Tumulus de l'Elzière

Les 4 patrimoines à découvrir

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  Histoire

  Le Chambon

  Une histoire mouvementée des appartenances successives : féodales, paroissiales, scolaires et municipales .
  Parmi les parchemins, le plus ancien date du 17 avril 1295. Il évoque la vente du fief du Chambon à Portes . Il reste la propriété du seigneur de Portes jusqu’au XVIIe siècle, ou Sieur Roussel le rachète. Rattaché plus tard à Sénéchas, le Chambon n’est érigé en commune autonome qu’en 1839, avec environ 800 habitants !
  Après d’interminables débats sur l’éloignement des églises alentour, le village possède sa propre église en 1889. Les rues vivent alors au rythme de deux écoles, six cafés, de nombreux artisans et des mineurs de fond. Après la fermeture des mines de charbon dans les années 1950, le village s’est vidé. Aujourd’hui il retrouve un souffle nouveau avec le tourisme vert !

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  Architecture

  La pontière du Vildou

  Les petits ponts de pierres ont depuis longtemps remplacé les passerelles de bois que les crues ne manquaient pas d’emporter chaque année. Souvent réalisés au XVIIIe siècle, ces modestes ouvrages d’art, d’une résistance étonnante, sont de véritables chefs-d’œuvre artistiques et techniques. Inspirés d’un modèle romain, ils sont formés d’une seule arche qui enjambe le cours d’eau, prenant appui de part et d’autre sur les rochers. Aucun pilier central ne vient faire obstacle à l’eau.

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  Paysage

  Point de vue sur le viaduc

  Une table d’orientation, située juste avant le tumulus permet de découvrir les alentours du Chambon, avec son viaduc, ses villages et ses châteaux.

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  Archéologie

  Le tumulus de l’Elzière

  Ce monument date de la fin de l’âge de Bronze et a été réutilisé à l’âge de Fer et au Moyen Âge. Le tertre funéraire (amas de pierres) est de forme circulaire, de 20 mètres de diamètre sur 4 mètres de haut, avec une remarquable structure en gradins. La tombe est située en position centrale, constituée par un caisson. On y a découvert des tessons de poterie qui contenaient peut-être des breuvages et des viandes mais aussi une lame de rasoir décorée et une pointe de flèche en silex. Ce « mobilier » est conservé au musée du Colombier à Alès, installé dans un ancien château du XVIIIe siècle.