L'arborétum de la Vis
Arboretum de Cazebonne
Arboretum de Cazebonne
Alzon

L'arborétum de la Vis

Milieu naturel
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Une belle randonnée, riche en découvertes paysagères où la Vis conserve tout son mystère.

Les 9 patrimoines à découvrir

  • © C. Daquo
    Paysage

    Fermeture des paysages

    Les prés de fauche abandonnés voient leur flore évoluer très vite. Les graminées cèdent la place à des plantes plus coriaces telles que les orties, genêts, ronces et les églantiers... Puis s'installent les fruitiers sauvages (prunellier, noisetier, cornouiller, cerisier, …). Enfin arrivent des arbustes et des arbres tels les pins sylvestres, pins noirs, le frêne, le robinier, le chêne et le châtaignier.
  • Sapin de Nordmann
    Sapin de Nordmann - © Hans Braxmeier
    Flore

    Sapins de Nordmann

    Dans l’arboretum, plusieurs espèces de sapins méditerranéens sont acclimatés. Les arbres ceinturés de blanc ont fait l’objet d’un suivi scientifique ; un rapport de 1976 de l’ingénieur des Eaux et Forêts Jean Pourtet relate : « Un très beau bouquet d’Abies nordmanniana plantés en 1903-1904 comportait en 1953, 32 arbres de grande qualité numérotés et mesurés. Leur circonférence moyenne était à 50 ans de 125 cm » Aujourd’hui, ces mêmes arbres ont une circonférence moyenne de 230 cm et une hauteur moyenne de 40 mètres.
  • Mobiliers en chatâignier concçus par l'Atelier Chatersen (Alzon)
    Mobiliers en chatâignier concçus par l'Atelier Chatersen (Alzon) - © Atelier Chatersen
    Flore

    Le châtaignier

    Avant les reboisements, à la fin du XIXe siècle, différents éléments composaient le paysage : des parcours à moutons sur les landes et prés ; des cultures : champs de pommes de terre, de céréales, et prairies de fauche, vergers et jardins ; des bois (châtaigneraie, chênaie, hêtraie). Témoins de ce passé, quelques énormes souches de châtaigniers . Ces arbres greffés produisaient la nourriture des gens et des bêtes (châtaigne, farine), les fleurs pour les abeilles, le bois sec pour le feu, le bois de construction (charpentes, planches, voliges…), les corps de ruche (« rusquet »), les piquets et échalas, les rigoles en bois (demi-tronc évidé), etc.
  • cincle plongeur
    cincle plongeur - © Gaël Karczewski
    Faune

    Faune du ruisseau

    Ce ruisseau est le territoire de la truite fario, qui s’y reproduit (« fraye »). Une boule de plumes brunes et blanches filant au ras de l’eau ? Il s’agit de l’oiseau emblématique des torrents, : le cincle plongeur. Il s’y nourrit d'insectes et de larves qu'il consomme immergé en remontant le courant et en marchant sur le fond ! Son nid est une grosse boule de mousse qui abrite deux nichées par an de 4 à 5 oisillons.
  • Marquage d'un ilôt de sénescence
    Marquage d'un ilôt de sénescence - © Mathieu Baconnet
    Savoir-faire

    Gestion forestière

    Cette parcelle forestière se compose de plusieurs unités qui font l’objet d’une gestion différente. Le peuplement ici en place est composé de gros bois de pins laricios, qui ont fait l’objet en 2007 d’une coupe de « régénération » pour collecter du bois et favoriser la régénération de jeunes arbres. Les taillis de chêne et de châtaignier de la parcelle feront l’objet de « balivages », c’est-à-dire que les plus belles tiges de taillis seront sélectionnées pour favoriser leur croissance. En contrebas dans la pente se trouve un peuplement de frênes protégé, laissés en libre évolution.
  • © C. Daquo
    Flore

    Peuplement forestier

    Depuis le point de vue sur les cascades du ruisseau de La Fabrié, le versant opposé présente une démarcation nette entre des peuplements feuillus, de chênes et de châtaigniers, en bas, et des peuplements résineux issus des opérations de reboisement, en haut. Selon les conditions environnementales locales (nature et profondeur du sol, réserve en eau, microclimat, exposition), différentes essences ont été choisies : Douglas d’un côté et Cèdres de l’Atlas aux rameaux bleutés de l’autre.
  • Vue sur le col de l'Airette
    Vue sur le col de l'Airette - © Nathalie Thomas
    Histoire

    Col des Tempêtes

    Entre le col de l'Airette et le col des Tempêtes, on peut noter la présence de bâtiments ruinés sous la piste. Il s'agit des vestiges d'anciennes bergeries où s'abritaient la nuit, ou par mauvais temps, les troupeaux qui montaient de la vallée. (Jérôme Reversat)

  • © Valère Marsaudon
    Eau

    Béal d'irrigation

    En Cévennes, les torrents impétueux du mois de mars se réduisent à de simples rus dès qu'arrive la mi-juin. Pour palier le manque d'eau, ce système d'arrosage combine la construction d’un barrage dans le lit du torrent afin de faire monter le niveau de l'eau, et le creusement sur la berge d’un petit canal (« béal ») qui dérive l'eau vers un bassin de stockage en pierres sèches (« pesquier »). Cette méthode utilisant l'énergie naturelle du courant servait pour l'irrigation des prés de fauche (foin) voire des jardins et vergers.
  • Schiste
    Schiste - © Valère Marsaudon
    Géologie

    Le Schiste

    Les schistes de la région se sont formés à l'ère primaire, entre 550 et 500 millions d'années, et constituent le socle des Cévennes et des Causses. Ils sont composés essentiellement de micas, d’où leur qualification précise de micaschistes. Leur particularité est de se diviser en feuillets parallèles. Et leur altération donne des argiles. Cette roche a été très largement utilisée dans la construction et elle marque le paysage : murs des maisons, toits en lauzes, terrasses de cultures, dallages, pavements, couvertures des ruches, chapeaux de cheminées, etc.

Description

Le long de l'itinéraire, des poteaux directionnels vous guident. Les noms des lieux-dits et/ou des directions à suivre sont indiqué(e)s en italique gras et entre guillemets dans le descriptif ci-dessous :

Départ de "ALZON", parking de « L’ARBORETUM DE CAZEBONNE », suivre direction " LE VILLARET" via "Cazebonne", « Les Lauzières », « La Fabrié », « Chemin des Cascades ».
Poursuivre par « Coste Gineste » et « Nabairial ».
De là, rejoindre le parking de « L ‘ARBORETUM DE CAZEBONNE » par « Les Lauzières » et « Cazebonne ».

Balade extraite du cartoguide Les Vallées Cévenoles - En Pays Viganais, réalisé par la communauté de communes Pays Viganais-Cévennes dans le cadre de la collection Espaces naturels gardois et du label Gard Pleine Nature.
  • Départ : Alzon (parking de l’Arboretum de Cazebonne)
  • Arrivée : Alzon (parking de l’Arboretum de Cazebonne)
  • Communes traversées : Alzon et Arrigas

Météo


Profil altimétrique


Recommandations

Adaptez votre équipement aux conditions météo du jour et de la saison. Pensez à emporter de l'eau en quantité suffisante, de bonnes chaussures et un chapeau.
En coeur de parc
Le Parc national est un territoire naturel, ouvert à tous, mais soumis à une réglementation qu’il est utile de connaître pour préparer son séjour

Transport

Alès ligne 142
Nîmes ligne 140
Montpellier ligne 608
Le Vigan -Alzon ligne 101 (le samedi seulement)
LIO Région Occitanie - https://lio.laregion.fr/

Accès routiers et parkings

Depuis Alès où depuis Nîmes prendre la D999, le Vigan, puis Alzon. À Alzon prendre la D231 direction le parking de l’arboretum de Cazebonne.

Stationnement :

l’Arboretum de Cazebonne

Source

Parc national des Cévenneshttp://www.cevennes-parcnational.fr/

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