Les 4000 marches
Vue depuis les 4000 marches
Vue depuis les 4000 marches - © Michel Monnot
Val-d'Aigoual

Les 4000 marches

Architecture et village
Faune et flore
Transports en commun
Embarquer cet élément afin d'y avoir accès hors connexion
De Valleraugue jusqu'au sommet de l'Aigoual, cet itinéraire emblématique du massif emprunte l'ancien chemin du facteur pour arriver, après 1 220 m de dénivelé, au point culminant du Gard. Panorama exceptionnel par temps clair !
Attention, le gîte d'Aire de Côte est fermé pour la saison 2024. Une aire de bivouac a été mise en place avec un point d'eau et des toilettes sèches.

Les 32 patrimoines à découvrir

  • Valleraugue
    Valleraugue - nathalie.thomas
    Histoire

    1703

    À Valleraugue, dans le passé, il était interdit d'exporter des châtaignes lors de famines ou de périodes troublées. En 1783, pendant la guerre des Camisards, afin de couper les vivres aux insurgés aidés par la population, une circulaire enjoint aux habitants de transporter leurs châtaignes et céréales dans des villages. Les marchandises sont surveillées, les habitants ne gardant que quinze jours de réserves.

  • Montée au dessus de Valleraugue
    Montée au dessus de Valleraugue - © Michel Monnot
    Flore

    Étage méditerranéen

    Le début de l'itinéraire chemine à l'étage du chêne vert. Ce dernier occupe normalement le versant méditerranéen où il abonde jusqu'à 500 m. Ici il a été supprimé au profit de terrasses de culture. De part et d'autre du chemin bordé de hauts murs et muni de marches qui accèdent à des jardins, on voit ces terrasses maintenant envahies ou plantées de résineux. Présents également, la bruyère arborescente et l'arbousier sont, comme le chêne vert, des espèces typiquement méditerranéennes. Les plantes de cet étage sont xérophiles, c'est-à-dire, qu'elles recherchent les milieux secs auxquels elles sont bien adaptées grâce à leurs feuilles réduites et vernissées qui limitent l'évaporation de l'eau.

  • Faune

    Chêne Blanc

    Le Chêne blanc ou pubescent (Quercus pubescens) doit son nom “pubescens” au duvet sur le revers de ses feuilles. Celles-ci sont caduques, les jeunes pousses sèchent et changent de couleur mais restent attachées aux branches tout l'automne et l'hiver; ce n'est qu'au printemps qu'elles cèdent la place aux nouvelles
  • Forêt domaniale de l'Aigoual
    Forêt domaniale de l'Aigoual - © A. GRIFFON - Dpt30
    Flore

    Forêt d'Exception

    La forêt domaniale de l'Aigoual (Gard et Lozère) est engagée depuis 2013 dans la démarche nationale Forêt d'Exception®, qui vise à "distinguer des projets territoriaux rassemblant des acteurs locaux engagés dans une démarche d'excellence autour d'un patrimoine aux valeurs particulièrement affirmées". La forêt a obtenu ce label en 2019.

    Les forêts engagées dans la démarche Forêt d'Exception ont vocation à servir d'exemple, également de lieu d'expérimentation, en matière de gestion multifonctionnelle, durable et concertée. Elles doivent également être intégrées à leur territoire et servir de leviers du développement économique local.

    La forêt domaniale de l'Aigoual présente une superficie de 16 124 hectares. La ligne de crête reliant le Mont Aigoual, le col de la Serreyrède, l’Espérou, le col de la Lusette, le col du Minier, le pic de St Guiral constitue la ligne de partage des eaux entre celles qui s'écoulent vers l'Atlantique et celles qui rejoignent la Méditerranée.

  • L'Estivel
    L'Estivel - © Nathalie Thomas
    Agriculture

    Pâturage

    Ce paysage pastoral a été déboisé par l'homme pour les besoins de l'élevage. Entre 800 et 900 m d'altitude apparaissent déjà des résineux et des arbrisseaux de l'étage montagnard: pins sylvestres, épicéas et myrtilles. Les genêts purgatifs à floraison jaune qui envahissent certaines zones résultent de l'abandon progressif des pâturages. Les pâturages de l'Estivel et de Cazalis sont encore utilisés par des troupeaux de brebis. Au milieu du XIXe siècle, les premiers reboisements du massif de l'Aigoual ont créé des tensions entre agriculteurs et forestiers car ils obligèrent à modifier les pratiques pastorales. Les bergers devaient empêcher les troupeaux de manger les jeunes arbres, entre autres sur les terrains communaux où ils pâturaient auparavant. Depuis, l'ONF n'effectue plus de reboisement ni sur les pâtures, ni sur les terrains agricoles et est favorable au pâturage des troupeaux dans la forêt, limitant ainsi les risques d'incendie.

  • Faune

    Arbre remarquable

    Sur presque un millénaire le châtaignier a dominé la vie des Cévennes. Tout de cet arbre, fruits, bois, feuilles, a abondamment été utilisé par les hommes pour qui il fut longtemps la première ressource. On peut ainsi aisément parler d'une véritable civilisation du châtaignier. L'homme en a tiré l'essentiel de sa subsistance, il en mangeait chaque jour sous la forme d'une soupe appelée bajanat. Les animaux d'élevage étaient eux aussi nourris grâce à "l'arbre à pain".
  • Faune

    Forêt d'Exception

    La forêt domaniale de l'Aigoual (Gard et Lozère) est engagée depuis 2013 dans la démarche nationale Forêt d'Exception®, qui vise à "distinguer des projets territoriaux rassemblant des acteurs locaux engagés dans une démarche d'excellence autour d'un patrimoine aux valeurs particulièrement affirmées". La forêt a obtenu ce label en 2019.

    Les forêts engagées dans la démarche Forêt d'Exception ont vocation à servir d'exemple, également de lieu d'expérimentation, en matière de gestion multifonctionnelle, durable et concertée. Elles doivent également être intégrées à leur territoire et servir de leviers du développement économique local.

    La forêt domaniale de l'Aigoual présente une superficie de 16 124 hectares. La ligne de crête reliant le Mont Aigoual, le col de la Serreyrède, l’Espérou, le col de la Lusette, le col du Minier, le pic de St Guiral constitue la ligne de partage des eaux entre celles qui s'écoulent vers l'Atlantique et celles qui rejoignent la Méditerranée.

  • Forêt de l'Aigoual
    Forêt de l'Aigoual - © Gaël Karczewski
    Histoire

    Terrain d'expérimentation pour les botanistes

    Balise n° 1
    L’Hort de Dieu situé à 1 300 mètres d’altitude est marqué par un climat extrême. Ce site d’une richesse exceptionnelle est un terrain d’étude et d’expérimentation privilégié pour les botanistes. Les collections d’arbres ayant un peu plus de 100 ans, un certain nombre d’entre eux dépérissent, soit du fait de leur grand âge, soit en raison de leur inadaptation au massif. On compte aujourd’hui 75 espèces sur les 140 testées depuis un siècle. C’est pour conserver l’intérêt de ce lieu patrimonial que l’Office national des forêts a engagé avec le Parc national des Cévennes une réflexion sur le renouvellement des collections.

  • Forêt domaniale de l'Aigoual
    Forêt domaniale de l'Aigoual - © A. GRIFFON - Dpt30
    Histoire

    Le reboisement de l'Aigoual

    Dès l'Age du Fer, l'Homme commence alors à faire reculer la forêt au profit des troupeaux. L'activité pastorale grignota le massif, mais l'exploitation des bois demeura plus ou moins contrôlée jusqu'à la Révolution française.

    Après celle-ci, les forets furent surexploités pour satisfaire les besoins en bois des habitants (chauffage), des charbonniers et des industries en plein essor (verreries, forges, fonderies, mines, soieries). Avec les maladies qui touchèrent deux piliers de l'économie cévenole d'alors – le châtaignier (encre) et le ver a soie (pébrine) – la pression du pâturage transhumant, troisième pilier de cette économie, s'accentua également, avec un impact sur la végétation et sur les sols.

    Ainsi, il ne restait plus en 1850, au maximum démographique des campagnes françaises, que 2200 hectares de bois sur ce qui allait devenir la forêt domaniale de l'Aigoual, majoritairement des taillis de hêtre. Le paysage était dominé par les herbes, les landes a callunes et genets et les rochers. La forêt était quasiment absente ! 

    Cette situation très dégradée du couvert végétal avait également pour conséquences des crues catastrophiques dans les hautes vallées lors des épisodes pluvieux automnaux, et les particules de sol n'étant que très peu retenues par la végétation terminaient dans les cours d'eau a l'aval, contribuant même à une part non négligeable (5%) de l'ensablement du port de Bordeaux ! 

    La mise en application sur le terrain des lois sur la restauration des terrains en montagne (1860, 1864 et 1882) par l'administration des Eaux et Forêts, sous la houlette de Georges FABRE, allait radicalement changer le paysage de l'Aigoual à partir de 1865 et réduire fortement les risques d'inondations catastrophiques. Sa réflexion sur l'adaptation des différentes essences aux conditions environnementales locales l'a conduit à mettre en place un réseau d'arboretums et à collaborer avec Charles FLAHAULT, directeur de l'Institut Botanique de Montpellier. Georges FABRE a su faire preuve de ténacité pour dépasser les réticences et oppositions, convaincre les populations locales ainsi que les propriétaires des terrains – habitant pour la plupart dans le Bas Languedoc – afin de pouvoir acheter les terrains sur lesquels seraient effectués les reboisements, et accompagner la transition entre une économie agricole en déclin et une économie nouvelle, plus forestière.

    Cette forêt présente donc aujourd'hui un nouvel écosystème riche à l’échelle des temps géologiques.

  • Apollon
    Apollon - © Régis Descamps
    Milieu naturel

    Reconstitution forestière

    Balise n° 3
    On peut comparer ici plusieurs dynamiques forestières :
    • sur la gauche, une évolution naturelle : les crêtes rocheuses présentent une végétation herbacée et arbustive,et sont peu à peu colonisées par le chêne ou l’alisier blanc. Cette fermeture des milieux a tendance à être préjudiciable à certaines espèces telles que le papillon Apollon.
    • en face, une reconstitution naturelle de la forêt de hêtre à partir des taillis surexploités du XIXe siècle.
    • sur le haut des versants, à droite, une dynamique forestière assistée : des résineux ont été introduits parmi les feuillus spontanés.

  • Pins à crochets sous la neige à l'Aigoual
    Pins à crochets sous la neige à l'Aigoual - © Yves Maccagno
    Milieu naturel

    Pin à crochets ou pin couché ?

    Balise n° 2
    Les pins sur la droite et la gauche du chemin ont un aspect différent. En Europe, à la limite supérieure des forêts de montagne, pousse un pin « prostré » appelé pin couché. Pour vérifier si cette forme, différente de celle du pin à crochets, était due à la violence des vents ou à la génétique, Flahault a planté côte à côte les deux arbres. Il a ainsi démontré que cette particularité était liée à la génétique, et qu’il s’agissait donc de deux espèces différentes. Contrairement aux conditions d’origine, le pin couché est aujourd’hui dominé par les autres arbres et appelé à disparaître. Le pin à crochets doit son nom aux petites saillies portées par les écailles des cônes.

  • Point de vue

    Point de vue de l'Air de l'Aigle

  • Lobaria pulmonaria
    Lobaria pulmonaria - © Mario Klesczewski
    Milieu naturel

    Vous avez dit "chourradou" ?

    Balise n° 4
    Ce hêtre remarquable de plus de 200 ans, appelé chourradou en occitan, tient son nom des moutons qui venaient chourrer, c’est-à-dire ruminer et se reposer sous son couvert ombragé. Ce type d’arbre (grande cavité, écorce décollée et bois mort ) accueille en particulier des insectes saproxyliques (mangeurs de bois mort) et des champignons. Sur un autre de ces vieux hêtres, en contrebas du sentier, se trouve un grand lichen appelé lobaria pulmonaria, caractérisé par ses grands besoins en eau et sa sensibilité à la pollution atmosphérique. Sa croissance est très lente et sa présence atteste de l’ancienneté de cette partie de la forêt.

  • Lis des Pyrénées
    Lis des Pyrénées - © J.-P. Grandmont
    Milieu naturel

    Jardin alpin

    Balise n° 5
    Le panneau illustre l'héritage du travail expérimental de Charles Flahault.

  • Stèle homage aux botanistes et forestiers
    Stèle homage aux botanistes et forestiers - © B. Algoët
    Histoire

    Histoire de botanistes

    Balise n° 9
    La particularité de ce lieu lui valut son nom de « jardin de Dieu » (Hortus Dei). Depuis le XVIe siècle, l’Aigoual permet aux botanistes de recueillir des espèces rares qui alimentent les herbiers et les relevés botaniques. Certaines espèces étaient également récoltées pour leurs vertus médicinales que l’on nommait « vertus des simples », terme retrouvé dans une carte manuscrite des Cévennes du début du XVIIIe siècle. En 1936 fut inaugurée cette stèle à la mémoire des nombreux botanistes qui ont contribué à l’avancée des sciences, sur le site de l’Hort de Dieu.

  • Renouée
    Renouée - © Valère Marsaudon
    Flore

    Espèce invasive : la renouée (fallopia japonica)

    Balise n° 8
    La renouée des îles Sakhaline, tout comme la renouée du Japon, est une plante invasive : elle n’est pas dans son milieu d’origine et se développe au détriment d’autres espèces le long des routes et sur les berges de nombreux cours d’eau. Un projet de « zone test » visant la limitation de l’espèce est à l’étude à l’Hort de Dieu, poursuivant ainsi la vocation expérimentale de cet arboretum.. On tente d'empêcher la prolifération de la renouée par arrachage, destruction des rhizomes ou bâchage.

  • Collection de l'Hort de Dieu
    Collection de l'Hort de Dieu - © B. Algoët
    Milieu naturel

    L'acclimatation d'une espèce végétale

    Balise n° 7
    Fabre et Flahault ont poursuivi deux objectifs : l’étude de l’adaptation de certaines essences forestières au climat cévenol et l’étude des végétaux dans leur rapport avec les conditions environnementales. Certaines espèces végétales sont mieux adaptées que d’autres au climat cévenol. Ainsi, les sapins méditerranéens et le douglas s’en sortent très bien, comme globalement l’ensemble des espèces originaires d’Europe, d’Asie mineure et de l’ouest de l’Amérique du Nord. À l’opposé, les espèces d’Asie orientale et de l’est de l’Amérique du Nord dépérissent. Par son travail, le botaniste pose les bases de la phytosociologie, qui étudie l’agencement des plantes par communautés, en fonction des conditions du milieu.

  • Faune

    Jardin Alpin de Charles Flahaut

    Charles Henri Marie Flahault, né à Bailleul le 3 octobre 1852 et mort à Montpellier le 3 février 1935) est un botaniste français, pionnier dans les domaines de la phytogéographie, de la phytosociologie, de l’écologie forestière et de la vulgarisation scientifique. Il est un des premiers à utiliser des concepts tels que l’association végétale, la notion de station (botanique), de relevé floristique. Il est l’auteur de nombreux travaux scientifiques majeurs, l’initiateur de la cartographe botanique et il est le premier, en France, à établir des liens forts et durables entre botanistes et forestiers. Il est en outre le fondateur de l’Institut de botanique de Montpellier, ville où il réside de 1881 à sa mort. Il est aussi le créateur, avec Georges Fabre, de l’arboretum de l'Hort de Dieu au mont Aigoual, et l’artisan passionné du reboisement de ce massif.
  • Chalet laboratoire en 2023
    Chalet laboratoire en 2023 - © B. Algoët
    Histoire

    Le chalet, laboratoire de Charles Flahault

    Balise n° 6
    «Et qui sait si quelque généreux mécène ne voudra pas un jour que nos étudiants trouvent, à l’Hort de Dieu même, un toit hospitalier ? J’y vois, dès maintenant, comme si elle s’y élevait, la petite maison largement éclairée vers la Méditerranée avec sa salle de travail au rez-de-chaussée, sa grande cheminée autour de laquelle on débat à la veillée les problèmes scientifiques...». (Charles Flahault, 1904)
    Ce chalet, construit l'année suivante, a permis d’aménager un jardin botanique, un potager d’altitude et une pépinière à proximité. Malgré la fermeture du milieu par la forêt, certaines plantes introduites à l’époque se sont maintenues jusqu’à aujourd’hui : lis des Pyrénées, grande astrance…

  • Histoire

    Chalet de Charles Flahaut

  • Observatoire du Mont Aigoual
    Observatoire du Mont Aigoual - © A. GRIFFON - Dpt30
    Patrimoine

    L'Observatoire du Mont Aigoual

    Le mont Aigoual est d’un point de vue climatique à la fois sous l’influence de l’océan Atlantique et de la Méditerranée, ce qui en fait un site particulièrement intéressant. Déjà en 1882, Georges Fabre, soutenu par le colonel (futur général) François Perrier, propose la construction d’« une station de recherches météorologiques et forestières » afin d’étudier le climat très particulier du mont Aigoual. Le projet est approuvé en 1886 et la construction durera de 1887 à 1894.

    La Commission météorologique du Gard a vu le jour en 1879. Les premières observations seront faites par des bénévoles. Ils sont dix-sept, membres de la Commission ou membres correspondants. Les observations se font deux fois par jour, à neuf heures du matin et à six heures du soir.

    Dès la fin du XIXe siècle, Georges Fabre, membre du Club cévenol fondé en 1894, veut favoriser le tourisme, alors en plein essor, dans le massif de l’Aigoual qui devient un haut lieu de loisirs, parcouru en automobile, à pied ou en skis, comme en attestent les premiers livres d’or. C’est à cette époque que sont alors construits une table d’orientation, un refuge, et enfin le Grand Hôtel.

    Cette station, aujourd’hui appelée Observatoire de l’Aigoual,  enregistre depuis 1894 des données météorologiques dont des étonnants records de rafales de vent (360 km/h en novembre 1968). L’ Observatoire de l’Aigoual est en cours de réhabilitation depuis 2019 et propose à ce jour au grand public une exposition sur le Changement climatique.

  • Le Portalet
    Le Portalet - nathalie.thomas
    Flore

    Pelouses et landes du sommet de l'Aigoual

    Ici, seules les espèces pouvant se reproduire en cycle court peuvent s'implanter, en raison du climat souvent glacial. La lande est colonisée par les bruyères et les pins à crochets. Cette zone peu boisée à cause des vents violents, présente une analogie avec la végétation de l'étage subalpin composée de pelouses et de landes à bruyères et myrtilles.Elle est parfois qualifiée de pseudo-alpine.

  • Observatoire de l'Aigoual
    Observatoire de l'Aigoual - nathalie.thomas
    Histoire

    L’observatoire météorologique - Le climatographe

    Inauguré en 1824, l'observatoire météorologique a été construit à l'initiative de Georges Fabre, l'un des pionniers du reboisement de l'Aigoual. Son travail avec le botaniste Charles Flahaut a permis la création de l'arboretum de l'Hort de Dieu. Les premiers relevés météorologiques étaient effectués par les agents des Eaux et Forêts (actuel ONF). A partir de 1943, l'observatoire est géré par l'Office National Météorologique, dernier observatoire de montagne habité en permanence. Aujourd'hui il est géré par la communauté de communes Causses Aigoual Cévennes Terres Solidaire, qui a installé un centre d'interprétation et de sensibilisation de l'évolution du climat et du changement climatique (Le Climatographe). Cette exposition interactive vise à présenter les causes, conséquences et actions à mener pour limiter le phénomène et ses impacts , de manière objective et compréhensible par tous.
  • Forêt de l'Aigoual
    Forêt de l'Aigoual - © Gaël Karczewski
    Histoire

    Terrain d’expérimentation pour les botanistes

    Balise n° 1
    L’Hort de Dieu situé à 1 300 mètres d’altitude est marqué par un climat extrême. Ce site d’une richesse exceptionnelle est un terrain d’étude et d’expérimentation privilégié pour les botanistes. Les collections d’arbres ayant un peu plus de 100 ans, un certain nombre d’entre eux dépérissent, soit du fait de leur grand âge, soit en raison de leur inadaptation au massif. On compte aujourd’hui 75 espèces sur les 140 testées depuis un siècle. C’est pour conserver l’intérêt de ce lieu patrimonial que l’Office national des forêts a engagé avec le Parc national des Cévennes une réflexion sur le renouvellement des collections.

  • Cellule (Marie Gueydon de Dives)
    Cellule (Marie Gueydon de Dives) - © Filature du Mazel
    Paysage

    Cellule (Marie Gueydon de Dives)

    L’œuvre Cellule est une architecture naturelle et une réalisation artificielle qui représente un passage entre les mondes intérieur et extérieur. Poser ou opposer en interrogeant les notions de limite, de porosité et d’ouverture.
    Cette œuvre vous invite à entrer à l’intérieur et à ressentir l’extérieur. Être l’œil qui contemple, l’oreille qui reçoit, la conscience qui objective la réalité.
  • Vue depuis Font de Trépaloup
    Vue depuis Font de Trépaloup - nathalie.thomas
    Flore

    L'évolution de la végétation

    Au col se dresse un menhir de schiste. Au nord, dans le ravin de Trépaloup, des silex taillés témoignent de la fréquentation de cette région dès la préhistoire. Des analyses palynologiques (études de pollens fossilisés dans les tourbières) ont permis de reconstituer la végétation de l'Aigoual entre 8000 et 5000 av. J-.C. Le pin domine, accompagné du bouleau et du noisetier. Puis, le peuplement de pins diminue progressivement. Le climat humide se réchauffe et favorise l'extension du chêne et du noisetier. Enfin, le renforcement de humidité et de la nébulosité en altitude permet le développement du sapin et du hêtre. Dès la fin du 1er siècle av. J.-C., l'apparition d'un pourcentage important de graminées met en évidence le recul de la forêt en faveur des pâturages et des pelouses. C'est le début des grandes déforestations.

  • Faune

    Interprétation Paysagère

  • Vue depuis les 4000 marches
    Vue depuis les 4000 marches - Olivier.Prohin
    Eau

    Le Coulet

    Au Coulet (petit col) la vue se dégage du côté méditerranéen, vers Valleraugue. Le point de vue est situé sur la ligne de partage des eaux. Jusque là, l'itinéraire a suivi le vallon du Bédil, un ruisseau au profil doux, peu torrentueux dont les eaux vont rejoindre l'Atlantique. Ici on découvre le vallon du Clarou (affluent de l'Hérault) au profil plus abrupt typiquement méditerranéen. Au sud, les versants sont écorchés par les affleurements du schiste; au nord les versants sont entièrement boisés.
  • Point de vue

    Le Coulet

  • Guy.Grégoire
    Histoire

    Refuge du maquis

    Dès début 1943, se constitue le premier maquis des Cévennes. Le refuge du maquis d'Aire-de-côte était une des baraques en bois utilisée pour les chantiers forestiers, dont le toit était camouflé par des branches. Le 10 juillet 43, un message prévint la poste de Rousses de l'imminence d'une attaque des Allemands. On fit prévenir le maquis, mais un orage surprit les maquisards qui repoussèrent le moment du départ. Les Allemands arrivèrent... Le garde forestier fut arrêté pour complicité, accusé d'être en communication avec la radio de Londres. En effet, à Aire-de-côte, on écoutait un poste à galène construit par les deux juifs qui s'y cachaient.
  • Aire de Côte
    Aire de Côte - Stephan.Corporan
    Histoire

    Aire-de-Côte

    La ferme d'Aire-de-Côte fut achetée par l’État en 1862, à l'époque du reboisement. Avant de devenir gîte d'étape, elle demeura longtemps maison forestière abritant un garde forestier et sa famille. Dans la première moitié du XXe siècle, Aire-de-Côte était bien différent. Au nord, derrière la maison, la draille, bordée de pierres sur chant, faisait encore 40 à 50 m de large, des milliers de bêtes transhumantes y passaient.Les pâturages étaient rasés. Les transhumants s'y arrêtaient, à midi, puis continuaient vers l'Aigoual.

  • Valleraugue
    Valleraugue - nathalie.thomas
    Histoire

    Valleraugue

    Valleraugue viendrait de "vallis eraugia", la vallée de l'Hérault. Avec 7 834 hectares, cette commune s'étend de la vallée de l'Hérault au sommet de l'Aigoual. Située sur une voie de communication importante entre les garrigues et le haut pays, Valleraugue a compté jusqu'à 4 192 habitants en 1851. Voici à peine un siècle, en 1907, l'abbé Fesquet écrit dans sa monographie sur le village: " La population n'est plus que de 2 500 âmes. Il fut un temps où il était difficile de se loger, dit une délibération municipale de 1773. De nos jours, les logements abondent....". Au recensement de 2007, la population s'élève à 1 081 habitants.


Description

Le long de l'itinéraire, des poteaux directionnels vous guident, dont le nom de lieu-dits et/ou de direction à suivre est indiqué en "italique gras et entre guillemets" dans le descriptif ci-dessous:

Départ de "Valleraugue - Office du Tourisme", prendre la direction "Mont Aigoual" jusqu'au "Menhir de Trépaloup".
De là possibilité d'aller-retour jusqu'au "Mont Aigoual" par "Mont Aigoual - Sommet".
Au carrefour "Menhir de Trépaloup" direction "COMBE RUDE" puis "Font de Trépaloup". Suivre de GR® 6 -7- 66 jusqu'à "Cap de Brion", ensuite rejoindre "Aire de Côte" par "Le Coulet". Retour à "Valleraugue" par "Le Fageas", "Combe Première", "Le Châtaignier" et "Foyas".

Balade extraite du cartoguide Massif de l’Aigoual, mis en œuvre par la Communauté de communes Causses Aigoual Cévennes dans le cadre de la Collection Espaces Naturels Gardois et du label Gard Pleine Nature.
  • Départ : Valleraugue
  • Arrivée : Valleraugue
  • Communes traversées : Val-d'Aigoual, Bassurels, Saint-André-de-Valborgne et Les Plantiers

Météo


Profil altimétrique


Recommandations

Adaptez votre équipement aux conditions météo du jour. N'oubliez pas que le temps change vite en montagne. Pensez à emporter de l'eau en quantité suffisante, de bonnes chaussures et un chapeau. Refermez les clôtures et les portillons après votre passage.
En coeur de parc
Le Parc national est un territoire naturel, ouvert à tous, mais soumis à une réglementation qu’il est utile de connaître pour préparer son séjour

Lieux de renseignement

Maison du tourisme et du Parc national des Cévennes, La Serreyrède

Col de la Serreyrède, 30570 Val d'Aigoual

https://www.sudcevennes.commaisondelaigoual@sudcevennes.com04 67 82 64 67

La Maison de l'Aigoual abrite l'office de tourisme Mont Aigoual Causses Cévennes et la maison du Parc national. C'est un espace d’accueil, d'information et de sensibilisation sur le Parc national des Cévennes et ses actions, sur l'offre de découverte et d'animation ainsi que les règles à adopter en cœur de Parc.
Sur place : expositions temporaires, animations au départ du site et boutique

En savoir plus
Accessibilité :
Accessible aux personnes à mobilité réduite sur les trois niveaux du bâtiment (ascenseur)

Office de tourisme Mont Aigoual Causses Cévennes, Valleraugue

7 quartier des Horts, 30570 Valleraugue

https://www.sudcevennes.comvalleraugue@sudcevennes.com04 67 64 82 15

Les relais d'information sont des offices de tourisme partenaires du Parc national des Cévennes, qui ont pour mission l'information et la sensibilisation sur l'offre de découverte et d'animations ainsi que les règles à adopter en cœur de Parc. 

Ouvert toute l'année (se renseigner pour les jours et horaires d'ouverture en période hivernale)

En savoir plus

Transport

Cette randonnée est accessible en transports en commun.

Pour consulter les horaires actualisés et planifier votre trajet, utilisez le calculateur d'itinéraires ci-dessous en renseignant l'arrêt d'arrivée : VAL-D'AIGOUAL - Office de Tourisme


En période estivale
, il est possible de parcourir la montée des 4 000 marches, de Valleraugue au sommet du Mont Aigoual (prévoir 3 à 4 heures de randonnée), puis de redescendre à Valleraugue en transports en commun depuis l'arrêt de départ : VAL-D'AIGOUAL - Mont Aigoual

Accès routiers et parkings

D 986 depuis L'Espérou ou Pont d'Hérault, Valleraugue

Stationnement :

Office du tourisme

Source

CC Causses Aigoual Cévennes Terres Solidaireshttp://www.caussesaigoualcevennes.fr/
Comité Départemental de Randonnée Pédestre du Gard
Pôle Nature Aigoual

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