Les Cascades d'Orgon
Valat de l'Abreuvoir
Valat de l'Abreuvoir - © Nathalie Thomas
Arphy

Les Cascades d'Orgon

Faune et flore
Histoire et culture
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Ce parcours vous fait découvrir de nombreux ruisseaux et cascades, et plus particulièrement le site des cascades d'Orgon, au cœur de la vallée sauvage et accidentée du Coudoulous.
Attention, montée un peu raide vous attend au retour, avant les cascades !

Les 12 patrimoines à découvrir

  • ©B.Jauré
    Histoire

    Les Cascades d'Orgon

    La vallée du Coudoulous, très sauvage et accidentée, abrite dans sa partie supérieure le site réputé des cascades de l'Orgon qui se trouve face à vous, dont la plus importante des cascades mesure 35m. La passerelle surplombe les cascades et offre une vue « plongeante »sur la vallée.
  • Saxifrage de Prost
    Saxifrage de Prost - © Bruno Descaves
    Flore

    Saxifrage de Prost (Saxifraga prostii)

    Dans l'environnement rocailleux des cascades, on peut observer le saxifrage de Prost, espèce endémique des Cévennes, c'est-à-dire vivant exclusivement dans un endroit donné et pas ailleurs. Il est aussi appelé « casse-roche ». Il ressemble à une plante grasse avec de gros coussinets et des fleurs blanches. (Martine Teulon)

  • Aiguille de sapin
    Aiguille de sapin - © Yves Maccagno
    Flore

    L'épicéa commun (Picea abies)

    Ici, la forêt se compose essentiellement de résineux et plus particulièrement d'épicéas. Les aiguilles de l'épicéa sont disposées en spirales autour du rameau et ressemblent à une queue de renard. Celles du sapin sont étalées à plat, de part et d'autre du rameau, sur deux rangs de chaque côté, et ressemblent à une queue de castor. Les aiguilles de l'épicéa commun sont vertes sur les deux faces et piquantes au bout. Celles du sapin blanc sont vertes dessus mais striées de deux lignes blanches dessous et non piquantes. (Martine Teulon)

  • Pic noir mâle
    Pic noir mâle - © jean Pierre Malafosse
    Faune

    Le pic noir (Dryocopus martius)

    Le pic noir est un habitant des hêtraies. Grâce au travail des forestiers et au développement de la forêt, il est revenu s'y installer et creuse ses loges dans les grands arbres. Celles-ci sont observables, lorsque les arbres ont perdu leurs feuilles, à une dizaine de mètres de hauteur du sol. Une entente a été passée entre le Parc national des Cévennes, l'Office national des forêts et les propriétaires privés pour conserver les arbres à loges. Lors des coupes forestières, quelques arbres morts sont gardés et servent de « garde-manger » au pic noir. Celui-ci se nourrit en effet d'insectes xylophages, de leurs larves ainsi que de fourmis. Cet oiseau discret est facilement reconnaissable grâce à son plumage complètement noir et sa calotte rouge sur la tête. Il se manifeste surtout par un cri bref et aigu très puissant ou en tambourinant sur un tronc creux qui lui sert de caisse de résonance. (Martine Teulon)

  • Groupes de femelles
    Groupes de femelles - © Gaël Karczewski
    Histoire

    Opération de comptage

    Il existe 2 méthodes de comptage des mouflons. Les « indices ponctuels d’abondance »  estiment la variation de la population. Au mois de mai, des observateurs se placent en fin de journée sur des postes fixes et comptabilisent pendant 20 minutes les animaux vus. Les comptages « par affût et approche combinés » s’opèrent en fin d’hiver. Les observateurs circulent à travers les zones de taillis où se réfugient les mouflons. Les groupes d’animaux dérangés se déplacent vers des observateurs fixes qui les comptabilisent. Aujourd’hui, on estime la population de mouflons à environ 200 individus. Les acteurs locaux et les habitants sont très impliqués dans les opérations de suivi et de comptage.

  • Passage de la transhumance au col de l'Asclié
    Passage de la transhumance au col de l'Asclié - © Olivier Prohin
    Histoire

    Aux origines du mouflon

    Balise n° 6
    Le lieu-dit l’Abeuradou est situé sur une draille, axe de transhumance des bergers et de leurs troupeaux de moutons, entre les plaines du Languedoc et les reliefs sud du Massif central. L’Abeuradou est le lieu où les troupeaux « s’abreuvent » et se reposent avant de reprendre leur longue marche. Le mouflon est à l’origine du mouton domestique actuel. Les deux espèces sont très proches. Depuis son introduction sur les pentes de l’Aigoual, le mouflon côtoie donc son cousin qui transhume sur le massif. La cohabitation entre les deux cousins ne semble pourtant pas poser de problème aux éleveurs.

  • Mouflons
    Mouflons - © Gaël Karczewski
    Faune

    L'épopée du mouflon

    Balise n° 2
    En 1954, vingt-trois mouflons sont introduits sur le massif et arpentent la crête bordée de landes située devant vous, à droite de votre position. Depuis, la population s’est développée peu à peu sur les pentes cévenoles. En 1999, la Fédération départementale des chasseurs du Gard, en concertation avec l’Office national des forêts, le Parc national des Cévennes, les agriculteurs et les chasseurs, a repris la gestion et le suivi  de l’espèce. Depuis cette date, on observe que la population, même chassée, augmente de manière régulière sur le secteur de l’Aigoual et, depuis peu, colonise d’autres communes.

  • Mouflons
    Mouflons - © Régis Descamps
    Histoire

    Gestion de l'espèce

    Balise n° 5
    Le Parc national des Cévennes est l’un des rares parcs nationaux dont le cœur est chassé. Cette activité est considérée comme compatible avec le bon fonctionnement des équilibres naturels, en l’absence de grands prédateurs. Les mouflons sont soumis à un plan de chasse obligatoire, estimant la quantité à chasser chaque année. Des suivis sont organisés régulièrement pour connaître l’état de la population. Sachant qu’une population de mouflons s’accroît d’environ 25 % tous les ans, on peut déterminer le nombre d’animaux à prélever sans compromettre l’avenir du cheptel…

  • Histoire

    André Chamson (1900-1983)

    Avec son œuvre, André Chamson a érigé un parc imaginaire des Cévennes. Ses écrits témoignent de son amour pour le territoire et de son attachement pour ses ancêtres huguenots. Écrivain de renommée nationale, il a été élu à l’Académie française en 1956. Dans ses dernières œuvres, le temps et la mort deviennent plus forts que le travail et la foi des hommes.

  • Mouflon brebis
    Mouflon brebis - © Chantal Daquo
    Faune

    Mouflon : qui es-tu ?

    Balise n° 1
    Le mouflon est un mammifère ruminant de la famille du mouton domestique. La base de son alimentation est constituée de plantes herbacées qu'il trouve dans les milieux ouverts comme les landes. Il peut aussi se nourrir d’une centaine d’espèces végétales (fougères, mousses, champignons...). Les cornes du mâle (bélier) à croissance continue sont en spirales, ce qui permet d’estimer son âge. La femelle (brebis) n’en possède que très rarement. La durée de vie du mouflon est d’environ 14 ans. Excellent grimpeur, il accède facilement aux zones abruptes, pour échapper à un éventuel danger. Ces zones rocheuses lui permettent aussi de limiter, par l’usure, la croissance de ses sabots.

  • Apollon
    Apollon - © PNC
    Faune

    L'apollon (Parnassius apollo)

    Le sentier traverse une zone d'éboulis où aiment pousser la joubarbe et l'orpin. Les feuilles de ces deux plantes constituent la nourriture presque exclusive des chenilles de l'apollon, un papillon rare et protégé. Il aime les espaces ouverts, les landes et les milieux rocheux. Ce grand papillon diurne possède des ailes blanches colorées de tâches noires et de grandes ocelles rouges. On le trouve dans les Alpes et les Pyrénées mais il est en régression dansle sud du Massif central et en Europe en général. (Martine Teulon)

  • Histoire

    La baume de Grimal

    Les pentes du massif ont caché de nombreux protestants pendant les conflits religieux. Le 28 mars 1698, trois prédicants huguenots, trahis par un habitant d'Aulas, se réfugient dans la baume de Grimal. Ils parviennent à s'échapper malgré un important dispositif de soldats et une couche de neige de 60 cm. Cette caverne s'appelle depuis la grotte des Ministres. Plusieurs pasteurs s'y cachèrent ensuite pendant de longs hivers.


Description

Le long de l'itinéraire, des poteaux directionnels vous guident. Les noms des lieux-dits et/ou des directions à suivre sont indiqué(e)s en italique gras et entre guillemets dans le descriptif ci-dessous :

Au départ des " Cascades d'Orgon ", direction " Cap de Côte " par "Les Abéouradous", "Valat de l’Abreuvoir", "La Draille".  (À "La Draille" faire un aller-retour vers le monument André Chamson).
À "Cap de Côte", prendre la direction des "Cascades d'Orgon".

Balade extraite du cartoguide Massif de l'Aigoual réalisé par la Communauté de communes Aigoual Causses Cévennes Terres Solidaires dans le cadre de la Collection Espaces Naturels Gardois et du label Gard Pleine Nature.
  • Départ : Cascades d'Orgon (Arphy)
  • Arrivée : Cascades d'Orgon (Arphy)
  • Communes traversées : Arphy et Val-d'Aigoual

Météo


Profil altimétrique


Recommandations

Attention, sentier raide et glissant dans la montée avant les cascades d'Orgon.
Adaptez votre équipement aux conditions météo du jour. N'oubliez pas que le temps change vite en montagne. Pensez à emporter de l'eau en quantité suffisante, de bonnes chaussures et un chapeau. Veillez à refermer les clôtures et les portillons.

En coeur de parc
Le Parc national est un territoire naturel, ouvert à tous, mais soumis à une réglementation qu’il est utile de connaître pour préparer son séjour

Lieux de renseignement

Maison du tourisme et du Parc national des Cévennes, La Serreyrède

Col de la Serreyrède, 30570 Val d'Aigoual

https://www.sudcevennes.commaisondelaigoual@sudcevennes.com04 67 82 64 67

La Maison de l'Aigoual abrite l'office de tourisme Mont Aigoual Causses Cévennes et la maison du Parc national. C'est un espace d’accueil, d'information et de sensibilisation sur le Parc national des Cévennes et ses actions, sur l'offre de découverte et d'animation ainsi que les règles à adopter en cœur de Parc.
Sur place : expositions temporaires, animations au départ du site et boutique

En savoir plus
Accessibilité :
Accessible aux personnes à mobilité réduite sur les trois niveaux du bâtiment (ascenseur)

Accès routiers et parkings

De l'Espérou, direction Cascades d'Orgon par la D 548a puis D 548

Stationnement :

Cascades d'Orgon

Source

CC Causses Aigoual Cévennes Terres Solidaireshttp://www.caussesaigoualcevennes.fr/
Parc national des Cévenneshttp://www.cevennes-parcnational.fr/

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