous êtes arrêtés était probablement une aire de battage des céréales.Vue sur le Lingas - nathalie.thomas PaysageLes gorges de Dourbies
Le sentier débouche sur les gorges de la Dourbies. Face à vous, la partie occidentale du haut plateau granitique du Lingas rejoint à droite le causse du Larzac, calcaire. Vous apercevez sur la droite, le dôme granitique du Saint-Guiral. Plus près de vous, dans les vallons qui convergent vers la Dourbies, s'étagent les emplacements des anciennes cultures en terrasses, les pâturages, le village implanté en bordure de rivière, dans la partie évasée de la vallée, et enfin la châtaigneraie. Vous pouvez observez sa limite supérieur de répartition qui correspond à sa limite altitudinale de zone (800 m).- Faune
La Dourbie
La Dourbie prend sa source dans le massif du Lingas au sud du mont Aigoual, à 1 301 m d'altitude. Elle coule globalement de l'est vers l'ouest, puis borde le causse du Larzac (au sud-ouest) qu'elle sépare du causse Noir (au nord-est). Elle conflue dans la rivière Tarn rive gauche à Millau (Aveyron), à 357 m d'altitude. Vue sur Dourbies - nathalie.thomas HistoireDourbies
Le village de Dourbies a été édifié sur une crête afin d'utiliser au maximum les terrains les plus plats pour les cultures. Aujourd'hui, l'agriculture ayant périclité dans cette vallée, des champs autrefois cultivés ont été urbanisés et les landes à genêts envahissent de plus en plus l'espace.
Description
Puis suivre « la Poussounyère », « La mare d’Espinassous », « Le Puech », en longeant le château d’Espinassous puis « Le Roch du Regard ».
1 - À Trèves suivre « La Vierge », « le Pas du Coulet » « Sous le Col de Rhodes».
2 - Prendre la route goudronnée D710 pendant 1,100km.
3 - Puis tournez à droite dans le virage, direction « Dourbies » par « Serre de Cade », « Combe étroite », « Roucabie», « La Bourelle », « Las Costes », « La Combe».
- Départ : Lanuéjols
- Arrivée : Dourbies
- Communes traversées : Lanuéjols, Trèves et Dourbies
Météo
Profil altimétrique
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Source
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