
D'une vallée à l'autre - entre Gardon et Tarnon
Une belle entrée en matière pour découvrir les paysages des Cévennes, entre espaces ouverts (prairies) et forestiers (hêtres, conifères, châtaigniers) sur des roches variées (calcaire, schiste et granite) qu’on vous invite à déchiffrer. Une expérience unique à faire en couple, seul ou en famille.
2 étapes
Les 35 patrimoines à découvrir
Chemin vers Le Gua - N Thomas AgricultureMurettes et bancels
" Le chemin bordé d'un mur par endroit menait jadis de Rousses à Massevaques. Certains se souviennent encore l'avoir parcouru pour remonter à Massevaques après une veillée à Rousses. Au début du sentier, on voit à gauche les murettes de deux bancels sur lesquels on cultivait le seigle. On pénètre ensuite dans la hêtraie. Ce versant exposé aux vents du nord et de l'ouest convient au hêtre et c'est seulement dans les combes plus abritées que l'on trouve quelques châtaigniers mêlés d’épineux. Ce bois est encore exploité par les habitants de la commune qui y font leur bois de chauffage." (P. Grime)
Le long du Tarnon - Nathalie Thomas EauLe Tarnon
Long de 38,9 km, le Tarnon prend sa source dans le massif du mont Aigoual (sommet : 1565 m), sur la commune de Bassurels et se jette dans le Tarn en aval de Florac-Trois-Rivières, après avoir conflué avec la Mimente. Il sépare le causse Méjean et les Cévennes.
En amont de Rousses, le Trépaloup se jette dans le Tarnon. C’est le ruisseau qui a creusé les gorges du Tapoul, célèbre pour la pratique du canyonning.
Le Tarnon est une rivière cévenoles, qui peut connaître de très fortes et soudaines crues lors d’épisodes cévenols. Son débit peut varier de 0,1 m3/s (période sèche) à 400 m3/s (novembre 1982).Météosite de l'Aigoual - © Olivier Prohin EauMont Aigoual
Une belle vue sur le mont Aigoual (1 567 m)… Montagne des vents, du brouillard, de la neige et des pluies. Les masses nuageuses venues de la Méditerranée se frottent à ses pentes et peuvent donner des précipitations violentes (appelées aussi épisodes cévenols). Cette montagne capricieuse abrite la dernière station météorologique de montagne de notre pays.
Transhumance - © Michelle Sabatier AgricultureLa draille de la Margeride
La draille suit la crête et traverse la can de l'Hospitalet. Ce chemin de transhumance permet aux troupeaux des plaines (du sud des Cévennes et de la Crau) de monter vers le nord du Gévaudan (Aubrac, Margeride, mont Lozère). Cette draille n'est qu'une branche d'un réseau plus important sur lequel circulent encore aujourd'hui les troupeaux transhumants.
La Vallée de Sexte et son manteau blanc - Béatrice Galzin EauCol Salidès
C’est ici que la géographie locale se divise en deux « pays ». En cheminant environ quatre kilomètres depuis le col vers le panneau « Bel-Fats », vous parcourez une crête qui n’est autre que la ligne de partage des eaux entre la Méditerranée et l’Atlantique. Pour en saisir la réalité, il faut se pencher sur la logique des bassins versants : lorsqu’une goutte de pluie tombe au sud de la draille, elle rejoint le Tarnon dont la source est toute proche du sentier. Arrivant à Florac, cette petite rivière épouse le Tarn qui sinue à travers la France de l’Ouest jusqu’à l’océan en débouchant à l’estuaire de la Gironde. Mais si la même goutte décide de verser au nord du chemin, alors elle rejoint la vallée Borgne et son Gardon qui, à son tour, se jette dans le Rhône à Vallabrègues (Gard), passe en Camargue et se retrouve dans la mer. Cette ligne de partage fait tout l’intérêt cartographique du massif de l’Aigoual. Le modelage des paysages est marqué : sur le versant atlantique, des reliefs doux et modérés jusqu’au mont Lozère, sur le versant méditerranéen, des collines abruptes qui s’érigent et plongent brusquement, de serres en valats, de crêtes acérées en fonds de vallées profondes.Maison du berger - Michel Monnot PastoralismeUn troupeau en estive
Depuis la nuit des temps, les animaux montent naturellement de la plaine vers les montagnes en saison chaude. Le col Salidès est un lieu d’estive pour les moutons. La maison du berger est juste en contre-bas sur le versant méditerranéen. Le berger reste plusieurs mois avec environ 800 bêtes et quelques chiens. Attention aux patous, ces beaux et gros chiens blancs. Ils sont là pour surveiller et défendre le troupeau !
Il est précieux que le troupeau pâture. Il fertilise le sol et permet l’entretien ouvert de l’espace.Le Col Salidès - Office de tourisme OTMACC AgricultureLe berger transhumant du col de Salidès
Dès la fin du printemps, le col de Salidès s’anime. Le berger transhumant s’installe pour les 3 mois d’estive dans ce lieu magique avec près de 1 000 brebis. Par tous les temps, le berger sort les animaux pour les amener brouter des herbes nouvelles. Il doit gérer ses espaces de pâture, mais aussi soigner les animaux. À la fin de l’été, chaque éleveur viendra récupérer ses bêtes. Attention aux chiens qui surveillent et protègent le troupeau !La forêt de hêtres - Béatrice Galzin Milieu naturelLa réserve de l'Hom
La forêt de l’Hom était la « réserve » d’un domaine de plus de 700 hectares depuis le XIXe siècle. Cette réserve était mise en défends (protégée des animaux) et servait de « compte épargne » en cas de besoins financiers imprévus. Cette situation explique en partie la richesse de cette forêt, qui s’échelonne de 600 à 1 100 mètres d’altitude, dans laquelle se trouvent de nombreuses essences d’arbres : des autochtones (chênes verts, châtaigniers, hêtres, bouleaux, merisiers, sorbiers, sapins, épicéas, etc.) et des exotiques introduits par les nouveaux propriétaires (chênes rouges, érables du Canada, séquoias géants, mélèzes hybrides, etc.). Cette forêt privée est gérée conformément à un plan de gestion rédigé selon les principes de « prosylva » (sylviculture proche de la nature) ; il a été agréé par l’administration et le Parc national des Cévennes. Le gibier est abondant, et vous pouvez apercevoir un chevreuil ou un cerf au détour d’un chemin.Hameau du château du Folhaquier - Béatrice Galzin HistoireChâteau du Folhaquier
Le château du Folhaquier se dessine sur cette petite ligne de crête, lieu stratégique à l’époque médiévale. Il surplombe le Gardon de Saint-Jean et fait face au château de la Fare.
Il est séparé du hameau par un fossé taillé dans le schiste, et on peut encore voir une tour carrée construite au XVIe siècle sur les anciens remparts du XIIe, ainsi que les restes d’une tour ronde à son autre extrémité. Les bases de la chapelle castrale sont encore bien marquées et l’église romane Notre-Dame du Folhaquier, encore en excellent état, a résisté depuis presque un millénaire.Le château du Folhaquier - Nathalie Thomas ArchitectureLes châteaux médiévaux
Très près du village de St-André de Valborgne, se dressent sur le bord d’une falaise les restes du castrum de la Fare, qui daterait du XIIe siècle, château de défense dont il ne reste qu’un pan de mur de la tour. Les ruines au-dessous témoignent de l’importance du lieu. Les archives parlent d’un puits, d’une citerne, d’un pont-levis, mais sur le site, il ne reste rien. Sur l’éperon suivant, le château du Folhaquier domine majestueusement. Les transformations au fil des siècles et des propriétaires ont dessiné le hameau comme nous le voyons aujourd’hui. La période de la sériciculture a fortement influencé le paysage pour accueillir l’arbre d’or, le mûrier.Les ruines du château de la Fare - capri’ces des Cévennes HistoireChâteau de la Fare
Après de multiples combats avec le château du Folhaquier, il ne reste aujourd’hui que ce pan de mur de ce gros château médiéval du seigneur de la Fare. Elevé au sommet d’un mamelon de schiste, il est isolé de tous les côtés par des abrupts. L’ancien village était fortifié et se situait juste au-dessous de ce pan de mur.© Béatrice Galzin GéologieTraces de géants
Des « marmites de géant » se sont formées dans la roche au bas de la cascade : de telles cavités aux formes arrondies et régulières se forment seulement dans les cours d’eau rapides. Elles résultent du frottement répété de galets piégés dans un creux et entraînés par des courants tourbillonnants.© Béatrice Galzin EauUne source, cinq fontaines
Cette fontaine est l’une des cinq fontaines publiques de Saint-André, toutes alimentées par la même source (son eau est donc la même que celle de la Fontaine du Griffon). Avant l’installation de l’eau courante, elles étaient bien plus nombreuses sur ce côté du quai.Le village de St André de Valborgne - Béatrice Galzin ArchitectureLe village de St André de Valborgne
En se promenant le long des quais qui surplombent la rivière, les belles maisons bourgeoises de l’époque florissante de la soie se dévoilent encore. En cherchant un peu, d’anciennes filatures ou bâtiments industriels dédiés à la sériciculture se dessinent encore dans le paysage. Un peu plus bas, en face du château du XVIe, écoutez l’histoire racontée par Bernadette Lafont sur les épopées des camisards dans les années 1702. En remontant sur la place, désaltérez-vous à la fontaine et osez pousser la porte de l’église de l’époque romane (XIIe siècle)…© Béatrice Galzin AgricultureBien alimentés
Les jardins cévenols sont desservis par des beals (sortes de petits canaux) qui acheminent l’eau de rivières ou de sources vers les terres cultivées. Ils sont généralement aménagés en bancels, c’est-à-dire en terrasses. En retenant la terre, les murets permettent d’obtenir des parcelles planes, avec un sol plus profond, dans lequel l’eau s’infiltre et persiste plus longtemps.© Béatrice Galzin EauLes gardonnades
Si le village profite de l’eau qu’apporte le Gardon, il doit aussi supporter ses épisodiques sautes d’humeur. Des précipitations abondantes peuvent rapidement enfler son cours. C’est souvent à l’automne que le torrent déborde de son lit. Les crues les plus importantes peuvent avoir des conséquences dramatiques, tant sur le plan matériel qu’humain. Beaucoup se souviennent encore des crues de septembre 1958 et 2002, qui causèrent de nombreux dégâts.Fontaine du Griffon - © Béatrice Galzin EauA boire!
Réputée pour sa pureté, l’eau de la fontaine du Griffon étanchera sans problème la soif du promeneur. Autrefois, elle servait non seulement d’eau de boisson, mais tout le quartier venait y puiser de quoi cuisiner, laver le linge, se laver, arroser ses plantes… Lieu d’approvisionnement, la fontaine était aussi un lieu de rencontre important dans la vie du village.Calade - © Béatrice Galzin ArchitectureDeux en un
Ce chemin empierré qui grimpe est une « calade » et calada. Celle-ci sert non seulement de chemin mais aussi de ruisseau, permettant l’évacuation de l’eau par temps de pluie. Attention lors d’averses : le chemin devient glissant…Bergeronnette des ruisseaux - © Régis Descamps FaunePoissons et compagnie
Sur ses berges, un bel oiseau blanc, gris et noir : la bergeronnette grise arpente les rives à la recherche d’insectes, en hochant sa longue queue. Plus colorée, la Bergeronnette des ruisseaux la côtoie souvent. Le Cincle plongeur, quant à lui, ressemble à un merle à la poitrine ornée d’une grosse tache blanche. Il disparaît souvent sous l’eau, pour y chasser des larves d’insectes. Les truites, qui se délectent des mêmes proies sont présentes dans le Gardon et font le bonheur des pêcheurs.© Béatrice Galzin HistoireL'âge de la soie
À partir du XIXe siècle, l’industrie de la soie se développe dans les Cévennes : les tanneries cèdent alors la place à des filatures. L’eau y servait non seulement à traiter les cocons de vers à soie (ébouillantés pour préparer la soie) mais aussi à entraîner les machines à filer (système à vapeur). Dans la seconde moitié du XIXe siècle des maladies ont largement fait chuter la production de soie, qui fut soumise à la concurrence des soies étrangères puis à celle des soies artificielles. L’activité s’éteignit en 1965.© Béatrice Galzin HistoireQuartier des tanneurs
Le quartier de la Calquière tire son nom de celui des fosses dans lesquelles les tanneurs faisaient tremper les peaux avec de la chaux qui se dit cauç ou calç en occitan. Tout au long du Gardon on trouvait des tanneries car son eau acide favorisait un bon rinçage des peaux, indispensable pour des produits de qualité.- Vignoble et terroir
Polyculture Cévenol
Les paysages cévenols sont des paysages de moyennes montagnes qui sont le résultat de trois millénaires d’activités agropastorales.Vous avez face à vous un paysage typiquement issu de l'activité agro pastorales cévenol. Vous observerez des murs en pierres sèches qui retiennent la terre pour les besoins de l'agriculture ainsi qu'une retenue d'eau pour l'irrigation des vergers et des champs. le château de Nogaret - Sabine Keller ArchitectureChâteau de Nogaret
Construit au XIIe siècle, le château de Nogaret était situé sur la seule route qui reliait Saint-André-de-Valborgne au Pompidou. Il aurait été édifié pour servir de place forte et défendre la vallée Borgne. Incendié en 1628 lors de la guerre entre le duc de Rohan et Louis XIII, puis en 1704 par les Camisards, il fut reconstruit dans le courant du 17e siècle. Cette propriété privée appartient toujours à la famille de Manoel de Nogaret.
« Ce petit château est l'un des plus beaux exemples de ces maisons fortes édifiées à la fin du Moyen-Âge par des petits seigneurs locaux, désirant s'affranchir, symboliquement au moins, de la tutelle des grands féodaux. » (Isabelle Darnas - Les châteaux médiévaux en Cévennes).- Faune
Le Châtaignier
Le châtaignier commun (Castanea sativa Mill.) est un arbre à feuillage caduc, de la famille des fagacées, qui produit des fruits largement consommés par l'homme : les châtaignes. Lorsqu'il est en nombre sur un territoire délimité, il forme une châtaigneraie.
Les châtaignes, séchées dans des clèdes, furent pendant longtemps la base de l'alimentation en Cevennes. Le châtaignier fut surnommé « arbre à pain » ou « pain des pauvres » car ses fruits y remplaçaient les céréales en période de disette.
Tronc de châtaignier - Béatrice Galzin Savoir-faireLe châtaignier, arbre à pain
Vous êtes dans une châtaigneraie greffée, c’est-à-dire que l’homme entretenait et récoltait ses fruits pour une consommation familiale. Les arbres énormes autour de vous ont environ 300 ans.
Les châtaignes étaient séchées dans une clède, petit bâtiment construit sur deux niveaux qui était soit près des habitations, soit en pleine forêt. La clède fonctionnait un mois entier en automne et permettait de conserver les châtaignes « blanchettes » toute l’année.
Le châtaignier appelé « l'arbre à pain » tant il était vital pour la subsistance des hommes, était aussi utilisé pour faire des poutres, des tonneaux, des paniers, des ruches-troncs… ; il nourrissait les animaux et leur servait de litière.- Faune
Cascade
Le col - Béatrice Galzin HistoireLique Ser
Le sentier de Lique Ser s’élève jusqu’à la célèbre Corniche des Cévennes, crête qui sépare deux pays distincts, le Gard et la Lozère. Cette route, de nos jours, très fréquentée en été pour ses superbes panoramas, n’a pas toujours été propice à la villégiature.
À l’époque de Louis XIII et de Louis XIV, c'était la route des dragonnades et de la répression du protestantisme par les armées du roi après la Révocation de l'édit de Nantes. De cette crête, les soldats dit « Dragons du roi », jouissaient de points de vues stratégiques. Elle est laissée à l'abandon au XIXe siècle. En 1930, après une longue rénovation, elle est ré-ouverte à la circulation et devient une route touristique majeure.Le Pompidou - nathalie.thomas HistoireLe Pompidou
Le Pompidou, comme Saint-Roman de Tousque, doit son développement à sa situation sur la corniche des Cévennes. Cette ancienne piste muletière connut, à partir du XVIIe siècle, un important trafic commercial de charrois muletiers montant, du midi vers le Gévaudan, le sel, le vin ou encore le poisson séché, redescendant des hautes terres céréales et étoffes, et servant à exporter la soie et les châtaignes des Cévennes. On y voit encore deux bâtiments, anciennement auberge et relais de poste, où l'on changeait les chevaux d'attelage, "le Cheval blanc" et le "Chapeau rouge".Col de Tartabissac - nathalie.thomas AgriculturePetits bâtiments
Les petits bâtiments que l’on voit ça et là sont des jasses, bergeries d'autrefois (de « jas » : endroit où la bête dort, qui a donné « gît », « ci-gît »). Il y en avait au moins vingt entre Tartabissac et Bézuc. Des beaux jours jusqu'au 6 décembre, les bêtes y dormaient et on montait les garder la journée. Un vieux dicton dit : « Pas de bêtes dans les châtaigniers avant le 6 de l’hiver ». Le 6 décembre était la date de la foire de Florac où l’on vendait les châtaignes. Aujourd’hui, Bézuc sert de bergerie à 200 brebis, huit mois de l’année.St-Flour du Pompidou - nathalie.thomas ArchitectureSaint-Flour du Pompidou
L'architecture de cette belle église romane tire parti de la rencontre de deux roches (murs calcaires, toit en lauzes de schiste). Saint-Flour aurait été créée par les bénédictins qui se sont installés dans les Cévennes aux XIe et XIIe siècles.Pendant la guerre des Camisards, le vicaire s'était réfugié au Pompidou où se tenait une petite garnison dont St-Flour était un poste avancé. Dans la nuit du 26 au 27 janvier 1703, le chef camisard Castanet, et son lieutenant Jean Valmalle, dit « La Rose », attaquèrent le Pompidou. L'église et le prieuré de Saint-Flour furent incendiés.Le prieuré fut vendu comme bien national à un habitant du Pompidou à la Révolution. L'église devint grange et le presbytère fut fermé. En 1986, Saint-Flour a été inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques et on peut y écouter des concerts l'été.
Vue sur La Can depuis le col de Tartabisac - nathalie.thomas GéologieZone de contact
Au col de Tartabisac, la limite entre les deux roches est nette, avec à gauche le plateau calcaire, et à droite une colline de schiste. Les deux roches sont mises en contact par faille. Une couche de grès très humide se trouve au niveau des prés à la base des calcaires. C'est là que ressortent les eaux qui se sont infiltrées à travers l'épaisseur de la Can.Descente sous Les Crottes - nathalie.thomas GéologieSchiste, calcaire ou granite
Depuis la piste, on distingue les hameaux implantés à flanc de vallée, au pied de la Can : Roumassel, le Crouzet, le Crémat, le Masbonnet. Ces hameaux possèdent des terres qui montent depuis la vallée jusqu'au plateau incluant ainsi châtaigneraies, pâturages et terres céréalières. Après Bézuc, on passe tantôt sur des terrains schisteux caractérisés par les genêts et les fougères, tantôt sur des terrains calcaires auxquels la présence de la grande carline est liée. Dans un pré, au-delà de la hêtraie, on remarque des blocs de granit issus d’un filon qui relie l’Aigoual au mont Lozère. Les rochers ruiniformes sur le plateau ont été façonnés par l’eau qui s’infiltre dans les fractures de la roche et dissout la dolomie qui les compose.Frêne commun - Nathalie Thomas FloreLes frênes
Les frênes qui bordent le chemin affectionnent les lieux frais et humides. Plantés par les hommes le long des chemins, les rameaux, coupés à la fin de l’été, constituaient un complément de fourrage pour le bétail.
Relief de la Can de l’Hospitalet - Florac - Sud Lozère GéologieEvolution du paysage
Il y a 140 millions d’années, la mer se retirait, la Can de l’Hospitalet et le causse Méjean n'étaient pas encore séparés par la vallée du Tarnon. Le paysage était alors complètement différent. Sous les climats chauds et humides, des « tourelles » de calcaires dominaient des rivières au tracé différent de celles d’aujourd’hui. Des soulèvements successifs, des décalages de part et d’autre des failles, et le lent travail de l’érosion conduiront au relief actuel. Un large panorama s'ouvre alors sur le vallon de Baumale, affluent du Tarnon, et, en face, sur le causse Méjean. Devant ce paysage où l’emprise du boisement est très forte, il est difficile de distinguer les limites entre le domaine du calcaire et celui du schiste. (P. Grime)
Ephippigère des Vignes - Nathalie Thomas FauneEphippigère
Les pelouses sèches abritent une multitude d’insectes dont l’éphippigère, qui ressemble fortement à un criquet. La nuit, frottant l’un contre l’autre ses moignons d’ailes, elle produit un crissement qui lui a valu le nom de « gouzi ». Mais ses ailes musiciennes ne lui permettent pas de voler et elle se cache dans les végétaux tels que le buis ou le genévrier pour échapper aux prédateurs. (P. Grime)
Description
- Jour 2 : 19,8 km de St-André de Valborgne à Rousses en passant par le Pompidou et la Can de L’Hospitalet - balisage jaune (PR) puis rouge et jaune (GRP®) puis blanc et rouge (GR7 & 67). Dénivelé + 1270 /- 972.
Accès St-André de Valborgne à Rousses en voiture via la D907 (24 mn). Hébergement sur St-André de Valborgne.
- Départ : Rousses
- Arrivée : Rousses
- Communes traversées : Rousses, Bassurels, Saint-André-de-Valborgne, Le Pompidou et Vebron
Météo
Profil altimétrique
Recommandations
Adaptez votre équipement aux conditions météo du jour. N'oubliez pas que le temps change vite en montagne. Pensez à emporter de l'eau en quantité suffisante, de bonnes chaussures et un chapeau. Refermez bien les clôtures et les portillons.
Attention aux chiens patous gardant les brebis transhumantes au col du Salidès, de juin à septembre : suivez les conseils quant aux comportements à adopter.
Où dormir :
Rousses :
Les chalets de Rousses, tél. 04 66 44 08 54 (accueil possible hors saison d’été).
St-André de Valborgne :
Cocon des Cévennes, tél. 06 88 77 93 61.
Les écoles, tél. 06 71 09 00 22
Lieux de renseignement
Maison du tourisme et du Parc national des Cévennes, La Serreyrède
Col de la Serreyrède, 30570 Val d'Aigoual
La Maison de l'Aigoual abrite l'office de tourisme Mont Aigoual Causses Cévennes et la maison du Parc national. C'est un espace d’accueil, d'information et de sensibilisation sur le Parc national des Cévennes et ses actions, sur l'offre de découverte et d'animation ainsi que les règles à adopter en cœur de Parc.
Sur place : expositions temporaires, animations au départ du site et boutique
Office de tourisme Mont Aigoual Causses Cévennes, Saint-André-de-Valborgne
les quais, 30940 Saint-André-de-Valborgne
Les relais d'information sont des offices de tourisme partenaires du Parc national des Cévennes, qui ont pour mission l'information et la sensibilisation sur l'offre de découverte et d'animation ainsi que les règles à adopter en cœur de Parc.
Transport
Pour consulter les horaires actualisés et planifier votre trajet, utilisez le calculateur d'itinéraires ci-dessous en renseignant l'arrêt d'arrivée : SAINT-ANDRÉ-DE-VALBORGNE - Fontaine
Accès routiers et parkings
Depuis St-Jean du Gard suivre la direction de Florac par la D 907. Traverser les villages de L’Estréchure, Saumane, St-André de Valborgne et le tunnel du Marquaïrès pour arriver à Rousses.
Stationnement :
Signaler un problème ou une erreur
Vous avez repéré une erreur sur cette page ou constaté un problème lors de votre randonnée, signalez-les nous ici :