
St-André de Valborgne - Vélo route n°12
Profitez ! Ici tout est beau, tout est vrai !
Les 38 patrimoines à découvrir
© Béatrice Galzin EauUne source, cinq fontaines
Cette fontaine est l’une des cinq fontaines publiques de Saint-André, toutes alimentées par la même source (son eau est donc la même que celle de la Fontaine du Griffon). Avant l’installation de l’eau courante, elles étaient bien plus nombreuses sur ce côté du quai.Le village de St André de Valborgne - Béatrice Galzin ArchitectureLe village de St André de Valborgne
En se promenant le long des quais qui surplombent la rivière, les belles maisons bourgeoises de l’époque florissante de la soie se dévoilent encore. En cherchant un peu, d’anciennes filatures ou bâtiments industriels dédiés à la sériciculture se dessinent encore dans le paysage. Un peu plus bas, en face du château du XVIe, écoutez l’histoire racontée par Bernadette Lafont sur les épopées des camisards dans les années 1702. En remontant sur la place, désaltérez-vous à la fontaine et osez pousser la porte de l’église de l’époque romane (XIIe siècle)…© Béatrice Galzin EauLes gardonnades
Si le village profite de l’eau qu’apporte le Gardon, il doit aussi supporter ses épisodiques sautes d’humeur. Des précipitations abondantes peuvent rapidement enfler son cours. C’est souvent à l’automne que le torrent déborde de son lit. Les crues les plus importantes peuvent avoir des conséquences dramatiques, tant sur le plan matériel qu’humain. Beaucoup se souviennent encore des crues de septembre 1958 et 2002, qui causèrent de nombreux dégâts.Fontaine du Griffon - © Béatrice Galzin EauA boire!
Réputée pour sa pureté, l’eau de la fontaine du Griffon étanchera sans problème la soif du promeneur. Autrefois, elle servait non seulement d’eau de boisson, mais tout le quartier venait y puiser de quoi cuisiner, laver le linge, se laver, arroser ses plantes… Lieu d’approvisionnement, la fontaine était aussi un lieu de rencontre important dans la vie du village.© Béatrice Galzin AgricultureBien alimentés
Les jardins cévenols sont desservis par des beals (sortes de petits canaux) qui acheminent l’eau de rivières ou de sources vers les terres cultivées. Ils sont généralement aménagés en bancels, c’est-à-dire en terrasses. En retenant la terre, les murets permettent d’obtenir des parcelles planes, avec un sol plus profond, dans lequel l’eau s’infiltre et persiste plus longtemps.Calade - © Béatrice Galzin ArchitectureDeux en un
Ce chemin empierré qui grimpe est une « calade » et calada. Celle-ci sert non seulement de chemin mais aussi de ruisseau, permettant l’évacuation de l’eau par temps de pluie. Attention lors d’averses : le chemin devient glissant…Bergeronnette des ruisseaux - © Régis Descamps FaunePoissons et compagnie
Sur ses berges, un bel oiseau blanc, gris et noir : la bergeronnette grise arpente les rives à la recherche d’insectes, en hochant sa longue queue. Plus colorée, la Bergeronnette des ruisseaux la côtoie souvent. Le Cincle plongeur, quant à lui, ressemble à un merle à la poitrine ornée d’une grosse tache blanche. Il disparaît souvent sous l’eau, pour y chasser des larves d’insectes. Les truites, qui se délectent des mêmes proies sont présentes dans le Gardon et font le bonheur des pêcheurs.© Béatrice Galzin HistoireAu courant
Les habitants du village l’étaient dès 1919. La petite cabane qui ne paie pas de mine de l’autre côté du ruisseau abritait une petite turbine alimentée par un beal. Installée par un particulier, M. Teston, son fonctionnement permettait d’alimenter une ampoule par foyer.Les ruines d'Aygue Bernesse - Nathalie Thomas ArchitectureL’habitat cévenol
Les maisons occupaient généralement le centre de la zone cultivée ; bâties en schiste, elles étaient hautes et étroites comme pour économiser le sol plat nécessaire aux cultures. Quand il devenait nécessaire d'agrandir, soit on surélevait le bâtiment existant, soit on ajoutait une aile parallèle aux courbes de niveaux. Quant aux hameaux, ils étaient toujours construits à proximité d'un point d'eau mais souvent à mi-pente car les fonds de vallées sont sensibles aux crues brutales et peu accessibles. L’exposition par rapport au soleil n’était pas déterminante dans le choix du lieu.Village de Saumane - Nathalie Thomas HistoireLe village de Saumane
Situé au cœur de la vallée Borgne, Saumane a lourdement souffert lors des conflits entre camisards et troupes royales en 1703. Le village et les hameaux ont été pillés et brûlés, et les villageois déportés. Au 18e et 19e siècles, Saumane resplendit à nouveau avec l’âge d’or de la sériciculture. Deux filatures de soie fonctionnent et le bourg compte environ 500 habitants. Au cours de la Seconde Guerre mondiale, Saumane est un point d’appui de la résistance cévenole.
Aujourd’hui, la population est très dynamique et le village mise sur la découverte de la nature et le tourisme durable.La ravine de la chèvre ou Pisse Cabre - Gabin Lasherme HistoireCabrijoule ou cabrigoule
On trouve des traces toponymiques de cabri dans le conte poids le cadastre de l'époque de 1663 sous la formule « cabrigoule » qui pourrait se traduire par ravine de la chèvre dans son expression occitane.
La crue centenaire du 19 septembre 2020 à Saumane - Gabin Lasherme EauÉpisode cévenol - gardonnade
Le phénomène des crues est récurrent en Cévennes comme en vallée Borgne et des inondations catastrophiques ont tété recensées depuis 1295 notamment en 1790, 1826, 1848, 1890/1891, 1900, 1907, 1958 et 2002. Lors de la dernière crue en date, le 19 septembre 2020, les villages de la vallée Borgne et de celle de Valleraugue ont été très fortement impactés.
La mer est située à une centaine de kilomètres, le vent du sud, le « marin », pousse les nuages chargés d'eau vers les massifs cévenols, et suivant les circonstances, provoquent de très violents orages. Les pentes des montagnes cévenoles sont abruptes et les eaux se déversent dans les ruisseaux. Le Gardon en contrebas grossit impétueusement en quelques heures, en transportant et en arrachant de nombreux matériaux et végétaux.Vue sur l'Estréchure - Nathalie Thomas HistoireChâteau de l'Hom
À l'origine, le nom de L'Hom indique qu'un orme, arbre de justice, était planté devant le bâtiment. La bâtisse, massive, de base carrée, est citée dès 1405. Elle a connu une longue histoire, douloureuse et emblématique des luttes religieuses. Le château devient le siège d’une garnison jusqu’en 1767, puis est acquis par une famille d’industriels, les Teissonnières. Pendant l’été 1944, il sert de siège à l’état-major des FFI (Forces Françaises de l’Intérieur) du Gard et de la basse Lozère sous l’autorité du commandant Audibert.
Plus tard, l’association l’Enfance ouvrière l’acquiert et y organise des colonies de vacances. Au-jourd’hui, il est devenu un camping.Cable de transport de materiaux - Béatrice Galzin HistoireChemins caladés et murs de soutènements
En regardant vos pieds, vous découvrirez, sur les chemins empruntés, les traces de tout ce patrimoine routier ancien. Les calades permettaient de maintenir une route plus confortable et carrossable.
Les murs de soutènement sont réguliers et parfois construits sur des emplacements très abruptes, ou taillés dans la roche. La trace de l’homme est impressionnante.
Après le château de Bussas, sur le bord du chemin, vous trouverez des pneus entassés. Vous pourrez également voir un gros câble. Ce système de câble tendu permettait d’acheminer des matériaux et aussi du bois jusqu’à la route. Lorsque la cargaison y arrivait, il n’était pas rare, qu’entraînée par son poids, elle ait pris une vitesse excessive, le tas de pneus permettait de la stopper.Descente au col de Mercou - © Nathalie Thomas AgricultureDraille
Le chemin rocailleux s'élargit avec des renforts en pierre côté pente qui indiquent qu'il fut emprunté naguère par de grands troupeaux. Cette draille menait de Saint-Jean-du-Gard aux estives de l'Aigoual. Au col du Mercou (570 m), on découvre au nord un panorama sur la corniche des Cévennes. Ce col était un lieu d'échanges et de commerce où se tenait un marché. L'étymologie de ce nom fait référence à Mercure, dieu des voyageurs et du commerce. Melkart, divinité phénicienne, est aussi évoquée : des commerçants sémites ont laissé des traces de leur passage dans l'architecture de vieux ponts protohistoriques. Melkart ou Melquart était la puissance tutélaire de la cité de Tyr, dont le nom en phénicien signifiait « le roi fort », dieu des richesses, de l'industrie et de la navigation. Son culte remonte au Xe s. av. J.C.
Les cachettes huguenotes - Nathalie Thomas HistoireDragons du roi et dragonnade
Les trois quarts des huguenots ont abjuré grâce aux "missionnaires bottés" c'est-à-dire les Dragons. On a appelé « la dra-gonnade", le logement forcé de ces soldats du Roi, chez les huguenots. Ceux-ci sont pillés et maltraités jusqu'à ce qu'ils abjurent. Ils rencontrèrent une singulière résistance lors de la guerre des Camisards (1702 en 1705), durant laquelle 3000 protestants à la chemise blanche défièrent 30000 Dragons rouges. Les Dragons montaient à cheval, avec bottes et sabres de 1,50 m, ce qui n’était pas très pratique dans les petits chemins durant cette véritable guérilla.Le mas de Moina - © Nathalie Thomas HistoireLes caches des prédicants
Dès 1685, la période dite du désert débuta pour les protestants, contraints de vivre leur foi avec des prêches clandestins dans les lieux isolés. Pour le pays de Soudorgues, on peut citer les prédicants Villeméjeanne dit Campan, des Bousquets, Espaze, de la Faux et Grevault du Bedos (mas près du col du même nom). Ils se réfugiaient dans des grottes ou chez l'habitant. Le mas du Moina possédait plusieurs cachettes. L'une, dans l'étable du corps de bâtiment, était conçue avec une meurtrière pour voir les Dragons arriver. Les caches répertoriées près de Soudorgues concernaient le mas Novis, de l'Euzière et la maison Viala au hameau des Horts. Les habitants bienveillants risquaient de voir leur mas détruit pour être ensuite envoyés aux galères perpétuelles. Plus loin, derrière le mas Guiraud, subsiste un gros rocher plat (le Templas) avec une entrée très étroite. Une vingtaine de personnes pouvaient s'y tenir lors des assemblées religieuses.
Les Horts et les bancels ou faïsses - Nathalie Thomas HistoireLe hameau des Horts
Le hameau tient son nom du latin hortus qui veut dire jardin. La présence de nombreuses sources et cours d'eau a contribué à l'expansion des faïsses en pierres sèches pour les cultures en terrasses. Le hameau des Horts comptait un moulin à eau.Le mazet du Bosquet du Souvenir - Béatrice Galzin Histoirele Bosquet du Souvenir
François Viala, instituteur, a perdu à la guerre de 1914-1918, son fils, deux neveux, et l’un de ses gendres. En 1929, il fait l'acquisition de deux parcelles où il fait planter 94 cèdres marqué d'une plaque portant les noms, grades et lieux de décès de chacun des combattants de Lasalle, morts pour la France. Longtemps les mazets, petits abris en pierre sèche, bâtis au milieu des terrasses couvertes de vignes et de vergers ont accueilli de savoureuses réunions conviviales dont le souvenir perdure encore.Granite du rocher de la lune - Béatrice Galzin HistoireLe rocher de la lune
Le rocher de la lune est un bloc de granite caractéristique des chaos qui parsèment le vallon, du fond de la ri-vière au sommet des crêtes. Ce bloc de granite était fendu en deux et reflétait la lumière argentée de la lune avant qu'il ne soit caché par la végétation.
La mémoire orale rapporte que la roche était autrefois peinte mais il s'agissait peut-être d'une facétie locale : "va peindre le rocher de la lune" serait alors une nouvelle version de "va chercher la clé des champs".Château du Solier dans la verdure - Béatrice Galzin HistoireChateau du Solier
La descente sur Lasalle passe par le château du Solier, construit à la fin du XIXes. Il possède un grand donjon décoré de mâchicoulis et percé d'une archère canonnière, avec fenêtres à meneaux et baies géminées. Plus anciens: Algues, Calviac, Cornély, Prades et Soulages ont été construits entre le XVe et le XVIIIe siècle.Albin Mercoiret - Nathalie Thomas HistoireAlbin Mercoiret
Aujourd'hui, il aurait plus de cent ans. Tous les Saint-Jeannais se souviennent de cet autodidacte, fervent protestant, conseiller municipal, fondateur du syndicat d'initiative et boucher de son état. Toujours souriant, vêtu de sa blouse bleue, solide comme les pieds de sa vigne qu'il montait régulièrement entretenir, poussant sa brouette et suivi de ses quelques moutons. Lorsqu'il prenait le train, il envoyait les enfants prévenir le chef de gare de son arrivée. Ainsi, il traversait à pied le bourg, saluant ses connaissances tandis que dans le lointain, le sifflet de la locomotive retentissait, s’impatientant, certes mais jamais le train de serait parti sans lui !
- Point de vue
Point de vue sur le Département du Gard
Le Signal de Saint-Pierre est un sommet situé au-dessus de Saint-Jean-du-Gard à la limite entre le Gard et la Lozère en Vallée Borgne. Cette éperon de Schiste exposé au sommet de la corniche des Cévennes offre un beau panorama sur le Massif Cévenol gardois et lozérien mais aussi sur la plaine gardoise. - Géologie
Le Shiste
Un schiste est une roche qui a pour particularité d'avoir un aspect feuilleté, et de se débiter en plaques fines ou « feuillet rocheux ». Vous avez devant vous un exemple de l'utilisation du shsite pour notamment la construction de mur en pierre sèche ou encore de maison dans certaines vallées cévenols ou le schiste affleurant était présent. Vue de St Roman vers la Vallée Francaise - Béatrice Galzin HistoireLe village de St-Roman de Tousque
"Tousque" signifierait "touffe d'arbres, fourré, buisson". Ce charmant village domine la vallée Borgne au sud et le mont Lozère au nord. Il était sur un croisement stratégique de deux routes royales: l'axe Montpellier - Mende et la jonction entre vallée Française et vallée Borgne. Comme le Pompidou, il était un village d’étape pour les chevaux et les gens du voyage.
Contempler les magnifiques paysages environnants ou flâner dans les ruelles permet d’imaginer la vie d’autrefois qui devait être très animée… Aujourd’hui St-Roman est un village paisible où il fait bon vivre.Saint-Roman de Tousque - OT des Cévennes au Mont Lozère HistoireSaint-Roman de Tousque
Le village de St-Roman de Tousque, sur la commune de Moissac Vallée Française, doit son développement à sa situation sur la corniche des Cévennes qui favorisa l’essor du commerce. Aux 17e et 18e siècles, il rassemblait un grand nombre d’artisans et de commerçants. Pendant la guerre des Camisards, une compagnie des troupes royales y était établie. Le camisard Lafleur, accompagné de six hommes, vint y chanter des psaumes devant l’église. Les soldats croyant à une attaque par une grosse troupe se barricadèrent, ce qui permit aux camisards de mettre le feu à l’église. Le 19e siècle fut marqué par un certain nombre de commémorations du protestantisme.
C’est à St-Roman de Tousque, en 1885, lors du bicentenaire de la révocation de l’édit de Nantes, que fut chantée pour la première fois La Cévenole, l’hymne des Cévennes protestantes.Les potences - nathalie.thomas HistoireLe serre des Potences
Presqu’au sommet de la crête, là où le schiste présente une surface relativement plate, trois trous de 35 cm de diamètre et 45 cm de profondeur forment un triangle isocèle de 2,40 m de côté. Dans ces trous s’élevaient des piliers de châtaignier reliés par des poutres horizontales auxquelles étaient pendus les condamnés.
Ces potences appartenaient au seigneur de Moissac qui détenait la justice en ces lieux. Au Moyen-Âge, chaque château possédait sa potence. Ces potences étaient situées dans un lieu proche du château (dans le cas présent, à 2 km du château de Moissac) et visible des paysans de la vallée et des voyageurs empruntant le chemin de crête. Il faut imaginer qu’alors les crêtes n’étaient pas boisées.La châtaigneraie pâturée - OT des Cévennes au Mont Lozère FauneLa châtaigneraie
Cette châtaigneraie est constituée de rejets non greffés (bouscas). Le passage régulier du troupeau de chèvres qui vient pâturer, depuis le hameau de Fobies, maintient le sous-bois propre.La châtaigneraie ainsi entretenue offre une diversité d’espèces plus importante qu’une châtaigneraie non pâturée. Alors que dans cette dernière poussent épineux et ligneux bas - ronces, fougères, genêts, bruyères - la châtaigneraie pâturée présente tout un cortège de petites plantes : graminées, herbacées, légumineuses, orchidées… Cette diversité permet à de nombreux insectes, oiseaux, serpents et mammifères d’y nicher et de se nourrir.
Le col - Béatrice Galzin HistoireLique Ser
Le sentier de Lique Ser s’élève jusqu’à la célèbre Corniche des Cévennes, crête qui sépare deux pays distincts, le Gard et la Lozère. Cette route, de nos jours, très fréquentée en été pour ses superbes panoramas, n’a pas toujours été propice à la villégiature.
À l’époque de Louis XIII et de Louis XIV, c'était la route des dragonnades et de la répression du protestantisme par les armées du roi après la Révocation de l'édit de Nantes. De cette crête, les soldats dit « Dragons du roi », jouissaient de points de vues stratégiques. Elle est laissée à l'abandon au XIXe siècle. En 1930, après une longue rénovation, elle est ré-ouverte à la circulation et devient une route touristique majeure.Le Pompidou - nathalie.thomas HistoireLe Pompidou
Le Pompidou, comme Saint-Roman de Tousque, doit son développement à sa situation sur la corniche des Cévennes. Cette ancienne piste muletière connut, à partir du XVIIe siècle, un important trafic commercial de charrois muletiers montant, du midi vers le Gévaudan, le sel, le vin ou encore le poisson séché, redescendant des hautes terres céréales et étoffes, et servant à exporter la soie et les châtaignes des Cévennes. On y voit encore deux bâtiments, anciennement auberge et relais de poste, où l'on changeait les chevaux d'attelage, "le Cheval blanc" et le "Chapeau rouge".Col de Tartabissac - nathalie.thomas AgriculturePetits bâtiments
Les petits bâtiments que l’on voit ça et là sont des jasses, bergeries d'autrefois (de « jas » : endroit où la bête dort, qui a donné « gît », « ci-gît »). Il y en avait au moins vingt entre Tartabissac et Bézuc. Des beaux jours jusqu'au 6 décembre, les bêtes y dormaient et on montait les garder la journée. Un vieux dicton dit : « Pas de bêtes dans les châtaigniers avant le 6 de l’hiver ». Le 6 décembre était la date de la foire de Florac où l’on vendait les châtaignes. Aujourd’hui, Bézuc sert de bergerie à 200 brebis, huit mois de l’année.Le château du Folhaquier - Nathalie Thomas ArchitectureLes châteaux médiévaux
Très près du village de St-André de Valborgne, se dressent sur le bord d’une falaise les restes du castrum de la Fare, qui daterait du XIIe siècle, château de défense dont il ne reste qu’un pan de mur de la tour. Les ruines au-dessous témoignent de l’importance du lieu. Les archives parlent d’un puits, d’une citerne, d’un pont-levis, mais sur le site, il ne reste rien. Sur l’éperon suivant, le château du Folhaquier domine majestueusement. Les transformations au fil des siècles et des propriétaires ont dessiné le hameau comme nous le voyons aujourd’hui. La période de la sériciculture a fortement influencé le paysage pour accueillir l’arbre d’or, le mûrier.Les ruines du château de la Fare - capri’ces des Cévennes HistoireChâteau de la Fare
Après de multiples combats avec le château du Folhaquier, il ne reste aujourd’hui que ce pan de mur de ce gros château médiéval du seigneur de la Fare. Elevé au sommet d’un mamelon de schiste, il est isolé de tous les côtés par des abrupts. L’ancien village était fortifié et se situait juste au-dessous de ce pan de mur.le château de Nogaret - Sabine Keller ArchitectureChâteau de Nogaret
Construit au XIIe siècle, le château de Nogaret était situé sur la seule route qui reliait Saint-André-de-Valborgne au Pompidou. Il aurait été édifié pour servir de place forte et défendre la vallée Borgne. Incendié en 1628 lors de la guerre entre le duc de Rohan et Louis XIII, puis en 1704 par les Camisards, il fut reconstruit dans le courant du 17e siècle. Cette propriété privée appartient toujours à la famille de Manoel de Nogaret.
« Ce petit château est l'un des plus beaux exemples de ces maisons fortes édifiées à la fin du Moyen-Âge par des petits seigneurs locaux, désirant s'affranchir, symboliquement au moins, de la tutelle des grands féodaux. » (Isabelle Darnas - Les châteaux médiévaux en Cévennes).- Vignoble et terroir
Polyculture Cévenol
Les paysages cévenols sont des paysages de moyennes montagnes qui sont le résultat de trois millénaires d’activités agropastorales.Vous avez face à vous un paysage typiquement issu de l'activité agro pastorales cévenol. Vous observerez des murs en pierres sèches qui retiennent la terre pour les besoins de l'agriculture ainsi qu'une retenue d'eau pour l'irrigation des vergers et des champs. © Béatrice Galzin GéologieTraces de géants
Des « marmites de géant » se sont formées dans la roche au bas de la cascade : de telles cavités aux formes arrondies et régulières se forment seulement dans les cours d’eau rapides. Elles résultent du frottement répété de galets piégés dans un creux et entraînés par des courants tourbillonnants.© Béatrice Galzin HistoireQuartier des tanneurs
Le quartier de la Calquière tire son nom de celui des fosses dans lesquelles les tanneurs faisaient tremper les peaux avec de la chaux qui se dit cauç ou calç en occitan. Tout au long du Gardon on trouvait des tanneries car son eau acide favorisait un bon rinçage des peaux, indispensable pour des produits de qualité.© Béatrice Galzin HistoireL'âge de la soie
À partir du XIXe siècle, l’industrie de la soie se développe dans les Cévennes : les tanneries cèdent alors la place à des filatures. L’eau y servait non seulement à traiter les cocons de vers à soie (ébouillantés pour préparer la soie) mais aussi à entraîner les machines à filer (système à vapeur). Dans la seconde moitié du XIXe siècle des maladies ont largement fait chuter la production de soie, qui fut soumise à la concurrence des soies étrangères puis à celle des soies artificielles. L’activité s’éteignit en 1965.
Description
1) À L’Estréchure, prendre la D39 jusqu’à Lasalle.
2) À Lasalle, prendre la D153 jusqu’à St-Jean du Gard en passant par Ste-Croix de Caderle.
3) À St-Jean du Gard, direction Florac par la D260 puis la D 9, dite route de la Corniche des Cévennes jusqu’au Pompidou.
4) Au Pompidou, descente par la D10 jusqu’à St-André de Valborgne.
- Départ : St-André de Valborgne
- Arrivée : St-André de Valborgne
- Communes traversées : Saint-André-de-Valborgne, Saumane, L'Estréchure, Soudorgues, Lasalle, Sainte-Croix-de-Caderle, Saint-Jean-du-Gard, Saint-Étienne-Vallée-Française, Moissac-Vallée-Française, Sainte-Croix-Vallée-Française, Gabriac et Le Pompidou
Météo
Profil altimétrique
Recommandations
Lieux de renseignement
Maison du tourisme et du Parc national des Cévennes, La Serreyrède
Col de la Serreyrède, 30570 Val d'Aigoual
La Maison de l'Aigoual abrite l'office de tourisme Mont Aigoual Causses Cévennes et la maison du Parc national. C'est un espace d’accueil, d'information et de sensibilisation sur le Parc national des Cévennes et ses actions, sur l'offre de découverte et d'animation ainsi que les règles à adopter en cœur de Parc.
Sur place : expositions temporaires, animations au départ du site et boutique
Office de tourisme Cévennes Tourisme, Saint-Jean-du-Gard
Maison rouge, 30270 Saint-Jean-du-Gard
Les relais d'information sont des offices de tourisme ou sites partenaires du Parc national des Cévennes, qui ont pour mission l'information et la sensibilisation sur l'offre de découverte et d'animations ainsi que les règles à adopter en cœur de Parc.
Ouvert toute l'année (se renseigner pour les jours et horaires d'ouverture en période hivernale)
Office de tourisme Mont Aigoual Causses Cévennes, Lasalle
Centre Viala, rue de la Place, 30460 Lasalle
Les relais d'information sont des offices de tourisme ou sites partenaires du Parc national des Cévennes, qui ont pour mission l'information et la sensibilisation sur l'offre de découverte et d'animations ainsi que les règles à adopter en cœur de Parc.
Ouvert toute l'année (se renseigner pour les jours et horaires d'ouverture en période hivernale)
Office de tourisme Mont Aigoual Causses Cévennes, Saint-André-de-Valborgne
les quais, 30940 Saint-André-de-Valborgne
Les relais d'information sont des offices de tourisme partenaires du Parc national des Cévennes, qui ont pour mission l'information et la sensibilisation sur l'offre de découverte et d'animation ainsi que les règles à adopter en cœur de Parc.
Accès routiers et parkings
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