
Les terrasses de l'oignon doux - Escapades à vélo
Les 13 patrimoines à découvrir
Valleraugue - nathalie.thomas HistoireValleraugue
Valleraugue viendrait de "vallis eraugia", la vallée de l'Hérault. Avec 7 834 hectares, cette commune s'étend de la vallée de l'Hérault au sommet de l'Aigoual. Située sur une voie de communication importante entre les garrigues et le haut pays, Valleraugue a compté jusqu'à 4 192 habitants en 1851. Voici à peine un siècle, en 1907, l'abbé Fesquet écrit dans sa monographie sur le village: " La population n'est plus que de 2 500 âmes. Il fut un temps où il était difficile de se loger, dit une délibération municipale de 1773. De nos jours, les logements abondent....". Au recensement de 2007, la population s'élève à 1 081 habitants.
Montée au dessus de Valleraugue - © Michel Monnot FloreÉtage méditerranéen
Le début de l'itinéraire chemine à l'étage du chêne vert. Ce dernier occupe normalement le versant méditerranéen où il abonde jusqu'à 500 m. Ici il a été supprimé au profit de terrasses de culture. De part et d'autre du chemin bordé de hauts murs et muni de marches qui accèdent à des jardins, on voit ces terrasses maintenant envahies ou plantées de résineux. Présents également, la bruyère arborescente et l'arbousier sont, comme le chêne vert, des espèces typiquement méditerranéennes. Les plantes de cet étage sont xérophiles, c'est-à-dire, qu'elles recherchent les milieux secs auxquels elles sont bien adaptées grâce à leurs feuilles réduites et vernissées qui limitent l'évaporation de l'eau.
Valleraugue - nathalie.thomas Histoire1703
À Valleraugue, dans le passé, il était interdit d'exporter des châtaignes lors de famines ou de périodes troublées. En 1783, pendant la guerre des Camisards, afin de couper les vivres aux insurgés aidés par la population, une circulaire enjoint aux habitants de transporter leurs châtaignes et céréales dans des villages. Les marchandises sont surveillées, les habitants ne gardant que quinze jours de réserves.
Figayrole - Nathalie Thomas HistoireFigayrole
Assemblée surprise en 1692 : il s'agit d'une assemblée clandestine de protestants qui se réunissaient pour pratiquer leur religion, interdite par Louis XIV en 1685. Ces assemblées pouvaient réunir quelques dizaines voire plusieurs centaines de personnes. Quand une assemblée était surprise, de très fortes amendes étaient infligées à la communauté. Ceux dont les familles étaient directement impliquées risquaient de voir les leurs partir aux galères, leurs biens confisqués et leurs enfants leur être enlevés.Peyrefiche - N Thomas HistoirePeyrefiche
Peyrefiche signifie pierre plantée ; plus loin, on trouve le col de la pierre plantée. Les peyra plantada en occitan désignent soit les menhirs, soit les pierres jalonnant les chemins celtes et romains. Ces derniers les ont utilisés et améliorés et les drailles sont alors devenues des axes de communication efficaces. Certaines pierres délimitent tout simplement des territoires.Col de Peyrefiche - N Thomas HistoireLa Draille
Au col on rejoint la draille. Ces voies anciennes auraient été empruntées dès l'époque préhistorique par des hardes d'animaux sauvages lors des migrations saisonnières. Elles sont parfois bordées de murets en pierre sèches et jalonnées de pierres plantées, permettant au berger de garder son chemin malgré le mauvais temps. Les troupeaux font, de nos jours encore, une halte au col de Peyrefiche et y dorment parfois, abrités par les genêts purgatifs.Sonnailles décorées - Parc national des Cévennes AgricultureLa transhumance
Pour la transhumance les brebis portent des cloches, appelées aussi « drailhes ». Les « sonals, clapas et piques » sont les noms donnés à des cloches de taille décroissante. Chaque sonnaille a son propre « chant » : les « sonals » disent « nous monterons, nous monterons », les « clapas », « nous descendons » et les « piques », « nous retournons ». Après la tonte, les bêtes sont marquées pour qu’on reconnaissent leur propriétaire lorsqu'elles sont mélangées à d'autres troupeaux. Autrefois, on utilisait la poix ou le goudron, de nos jours on marque les bêtes à la peinture. Des exemplaires de cloches sont visibles au musée cévenol du Vigan.Chemin muletier - N Thomas HistoireCamin ferrat
L'appelation « camin ferrat », ou littéralement « chemin ferré », a une origine obscure, pour certains, ce serait une voie où transitait les lingots de fer, pour d'autres, celle suivie par les forgerons ambulants. L'explication la plus probable semble être celle des voies empruntées par les bêtes de somme « ferrées ». Une habitante affirme que le sentier a été abîmé par les chars à bœufs chargés de bois.
Le hameau de Camias - Béatrice Galzin AgricultureCamias et son agriculture
Au XXe siècle, 80 habitants vivaient ici, dans le hameau de Camias. Les gens y cultivaient la vigne et quelques oliviers sont encore visibles sur les pentes ensoleillées des versants abrités. Sur les versants à l’ombre (ubac) persistent encore quelques magnifiques vergers de châtaigniers. Il n’est pas difficile d’imaginer des chèvres et moutons pour entretenir les propriétés.
C’est ici que vécu Albertine Sarrazin écrivaine, auteur des deux romans : L'Astragale et La Traversière, pendant que son mari faisait les 400 coups à Montpellier ou ailleurs…Intérieur de la filature - Beatrice Galzin HistoireLa filature
La filature est construite en 1825 sous l’œil de l’architecte Victor Chapot du Vigan et de son propriétaire M. Durand. Elle est bâtie en pierre taillée de granite.
Au rez-de-chaussée se trouvaient la chaudière (type GENSOUL), l'étouffoir, les grandes caves à bois, les cours et écuries à chevaux.
Au 1er étage, l’atelier des fileuses avec 54 bassines circulaires en terre cuites (toujours visibles), et des rangées de guindres aujourd’hui disparues.
L’étage supérieur abritait la coconnière, espace de stockage des cocons de soie.
La maladie du ver à soie, « la pébrine » (1856), l’ouverture du canal de Suez (1869), les soies artificielles (1884), et le décès des propriétaires, mettent fin à cette belle aventure en 1898.La filature - Michel Monnot HistoireL'eau et la filature
Étrange cette filature en haut du village !
En général ce genre de bâtiment est construit le long d'un cours d'eau ! Ici, une source importante est captée, à l'aide d'un canal d'irrigation, un "béal", qui achemine l’eau jusqu'à la filature.
Cette eau précieuse est stockée dans des bassins, les “gourgues”, au-dessus du bâtiment, ce qui permet de régu-ler la quantité d’eau dont on avait besoin pour faire fonctionner la filature.La belle filature du Mazel - Michel Monnot HistoireLa filature
Du parking, on peut voir les imposants bâtiments de l'ancienne filature au bord de la rivière. L’eau vive était indispensable au fonctionnement des filatures : on en utilisait l'énergie pour faire les bobines (guindres) autour desquelles s'enroulait le fil de soie, et pour le moulinage qui consistait à tordre et filer la soie.
La construction du premier bâtiment est l’œuvre d'un inconnu, on sait qu’une forge y est installée en 1806 et qu’en 1943 le bâtiment abrite une moulinerie et une filature. Le deuxième bâtiment est ajouté en 1856, et en 1900 les bâtiments sont éclairés à l'électricité. En 1936, l'ensemble est géré par la "société des filatures de soie des hautes Cévennes". En 1984, Bresson-Rande y tient encore un atelier de bonneterie. En 1995, l’activité du site cesse.Naissance de la fougère aigle - PNC FloreLa fougère aigle
L’abandon de la châtaigneraie permet le développement de la fougère aigle qui était autrefois coupée et utilisée comme litière et nourriture pour les animaux. Certains se rappellent encore que les crosses de fougères étaient données aux porcs, avec de l’eau et de la farine...
Description
1) Au Mazel, prendre la D323 et suivre Campredon, Taleyrac, La Valette, puis le col de Peyrefiche et le col des Vieilles, jusqu’à Mandagout.
2) À Mangadout, prendre la D170 jusqu’à St-André de Majencoules.
3) Redescendre au Mazel, toujours par la D170 en passant par Les Pauses,. Puis retour à Valleraugue par la D986.
Départ possible de Saint-André de Majencoules.
- Départ : Valleraugue
- Arrivée : valleraugue
- Communes traversées : Val-d'Aigoual, Notre-Dame-de-la-Rouvière, Mandagout et Saint-André-de-Majencoules
Météo
Profil altimétrique
Recommandations
Lieux de renseignement
Maison du tourisme et du Parc national des Cévennes, La Serreyrède
Col de la Serreyrède, 30570 Val d'Aigoual
La Maison de l'Aigoual abrite l'office de tourisme Mont Aigoual Causses Cévennes et la maison du Parc national. C'est un espace d’accueil, d'information et de sensibilisation sur le Parc national des Cévennes et ses actions, sur l'offre de découverte et d'animation ainsi que les règles à adopter en cœur de Parc.
Sur place : expositions temporaires, animations au départ du site et boutique
Office de tourisme Mont Aigoual Causses Cévennes, Valleraugue
7 quartier des Horts, 30570 Valleraugue
Les relais d'information sont des offices de tourisme partenaires du Parc national des Cévennes, qui ont pour mission l'information et la sensibilisation sur l'offre de découverte et d'animations ainsi que les règles à adopter en cœur de Parc.
Ouvert toute l'année (se renseigner pour les jours et horaires d'ouverture en période hivernale)
Accès routiers et parkings
Stationnement :
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