
GR®70, le chemin de Stevenson (Langogne-Alès)
Seul, entre amis ou en famille, à pied, avec un âne, à vélo ou à cheval… Les façons de découvrir le chemin emprunté par Robert Louis Stevenson en 1878 sont nombreuses. Il faut compter 15 jours de marche depuis le Puy-en-Velay pour rejoindre Alès, la capitale des Cévennes, en passant par le Gévaudan et le mont Lozère. Chacun peut découvrir à son rythme les paysages variés et les histoires qui se racontent…
Les 50 patrimoines à découvrir
- Patrimoine
Château du Sauvage
- Faune
Le Châtaignier
Sur presque un millénaire le châtaignier a dominé la vie des Cévennes. Tout de cet arbre, fruits, bois, feuilles, a abondamment été utilisé par les hommes pour qui il fut longtemps la première ressource. On peut ainsi aisément parler d'une véritable civilisation du châtaignier. L'homme en a tiré l'essentiel de sa subsistance, il en mangeait chaque jour sous la forme d'une soupe appelée bajanat. Les animaux d'élevage étaient eux aussi nourris grâce à "l'arbre à pain". © Gard Tourisme PatrimoineLe Crassier
- Point de vue
Point de vue sur Ales et le Mont Bouquet
- Point de vue
Point de vue sur le Massif des Cévennes et le Mont Lozère
- Point de vue
Point de vue sur le Département du Gard
Le Signal de Saint-Pierre est un sommet situé au-dessus de Saint-Jean-du-Gard à la limite entre le Gard et la Lozère en Vallée Borgne. Cette éperon de Schiste exposé au sommet de la corniche des Cévennes offre un beau panorama sur le Massif Cévenol gardois et lozérien mais aussi sur la plaine gardoise. - Géologie
Le Shiste
Un schiste est une roche qui a pour particularité d'avoir un aspect feuilleté, et de se débiter en plaques fines ou « feuillet rocheux ». Vous avez devant vous un exemple de l'utilisation du shsite pour notamment la construction de mur en pierre sèche ou encore de maison dans certaines vallées cévenols ou le schiste affleurant était présent. PROHIN Olivier HistoirePlanet
Aux XVIe et XVIIe siècles, de nombreux troubles religieux opposant catholiques et protestants ont affecté les Cévennes, causant maintes destructions. Après la signature de la paix d’Alais (juin 1629) entre Richelieu et le duc de Rohan, les protestants conservent le droit de pratiquer leur religion mais leurs fortifications sont détruites. C’est le cas des remparts de Florac. La maison où est installée le panneau est l'une des plus anciennes de Florac : sa tour surveillait la porte du Thérond. C’est aussi le carrefour entre l’ancienne route de Nîmes à Saint-Flour et l’ancienne route de Florac à Séverac par le Causse.
PROHIN Olivier HistoireGrand-Rue
La rue Armand Jullié est l’ancienne rue commerçante, bordée d’échoppes aux devantures caractéristiques. C’est cette rue que traversaient les caravanes de muletiers qui transportaient les marchandises entre l’Auvergne et le Midi, auxquels ont succédé les rouliers et les charretiers. Plus d’une vingtaine de rouliers “remisaient” à Florac au début du XXe siècle : ils y faisaient halte et prenaient des chevaux de renfort pour grimper les côtes qui les attendaient sur la route.
PROHIN Olivier ArchitectureÉglise Saint-Martin
L’église primitive, celle du prieuré de la Chaise-Dieu, était à l’emplacement de l’église actuelle, et entourée d’un cimetière. Entre le XIIIe et le XVe siècle, l’histoire de Florac est marquée par les rivalités qui opposaient le pouvoir du prieuré à celui du seigneur, installé de l’autre côté du ruisseau du Vibron.L' église fut détruite en 1561 et un temple fut construit sur ses ruines. Les guerres de Religion dévastèrent plusieurs fois Florac. Le temple fut détruit à son tour, ainsi que l’horloge et le clocher, au début du siècle suivant (1629). L’église actuelle, d’architecture néoclassique, date de 1833, comme le temple actuel, situé sur l’Esplanade.
PROHIN Olivier ArchitectureAncien couvent
Classée Monument Historique, cette maison datant de 1583 possède un
remarquable portail orné. Construit pour accueillir un hôpital, le bâtiment fut occupé au XVIIe siècle par un couvent des Capucins. Transformée de nouveau en hôpital, cette maison a également été le siège de la sous-préfecture, puis d’une institution religieuse. Maison dite “de la congrégation”, elle est aujourd’hui utilisée comme école privée. Il faut l’imaginer lorsque à la fin du XVIIe siècle, ce quartier était très peuplé et animé par de nombreuses activités économiques : artisans du textile, ouvriers du cuir, mais aussi muletiers, voituriers et cabaretiers vivant du passage de ces transports.La source du Pêcher - PROHIN Olivier EauLe Vibron et sa faune
Né de la source du « Pêcher », Le Vibron, aménagé en plusieurs retenues, assura de tout temps la ressource en eau potable de la ville. Jadis l’eau courante du Vibron desservait les lavoirs, les tanneries et servait à évacuer les eaux usées. Il actionnait jusqu'à huit moulins et alimentait le vivier à poissons.
Le nom Vibron dérive de l’occitan vibre = castor. Vous pourrez y observer le cincle plongeur, appelé aussi merle d’eau. Pour se nourrir d’insectes aquatiques, il peut marcher sous l’eau et niche dans les trous de murs ou sous les ponts. En juin, au crépuscule, dans les ruelles aux alentours du Vibron, s’élève le chant flûté du crapaud accoucheur. Ce nom vient du fait qu’après l’accouplement, les mâles transportent les œufs sur leur dos.PROHIN Olivier PastoralismeFerradou et le foirail
Ce “travail” ou “ferradou” servait à ferrer les boeufs. Il est situé sur le foirail, près du poids public, où se sont tenues jusqu’à treize foires annuelles. Ces foires étaient des lieux d'échanges entre les régions voisines. On y menait des moutons, des chèvres, des bovins, des cochons, depuis les Causses, les Cévennes, le mont Lozère, et plus loin encore. On y vendait du vin, des châtaignes, du blé, des fruits, des sabots, des tissus de laine… Elles étaient de vraies fêtes que certains arrosaient plus que de raison avant de repartir vers leur village !
PROHIN Olivier EauPisciculture
Installée en amont de l’ancien pont de la Draille de Margeride, la pisciculture perpétue une tradition d’élevage de poissons probablement très ancienne. Derrière les bassins d’élevage se trouve le moulin de la source, l’un des anciens moulins de Florac qui servaient à moudre du blé, extraire l’huile de noix, fouler de la laine...
BOUISSOU Arnaud PaysagePanorama et l'histoire
Un village troglodyte existait dès l’âge du bronze dans les rochers de Rochefort (1054 m d’altitude) où fut construit le premier château féodal. A l’époque gallo-romaine, Florac n’était sans doute qu’un domaine rural. C’est autour du quartier du Fourniol, sur la petite hauteur qui domine le Vibron et au pied de l’église, que s’installe le village médiéval. La population atteint 1 000 habitants au XVIIIe siècle, 2263 en 1852. Elle demeure à peu près stable depuis le début du XXe siècle (autour de 2 000 habitants).
PROHIN Olivier GéologieSource du Pêcher (Pesquié)
Dans un grand parc calme et ombragé, la source du Pêcher jaillit d’un gros éboulis rocheux, par plusieurs venues d’eau, les griffons, dont aucune n’a pu être pénétrée jusqu’à présent. Elle draine vers le Tarnon les eaux de la partie Est du causse Méjean et fournit beaucoup d’eau, en quantité irrégulière:
• débit d’étiage (basses eaux) : entre 80 l/s et 200 l/s
• débit moyen : entre 1 250 l/s et 7 000 l/s
La température moyenne est de10°C à 10,2°C..
Le mot « pêcher » vient de l’occitan « pesquièr = vivier » issu du latin « piscis = poisson ».Siège du Parc national des Cévennes, Château de Florac - © Guy Grégoire HistoireChâteau de Florac
Rebâti en 1652, après les guerres de Religion, le château de Florac occupe l'emplacement de l'ancien château féodal dont on retrouve mention dès le début du XIIIe siècle. Au moment de la Révolution, le château a été transformé en “grenier à sel”. Vendu à l'Etat en 1810, il a été utilisé comme prison, dont il garde encore quelques attributs. Depuis 1976, il est le siège du Parc national des Cévennes. Baladez-vous dans ses jardins, vous y trouverez quelques informations sur le Parc.
- Histoire
Quartier de l'église
Du Moyen Âge au XVIIIe siècle, ce quartier est le centre stratégique où la religion catholique exprime son pouvoir et son prestige. Jusqu'au début du XXe siècle, la fontaine publique, seul point d'eau du village, est le lieu de rencontre des habitants. - Histoire
Bourg
La rue principale est mentionnée dès le XIIIe siècle, mais l’essentiel des constructions actuelles date du XIXe siècle, période de prospérité liée à la production de la soie. Un pan de mur, encore en place sur la droite, est le témoin de l’ancien temple de Saint-Germain, construit en 1655. Il présentait une architecture de type « Velaux » c'est-à-dire avec un seul arc de pierre qui embrasse toute la largeur du bâtiment. L’interdiction du protestantisme en 1685 entraîne sa destruction. À droite, la rue de la Cantarelle était le lieu d’hébergement de fileuses de soie aux XIXe et XXe siècles. Sur la gauche, l’ancien hôtel Martin a abrité de nombreux Juifs et étrangers lors de la Seconde Guerre mondiale. - Paysage
Village
Dans l’épingle à cheveux, une vue se déploie sur la partie sud du village. La comparaison avec d’anciennes cartes postales montre qu’il a subi peu de modifications depuis son implantation. À partir du milieu du XIXe siècle, l’exode rural entraîne la fermeture des milieux agricoles, marquée par l’envahissement progressif de la forêt et des taillis. Temple de Saint-Germain-de-Calberte - © Bruno Descaves HistoireTemple
De 1685 à 1787, les protestants célèbrent leur culte, désormais interdit, en pleine montagne lors des assemblées du Désert. En 1825, un temple est rebâti avec la participation de la population. Saint-Germain-de-Calberte devient le lieu de l’assemblée des représentants du protestantisme des vallées cévenoles.- Histoire
Presbytère protestant
Le presbytère protestant, construit à la fin du XIXe siècle, joue un rôle majeur dans l’accueil des Juifs lors de la Seconde Guerre mondiale. Quarante-deux Juifs arrivent à St-Germain et vivent librement au sein du village durant l’Occupation (1942-1944). Ils sont intégrés grâce à la participation de toute la population. Récemment, le presbytère a été transformé en lieu d’accueil pour personnes dépendantes. - Savoir-faire
Filature
L’ancienne filature a fonctionné de manière intermittente jusqu’en 1934. Trente-huit fileuses travaillent alors dans l’usine et surveillent la formation de huit fils de soie, issus du dévidage de plusieurs cocons. Un homme assure la marche de la machine à vapeur et la production d’eau chaude prélevée au ruisseau de l’École vieille. À cette époque, de nombreux mûriers sont plantés sur les terrasses cévenoles et fournissent les feuilles indispensables à l’alimentation du ver à soie. - Histoire
Bourg médiéval
La rue Haute, mentionnée dès le Moyen Âge, a conservé des éléments d’architecture de cette époque. La paroisse est alors sous l’autorité du roi de France qui partage le pouvoir avec l’évêque de Mende. Cette rue devait abriter certaines des échoppes liées aux activités commerçantes et artisanales médiévales : forgeron, tailleur de pierre, cordonnier, tisserand, tailleur de vêtements ou marchand. En face de l’entrée de la rue, vous observez un bâtiment qui fut un hôpital fondé en 1713 et commandité par la marquise de Portes. Quartier des Calquières à Saint-Germain-de-Calberte, bancels et jardins - © Olivier Prohin PaysageLes Calquières
Les Calquières de Saint Germain représentent l’un des aménagements en terrasses les plus remarquables de la région. Exposé au sud-est, à l’abri du gel et des vents dominants, le site est ancien et encore cultivé. La terre a été montée à dos d’homme et ces terrasses sont travaillées à la main. Sur le site, vingt-neuf propriétaires de maisons du village se partagent quarante-deux parcelles.- Paysage
Paysage
La vue s’ouvre sur la vallée du gardon de Saint-Germain-de-Calberte et la draille du Languedoc. L’habitat est dispersé et l’emplacement et le nom de la plupart des hameaux existent dès le XIIIe siècle. Sur la gauche, les jardins des Calquières s’inscrivent entre deux « valats » et présentent l’un des systèmes de terrasses et d’irrigation les plus remarquables de la région. Quartier des Calquières à Saint-Germain-de-Calberte, bancels et jardins - © Olivier Prohin ArchitectureAu cœur des Calquières
Les murets de soutènement en pierre sèche, éléments clé du système, permettent de retenir le terrain tout en laissant passer l’eau. Les terres, à l’horizontale, approfondies et soutenues, sont favorables aux cultures. Il existe aussi de nombreux aménagements annexes : réseaux hydrauliques, niches dans l’épaisseur des murs, murets de séparation et de protection, cabanons, terrasses à ruchers…- Histoire
Robert Louis Stevenson
En face de la place au monument aux morts se trouve le bâtiment de l’ancienne auberge où l’écrivain écossais Robert Louis Stevenson a passé la nuit, lors de son périple à travers les Cévennes en 1878. Depuis le Moyen Âge, l’ancien cimetière occupait la place avant d’être transféré définitivement en dehors du village en 1894. Ce lieu devient alors celui du marché et des foires. Un arbre de la liberté, planté en 1989, célèbre le bicentenaire de la Révolution. - Histoire
Cévennes
Au loin, on peut apercevoir le monument de l'artiste iranienne Shirine Afrouz. Réalisé en 1995, cette œuvre est dédié aux habitants des Cévennes. Représentés symboliquement par un homme en train d'extraire une lauze de schiste, cette statue rappelle aux générations à venir, les efforts des habitants du passé et du présent, et encourage ainsi la préservation du patrimoine cévenol. La statue en bronze mesure 2,30 m et la roche est reconstituée par des blocs de schiste. Mouton transhumant, Col de Finiels - © Jean-Pierre Malafosse PastoralismeBrebis reine
À la fin du XIXe siècle, 100 000 moutons transhumaient chaque année sur le mont Lozère. En été, ce lieu était soumis à un intense trafic. Le célèbre écrivain écossais R.L.Stevenson a longé avec son ânesse Modestine ces « montjoies », pierres plantées qui guident le voyageur dans le brouillard. Aujourd’hui, un peu plus de 8 000 brebis, réparties en troupeaux gardés chacun par un berger, transhument sur le mont Lozère. Elles partagent les quelque 6 000 ha que représentent les pelouses et les landes du massif avec des bovins (en enclos).
Érosion, passage des transhumants - © Parc national des Cévennes PaysagePaysage menacé
Cette vaste étendue de pelouse, patrimoine historique et naturel, est aujourd’hui menacé. La superficie de cette zone relique a été bien réduite au cours des dernières décennies. Si les sommets sont stabilisés par la pelouse, le flanc de la colline présente quant à lui une forme d’érosion (rochers mis à nu), résultant d’un labour effectué par les forestiers pour tenter de le reboiser. Sur le replat, des pins commencent à s’installer aux dépens de la pelouse. Ces zones devenues sensibles, imposent de gérer au mieux toutes les composantes du territoire. Ici, le berger guide son troupeau en veillant à ne pas accentuer l’érosion et à éliminer les jeunes pousses de pins.
- Flore
Concurrents végétaux de la pelouse
En contrebas, de vastes zones ont été plantées de pins et autres conifères. L'intérêt et la rareté tant régionales qu'européennes des pelouses imposent qu'elles soient bien délimitées par rapport à la forêt. En effet, les semis naturels des pins, transportés par les vents du sud, font naître une nouvelle forêt. Cette dynamique végétale, logique à cette altitude, donne l’avantage à la forêt sur la pelouse. L’Union européenne aide actuellement les acteurs locaux à couper les nouveaux arbres pour protéger la pelouse. Sur le chemin du retour, on rencontrer d'autres essences autochtones (hêtre, bouleau) qui pourraient faire subir un recul identique à la pelouse.
- Architecture
Bergerie couverte en lauzes de schiste
Balise n° 9
Cette bergerie, contrairement à la précédente, est construite en matériaux lourds, compacts et massifs. Une voûte en pierres de granite remplace la charpente en bois. Cela témoigne de la rareté du bois. L’étanchéité de la couverture est assurée par des lauzes de schiste posées sur un lit d’argile ou d’arène granitique.
Ce lieu se nomme la jasse de Chanteloup (jasse-jas-gisant : lieu de repos pour les animaux ; canteloube, selon l’étymologie populaire : lieu où hurlent les loups ou, selon des sources savantes, luppe :pierre, hauteur, montagne arrondie). - Géologie
Boule qui roule
Balise n° 10
Sur le plateau, le chemin est parfois peu marqué, signe d’une faible érosion. Par contre, toute la descente sur le Pont-de-Montvert porte les traces d’une érosion plus forte, notamment près du départ où un gros bloc a roulé au milieu du chemin. C’est le passage répétitif des hommes et des animaux qui, ajouté aux facteurs naturels, a fini par déstabiliser ce rocher. À la suite de ces événements, le chemin initial a été dévié. Chemin des camisards - © Brigitte Mathieu HistoireChemin des Camisards
Balise n° 11
Ce chemin, autrefois itinéraire de grande communication, reliait le Pont-de-Montvert à Barre-des-Cévennes. Dans la nuit du 24 juillet 1702, des Huguenots qui s'étaient précédemment rassemblés au col des Trois Fayards ont emprunté ce chemin pour libérer leurs coreligionnaires détenus par l’abbé du Cheyla au Pont-de-Montvert. Les événements tragiques qui ont suivi (mort violente de l’abbé du Cheyla) ont déclenché la guerre des Camisards. Les paysages alentours résultent d’une intense activité agricole : toutes les pentes avoisinantes étaient cultivées (seigle essentiellement) sur des terrasses construites de main d’homme, les bancels.Le Pont-de-Montvert - © Guy Grégoire HistoirePont-de-Montvert
Balise n° 12
Le Pont-de-Montvert est à la confluence du Tarn et de deux de ses affluents, le Rieumalet et le Martinet. La draille, ancien chemin de transhumance aujourd’hui presque effacé, était empruntée par les troupeaux du Midi pour rejoindre les estives du mont Lozère. C’est le long de cet axe que les premiers quartiers se sont développés. En 1630, le bourg était déjà presque aussi étendu qu’au début du XIXe siècle. Trois ponts de pierre ont été construits. Mais les grandes crues de 1827 et 1900 ont sérieusement endommagé ou détruit ces ouvrages : le grand pont sur le Tarn est le seul encore en pierre. Les nouveaux quartiers se sont installés à la périphérie du bourg, préservant le centre historique.PROHIN Olivier HistoireEsplanade
Le passage sous le porche de la sous-préfecture est l'un des nombreux passages couverts qui se faufilent sous les maisons : vous venez de traverser les anciens remparts de Florac et vous vous trouvez à l'intérieur de la ville médiévale. Outre ses beaux platanes centenaires (les plus âgés ont 200 ans) vous y trouverez d’un côté, la statue de Léon Boyer, collaborateur de Gustave Eiffel avec qui il a construit le viaduc de Garabit, mort au Panama en 1883 où il travaillait au percement du canal ; de l’autre, le temple protestant et le monument aux morts.
CFD - © Cévennes Evasion HistoireLe CéFéDé
De 1909 à 1968, cette ligne ferroviaire reliait Florac à Sainte-Cécile-d'Andorge (50 km). À écartement métrique et voie unique, elle était gérée par la Compagnie des chemins de fer départementaux. Elle était reliée au réseau ferré de la SNCF. Elle permettait le transport des voyageurs et des marchandises : minerais issus de la mine de Ramponenche, près de Florac, baryte provenant de la mine de Jalcreste et à destination du nord de la France, prunes, châtaignier, cèpes secs.... En suivant le tracé, on découvre d'anciens ouvrages d'art (ponts, tunnel, ...).
Château de Saint-Julien-d'Arpaon - © com com Florac Sud Lozère HistoireChâteau de Saint-Julien-d'Arpaon
Ce château du XIIIe siècle était la propriété des seigneurs d'Anduze qui possédaient en Gévaudan la baronnie de Florac. En 1618, le château est démantelé alors que la famille de Gabriac en a la propriété. Au XVIIIe siècle, il revient par héritage à la famille de Montcalm, famille rouergate qui possède plusieurs biens en Gévaudan et qui restaure la bâtisse. Le château subira ensuite les effets du temps, et est actuellement à l'état de ruines, mais mieux conservé que d'autres châteaux en Gévaudan.
Chèvre de race alpine - © Olivier Prohin AgricultureLa chèvrerie Gautier
Yolande et Christian gèrent une petite exploitation agricole qui proposent des fromages de chèvre fermier. C’est un produit typiquement cévenol. Le troupeau est constitué de 60 chèvres laitières de race alpine et tout le lait est transformé en fromage fermier sur place. De fin novembre jusqu’à fin avril, c’est la pause pour les chèvres, qui doivent nourrir leurs petits chevreaux !
Chapelle St-Saturnin - © Nathalie Thomas HistoireLa chapelle Saint-Saturnin
La chapelle Saint-Saturnin, entourée de son cimetière, au cœur du bourg, renferme un magnifique décor peint couvrant l'ensemble des murs. Elle fut construite au XII° siècle. Guillaume de Grimoard (futur pape Urbain V) y fut baptisé en 1309. Elle se trouve à côté de la mairie. Un petit détour s'impose.
La collégiale - © Nathalie Thomas HistoireLa collégiale
La collégiale Notre-Dame-de-l'Assomption de Bédouès a été construite au XIV° siècle (année 1363) à l'instigation du pape Urbain V, afin d'accueillir le tombeau de ses parents et un collège de huit chanoines. Sa fortification est un peu plus ancienne. Elle a été détruite en 1580 pendant les guerres de religion et reconstruite au XVII° siècle.
Source du Tarn - © Yannick Manche EauLe Tarn
Le Tarn prend naissance à 1550 m d'altitude sous la crête du mont Lozère. Creusé d'abord dans le granite, il délimite le Bougès et le mont Lozère. Après Bédouès, il rencontre le Tarnon et peu à peu pénètre en terrain karstique dans lequel il s’aménage un lit de plus en plus profond. C'est à son point de confluence avec la Jonte, au Rozier, que le Tarn quitte le département de la Lozère.
Truite fario - © Philippe Baffie FauneTruite fario (Salmo trutta fario)
Cette truite présente dans nos cours d'eau est une espèce autochtone. Cette souche fait partie de notre patrimoine. Sa taille varie en fonction de la nature de l'eau, de la pression de pêche et de la nature du fond (caches). L'été, elle chasse en eau vive et en surface et capture des insectes. L'hiver, elle mange des larves sur le fond. La reproduction commence dès le mois de novembre et s'étale durant l'hiver. La femelle pond sur un fond de gravier qu'elle creuse avec sa nageoire caudale. Le mâle y dépose sa laitance sur les œufs. Une fois fécondés, ceux-ci sont recouverts de gravier. La réussite de la reproduction dépend des variations de débit et surtout des risques d'assèchement des frayères par hiver sec.
coupe de bois - © Olivier Prohin Savoir-faireScierie "Ets Fages"
En amont de Bédouès, on aperçoit une scierie qui produit du bois pour fabriquer principalement des caisses et des palettes. Elle produit également un peu de charpente. Aujourd'hui, le bois est valorisé de différentes manières par les entreprises forestières locales : énergie, pâte à papier, bois d’œuvre, caisserie ou construction.
Castor au réfectoire - © Bruno Descaves FauneLe castor (Castor Fiber)
Les parties calmes et profondes du Tarn sont propices à l'installation du castor européen qui vit dans un terrier creusé dans les berges de la rivière. Il est essentiellement végétarien, la base de son alimentation étant la cellulose. Il se nourrit de jeunes pousses, d'écorce, de plantes aquatiques ou de feuillage abondant dans la ripisylve. Il est ainsi utile à la régulation du boisement des berges qui facilite le développement de la faune et de la flore du bord de la rivière. Contrairement à son cousin canadien il ne créait pas de barrage sur les cours d’eau de notre territoire.
Château de St Julien d'Arpaon - © CC Florac Sud Lozère HistoireChâteau de Saint-Julien-d'Arpaon
Ce château du XIIIe siècle était une propriété des seigneurs d'Anduze qui possédaient en Gévaudan la baronnie de Florac. En 1618, le château est démantelé alors que la famille de Gabriac en a la propriété. Au XVIIIe siècle, le château revient par héritage à la famille de Montcalm, famille rouergate qui possède plusieurs biens en Gévaudan.
Cette famille restaurera la bâtisse mais le château subira les effets du temps et, actuellement, il est en l'état de ruines mais mieux conservé que d'autres châteaux en Gévaudan.Château de Saint-Julien-d'Arpaon - nathalie.thomas HistoireSaint-Julien-d'Arpaon
Dans la nuit du samedi 22 au dimanche 23 juillet 1702, à l’issue de la foire de la Madeleine, une assemblée se tient dans un bois « proche de Saint-Julien ». Les futurs chefs des premiers camisards commencent à recruter des volontaires pour aller délivrer les prisonniers. Le 18 octobre 1702, après avoir tué Salomon Gardès, secrétaire de l’abbé du Chaila, la troupe camisarde commandée par Gédéon Laporte brûle l’église, la cure et la maison du notaire Delapierre. Le temple a été construit en 1840.
- Histoire
Les Trois Fayards
Le site des Trois Fayards (Les Trois Hêtres, Los Tres Faus en occitan), progressivement caché par la forêt de résineux plantée en 1909, après que les trois vieux hêtres aient été coupés par les forestiers, a été redécouvert en 2001.
- Histoire
Champlong-du-Bougès
Cette ancienne auberge, aujourd’hui maison forestière, et ses environs ont été le cadre de nombreuses assemblées. En juillet 1702, elle était habitée par la famille Jalabert, dont Jeanne l’une des filles était prophétesse.
Description
Seule la partie du sentier GR® au départ de Langogne jusqu’aux portes d’Alès, vous est ici présentée.
Retrouvez l'intégralité de l'itinéraire dans le topo-guide « Le chemin de Stevenson » (réf. 700) de la Fédération française de randonnée pédestre (FFRandonnée), en vente dans les maisons du Parc, à la boutique en ligne sur www.cevennes-parcnational.fr, dans les librairies, magasins de sport et sur https://boutique.ffrandonnee.fr.
Toutes les informations sont aussi disponibles sur le site de l’association « Sur le chemin de Robert Louis Stevenson » : www.chemin-stevenson.org
- Départ : Langogne
- Arrivée : Alès
- Communes traversées : Alès, Bédouès-Cocurès, Cans et Cévennes, Cassagnas, Cendras, Cubières, Florac Trois Rivières, Mialet, Mont Lozère et Goulet, Pont de Montvert - Sud Mont Lozère, Saint-Étienne-Vallée-Française, Saint-Germain-de-Calberte, Saint-Jean-du-Gard, Saint-Jean-du-Pin, Saint-Martin-de-Lansuscle, Saint-Paul-la-Coste et Saint-Sébastien-d'Aigrefeuille
Météo
Recommandations
Attention, pour des raisons diverses, il peut y avoir une différence de balisage entre le marquage sur le terrain et le tracé du topo-guide : merci de bien vouloir suivre le balisage sur le terrain. Adaptez votre équipement à la randonnée de plusieurs jours, mais aussi aux conditions météo du jour. N'oubliez pas que le temps change vite en montagne. Pensez à emporter de l'eau en quantité suffisante, de bonnes chaussures et un chapeau. Refermez soigneusement clôtures et portillons.
Lieux de renseignement
Maison du tourisme et du Parc national, Florac
Place de l'ancienne gare, N106, 48400 Florac-trois-rivières
Une expo interactive présente le Parc national des Cévennes et ses actions.
Sur place : Une boutique, librairie découverte et produits siglés PNC.
Ouvert toute l'année (se renseigner sur les jours et horaires en saison hivernale).
Office de tourisme Cévennes Tourisme, Saint-Jean-du-Gard
Maison rouge, 30270 Saint-Jean-du-Gard
Les relais d'information sont des offices de tourisme ou sites partenaires du Parc national des Cévennes, qui ont pour mission l'information et la sensibilisation sur l'offre de découverte et d'animations ainsi que les règles à adopter en cœur de Parc.
Ouvert toute l'année (se renseigner pour les jours et horaires d'ouverture en période hivernale)
Office de tourisme Des Cévennes au mont-Lozère, Le Collet-de-Dèze
RN 106, 48160 Le Collet-de-Dèze
Les relais d'information sont des offices de tourisme ou sites partenaires du Parc national des Cévennes, qui ont pour mission l'information et la sensibilisation sur l'offre de découverte et d'animations ainsi que les règles à adopter en cœur de Parc.
Ouvert toute l'année (se renseigner pour les jours et horaires d'ouverture en période hivernale)
Office de tourisme Des Cévennes au mont Lozère, Le Pont-de-Montvert
le Quai, 48220 Le Pont de Montvert sud mont-Lozère
Ouvert toute l'année (se renseigner pour les jours et horaires d'ouverture en période hivernale)
Office de tourisme Mont-Lozère, La Bastide-Puylaurent
Mairie, 48250 La Bastide-Puylaurent
Office de tourisme Mont Lozère - Le Bleymard
Place de l'église - Le Bleymard, 48190 Mont Lozère et Goulet
Transport
- Ligne 282 Mende - Langogne - Le Puy en Velay
- Ligne 253 Mende - Bagnols les bains - Mont Lozère.
- Ligne 261 Florac - Le Pont de Montvert - Mont Lozère
- Ligne 252 Florac - Alès
- Ligne 251 Florac - Mende
- Ligne 112 et 142 pour aller de Saint-jean du gard à Alès.
Source


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