
Col de Salidès par Saint-André de Valborgne
Les 18 patrimoines à découvrir
© Béatrice Galzin AgricultureBien alimentés
Les jardins cévenols sont desservis par des beals (sortes de petits canaux) qui acheminent l’eau de rivières ou de sources vers les terres cultivées. Ils sont généralement aménagés en bancels, c’est-à-dire en terrasses. En retenant la terre, les murets permettent d’obtenir des parcelles planes, avec un sol plus profond, dans lequel l’eau s’infiltre et persiste plus longtemps.© Béatrice Galzin EauLes gardonnades
Si le village profite de l’eau qu’apporte le Gardon, il doit aussi supporter ses épisodiques sautes d’humeur. Des précipitations abondantes peuvent rapidement enfler son cours. C’est souvent à l’automne que le torrent déborde de son lit. Les crues les plus importantes peuvent avoir des conséquences dramatiques, tant sur le plan matériel qu’humain. Beaucoup se souviennent encore des crues de septembre 1958 et 2002, qui causèrent de nombreux dégâts.Le village de St André de Valborgne - Béatrice Galzin ArchitectureLe village de St André de Valborgne
En se promenant le long des quais qui surplombent la rivière, les belles maisons bourgeoises de l’époque florissante de la soie se dévoilent encore. En cherchant un peu, d’anciennes filatures ou bâtiments industriels dédiés à la sériciculture se dessinent encore dans le paysage. Un peu plus bas, en face du château du XVIe, écoutez l’histoire racontée par Bernadette Lafont sur les épopées des camisards dans les années 1702. En remontant sur la place, désaltérez-vous à la fontaine et osez pousser la porte de l’église de l’époque romane (XIIe siècle)…© Béatrice Galzin EauUne source, cinq fontaines
Cette fontaine est l’une des cinq fontaines publiques de Saint-André, toutes alimentées par la même source (son eau est donc la même que celle de la Fontaine du Griffon). Avant l’installation de l’eau courante, elles étaient bien plus nombreuses sur ce côté du quai.© Béatrice Galzin HistoireL'âge de la soie
À partir du XIXe siècle, l’industrie de la soie se développe dans les Cévennes : les tanneries cèdent alors la place à des filatures. L’eau y servait non seulement à traiter les cocons de vers à soie (ébouillantés pour préparer la soie) mais aussi à entraîner les machines à filer (système à vapeur). Dans la seconde moitié du XIXe siècle des maladies ont largement fait chuter la production de soie, qui fut soumise à la concurrence des soies étrangères puis à celle des soies artificielles. L’activité s’éteignit en 1965.© Béatrice Galzin HistoireQuartier des tanneurs
Le quartier de la Calquière tire son nom de celui des fosses dans lesquelles les tanneurs faisaient tremper les peaux avec de la chaux qui se dit cauç ou calç en occitan. Tout au long du Gardon on trouvait des tanneries car son eau acide favorisait un bon rinçage des peaux, indispensable pour des produits de qualité.© Béatrice Galzin GéologieTraces de géants
Des « marmites de géant » se sont formées dans la roche au bas de la cascade : de telles cavités aux formes arrondies et régulières se forment seulement dans les cours d’eau rapides. Elles résultent du frottement répété de galets piégés dans un creux et entraînés par des courants tourbillonnants.- Vignoble et terroir
Polyculture Cévenol
Les paysages cévenols sont des paysages de moyennes montagnes qui sont le résultat de trois millénaires d’activités agropastorales.Vous avez face à vous un paysage typiquement issu de l'activité agro pastorales cévenol. Vous observerez des murs en pierres sèches qui retiennent la terre pour les besoins de l'agriculture ainsi qu'une retenue d'eau pour l'irrigation des vergers et des champs. Les ruines du château de la Fare - capri’ces des Cévennes HistoireChâteau de la Fare
Après de multiples combats avec le château du Folhaquier, il ne reste aujourd’hui que ce pan de mur de ce gros château médiéval du seigneur de la Fare. Elevé au sommet d’un mamelon de schiste, il est isolé de tous les côtés par des abrupts. L’ancien village était fortifié et se situait juste au-dessous de ce pan de mur.Le château du Folhaquier - Nathalie Thomas ArchitectureLes châteaux médiévaux
Très près du village de St-André de Valborgne, se dressent sur le bord d’une falaise les restes du castrum de la Fare, qui daterait du XIIe siècle, château de défense dont il ne reste qu’un pan de mur de la tour. Les ruines au-dessous témoignent de l’importance du lieu. Les archives parlent d’un puits, d’une citerne, d’un pont-levis, mais sur le site, il ne reste rien. Sur l’éperon suivant, le château du Folhaquier domine majestueusement. Les transformations au fil des siècles et des propriétaires ont dessiné le hameau comme nous le voyons aujourd’hui. La période de la sériciculture a fortement influencé le paysage pour accueillir l’arbre d’or, le mûrier.Hameau du château du Folhaquier - Béatrice Galzin HistoireChâteau du Folhaquier
Le château du Folhaquier se dessine sur cette petite ligne de crête, lieu stratégique à l’époque médiévale. Il surplombe le Gardon de Saint-Jean et fait face au château de la Fare.
Il est séparé du hameau par un fossé taillé dans le schiste, et on peut encore voir une tour carrée construite au XVIe siècle sur les anciens remparts du XIIe, ainsi que les restes d’une tour ronde à son autre extrémité. Les bases de la chapelle castrale sont encore bien marquées et l’église romane Notre-Dame du Folhaquier, encore en excellent état, a résisté depuis presque un millénaire.La forêt de hêtres - Béatrice Galzin Milieu naturelLa réserve de l'Hom
La forêt de l’Hom était la « réserve » d’un domaine de plus de 700 hectares depuis le XIXe siècle. Cette réserve était mise en défends (protégée des animaux) et servait de « compte épargne » en cas de besoins financiers imprévus. Cette situation explique en partie la richesse de cette forêt, qui s’échelonne de 600 à 1 100 mètres d’altitude, dans laquelle se trouvent de nombreuses essences d’arbres : des autochtones (chênes verts, châtaigniers, hêtres, bouleaux, merisiers, sorbiers, sapins, épicéas, etc.) et des exotiques introduits par les nouveaux propriétaires (chênes rouges, érables du Canada, séquoias géants, mélèzes hybrides, etc.). Cette forêt privée est gérée conformément à un plan de gestion rédigé selon les principes de « prosylva » (sylviculture proche de la nature) ; il a été agréé par l’administration et le Parc national des Cévennes. Le gibier est abondant, et vous pouvez apercevoir un chevreuil ou un cerf au détour d’un chemin.Le Col Salidès - Office de tourisme OTMACC AgricultureLe berger transhumant du col de Salidès
Dès la fin du printemps, le col de Salidès s’anime. Le berger transhumant s’installe pour les 3 mois d’estive dans ce lieu magique avec près de 1 000 brebis. Par tous les temps, le berger sort les animaux pour les amener brouter des herbes nouvelles. Il doit gérer ses espaces de pâture, mais aussi soigner les animaux. À la fin de l’été, chaque éleveur viendra récupérer ses bêtes. Attention aux chiens qui surveillent et protègent le troupeau !Maison du berger - Michel Monnot PastoralismeUn troupeau en estive
Depuis la nuit des temps, les animaux montent naturellement de la plaine vers les montagnes en saison chaude. Le col Salidès est un lieu d’estive pour les moutons. La maison du berger est juste en contre-bas sur le versant méditerranéen. Le berger reste plusieurs mois avec environ 800 bêtes et quelques chiens. Attention aux patous, ces beaux et gros chiens blancs. Ils sont là pour surveiller et défendre le troupeau !
Il est précieux que le troupeau pâture. Il fertilise le sol et permet l’entretien ouvert de l’espace.La Vallée de Sexte et son manteau blanc - Béatrice Galzin EauCol Salidès
C’est ici que la géographie locale se divise en deux « pays ». En cheminant environ quatre kilomètres depuis le col vers le panneau « Bel-Fats », vous parcourez une crête qui n’est autre que la ligne de partage des eaux entre la Méditerranée et l’Atlantique. Pour en saisir la réalité, il faut se pencher sur la logique des bassins versants : lorsqu’une goutte de pluie tombe au sud de la draille, elle rejoint le Tarnon dont la source est toute proche du sentier. Arrivant à Florac, cette petite rivière épouse le Tarn qui sinue à travers la France de l’Ouest jusqu’à l’océan en débouchant à l’estuaire de la Gironde. Mais si la même goutte décide de verser au nord du chemin, alors elle rejoint la vallée Borgne et son Gardon qui, à son tour, se jette dans le Rhône à Vallabrègues (Gard), passe en Camargue et se retrouve dans la mer. Cette ligne de partage fait tout l’intérêt cartographique du massif de l’Aigoual. Le modelage des paysages est marqué : sur le versant atlantique, des reliefs doux et modérés jusqu’au mont Lozère, sur le versant méditerranéen, des collines abruptes qui s’érigent et plongent brusquement, de serres en valats, de crêtes acérées en fonds de vallées profondes.Calade - © Béatrice Galzin ArchitectureDeux en un
Ce chemin empierré qui grimpe est une « calade » et calada. Celle-ci sert non seulement de chemin mais aussi de ruisseau, permettant l’évacuation de l’eau par temps de pluie. Attention lors d’averses : le chemin devient glissant…Bergeronnette des ruisseaux - © Régis Descamps FaunePoissons et compagnie
Sur ses berges, un bel oiseau blanc, gris et noir : la bergeronnette grise arpente les rives à la recherche d’insectes, en hochant sa longue queue. Plus colorée, la Bergeronnette des ruisseaux la côtoie souvent. Le Cincle plongeur, quant à lui, ressemble à un merle à la poitrine ornée d’une grosse tache blanche. Il disparaît souvent sous l’eau, pour y chasser des larves d’insectes. Les truites, qui se délectent des mêmes proies sont présentes dans le Gardon et font le bonheur des pêcheurs.Fontaine du Griffon - © Béatrice Galzin EauA boire!
Réputée pour sa pureté, l’eau de la fontaine du Griffon étanchera sans problème la soif du promeneur. Autrefois, elle servait non seulement d’eau de boisson, mais tout le quartier venait y puiser de quoi cuisiner, laver le linge, se laver, arroser ses plantes… Lieu d’approvisionnement, la fontaine était aussi un lieu de rencontre important dans la vie du village.
Description
Départ du sentier à l’arrière de l’église romane de St-André de Valborgne, contre le pont.
Passer devant l'église, traverser la place, prendre la petite route sur la gauche et suivre la direction « Col Salidès », par "Mas Galabert", "La Virevolte" ,"Les Mézariés". Puis grimper vers le "col Salidès" par "La réserve de l'Hon".
Au "col Salidès", s'engager vers "Aire de Côte" . Au poteau "Bel Fats" descendre jusqu'à "St-André de Valborgne".
- Départ : St-André de Valborgne
- Arrivée : St-André de Valborgne
- Communes traversées : Saint-André-de-Valborgne et Bassurels
Météo
Profil altimétrique
Recommandations
Attention aux chiens de protection au col Salidès et autour de la ferme "Caprices des Cévennes" : adoptez les comportements recommandés
Lieux de renseignement
Maison du tourisme et du Parc national des Cévennes, La Serreyrède
Col de la Serreyrède, 30570 Val d'Aigoual
La Maison de l'Aigoual abrite l'office de tourisme Mont Aigoual Causses Cévennes et la maison du Parc national. C'est un espace d’accueil, d'information et de sensibilisation sur le Parc national des Cévennes et ses actions, sur l'offre de découverte et d'animation ainsi que les règles à adopter en cœur de Parc.
Sur place : expositions temporaires, animations au départ du site et boutique
Office de tourisme Mont Aigoual Causses Cévennes, Saint-André-de-Valborgne
les quais, 30940 Saint-André-de-Valborgne
Les relais d'information sont des offices de tourisme partenaires du Parc national des Cévennes, qui ont pour mission l'information et la sensibilisation sur l'offre de découverte et d'animation ainsi que les règles à adopter en cœur de Parc.
Transport
(pendant la période scolaire)
Accès routiers et parkings
Stationnement :
Source

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