Viaduc de Doulovy

La Bruyère à balais (Erica scoparia) ne signale sa discrète floraison au promeneur que par les fines pluies de pollens qu'elle abandonne au moindre contact avec sa ramure. Elle se distingue par ses rameaux glabres (sans poils), tandis que ceux de la bruyère arborescente sont légèrement cotonneux.
La bruyère est également une plante médicinale reconnue et largement utilisée. Elle est principalement consommée sous forme d'infusions ou de décoctions. Cette plante présente de nombreuses propriétés biologiques.

Le quartier des Hauts-Fourneaux, jadis appelé le bois d'Iraille, doit son nom à la présence d'une zone de production de fer. Le haut-fourneau a la forme de deux troncs réunis à leur base. L'ouverture supérieure se nomme le gueulard et la cavité inférieure le creuset. Construit avec des briques réfractaires, il est d'abord rempli de charbon, puis on allume le feu, dont la combustion est activée avec une machine soufflante. Par le gueulard, son introduits alternativement du minerai, du fondant qui facilite la fusion et du charbon. On obtient de la fonte (fer et charbon) qui s'accumule dans le creuset. Une fois plein, on enlève le tampon d'argile qui ferme l'ouverture située dans la partie inférieur et la fonte s'écoule dans des rigoles de sable où elle se refroidit et forme des blocs appelés gueuses.

Autrefois la ligne passait dans l'ancienne cité minière de Gagnières et servait aux transports des produits houillers et métallurgiques. Rattachée à la ligne Alès-Bessèges au niveau de Robiac, elle assurait la liaison entre le Gard et l'Ardèche, et, plus précisément, entre Alès et Paris, via le Teil pour les voyageurs. Démantelée depuis, elle est aujourd'hui devenue une promenade ombragée.