
Le Sentier du Pont Moutonnier
Audioguidage du parcours disponible via l'appli smartphone Rando Gard téléchargeable sur App Store et Google Play
Les 11 patrimoines à découvrir
- Histoire
Puech Sigal
Le Puech Sigal, ce hameau médiéval, qui a sans doute connu la première implantation humaine de la commune, est un véritable belvédère. Sur ses traversiers ensoleillés, ici, jadis, on cultivait le seigle d’où le nom Puech (montagne) Sigal (Seigle). Antiques maisons aux cheminées traditionnelles, calades séculaires, aires de battage à découvrir au détour du sentier. Draille de l'Asclier, empruntée par éleveurs et brebis depuis le néolithique. - Histoire
Les Quatres Jasses
Ce lieu dit les quatre "Jasses" désigne en ancien provençal maisons de bergers construites en pierres sèches. Observez autour de vous et vous apercevrez peut être les toits ou ruines de ces maisons de bergers. Les troupeaux bénéficiaient ici d'une ressource précieuse, une large prairie, parfois rare en zone de montagne. - Point de vue
Vallées Cévenoles
Les Cévennes des serres et des valats sont celles des grandes vallées cévenoles (les valats) profondément taillées en V dans les schistes et séparées les unes des autres par des crêtes étroites, voire acérées (les serres).
Ces vallées prennent naissance à l'amont dans des hauts sommets Cévenols. Elles se prolongent largement dans le département du Gard à l'aval, où elles débouchent dans la plaine d'Alès, allongée au pied des Cévennes de Saint-Ambroix à Anduze, et jusqu'aux reliefs calcaires qui cernent Ganges et le Vigan plus au sud. - Histoire
Pont Moutonnier
Le pont moutonnier du col de l’Asclier est situé sur une grande draille, chemin traditionnel de transhumance vers les hauts pâturages de l’Aigoual et du Mont Lozère, route royale pendant la révolte des Camisards au XVIIIe siècle, chemin des colporteurs et de grande randonnée… Le col de l’Asclier (de l’occitan asclar, fendre) où la route semble passer au travers d’une brèche, est bien nommé : il se trouve sur une faille rocheuse. Mais le plus étonnant c’est le pont, un pont sans route. Il a été construit juste pour que les troupeaux passent ce passage difficile ! Pont moutonnier - © Olivier Prohin PastoralismePont moutonnier
Ce pont a été édifié au XIXe s. pour les seuls besoins des bergers qui, venant des plaines du Languedoc, cheminaient avec leurs troupeaux le long des crêtes pour atteindre des régions plus verdoyantes l'été. On dit qu'ils montaient à l'estive. Cette draille de Margeride est l'une des plus célèbres des Cévennes, avec celles de l'Aubrac et du Gévaudan.
Le pastre - Nathalie Thomas AgricultureLa draille et le Pont Moutonnier
Le pont moutonnier du col de l’Asclier est situé sur une grande draille, chemin traditionnel de transhumance vers les hauts pâturages de l’Aigoual et du Mont Lozère, route royale pendant la révolte des Camisards au XVIIIe siècle, chemin des colporteurs et de grande randonnée… Le col de l’Asclier (de l’occitan asclar, fendre) où la route semble passer au travers d’une brèche, est bien nommé : il se trouve sur une faille rocheuse. Mais le plus étonnant c’est le pont, un pont sans route. Il a été construit juste pour que les troupeaux passent ce passage difficile !- Flore
Le Châtaignier
Sur presque un millénaire le châtaignier a dominé la vie des Cévennes. Tout de cet arbre, fruits, bois, feuilles, a abondamment été utilisé par les hommes pour qui il fut longtemps la première ressource. On peut ainsi aisément parler d'une véritable civilisation du châtaignier. L'homme en a tiré l'essentiel de sa subsistance, il en mangeait chaque jour sous la forme d'une soupe appelée bajanat. Les animaux d'élevage étaient eux aussi nourris grâce à "l'arbre à pain". Chêne blanc ou pubescent - Yves Maccagno Milieu naturelLe chêne blanc ou pubescent
Avant le col, nous pouvons voir sous le chemin un bois de chênes blancs, avec des spécimens de bonne taille. Arbre indigène aux basses et moyennes altitudes, c'est à son détriment que fut planté le châtaignier depuis le IXe siècle. C'est pourtant un arbre au bois de qualité, résistant au feu et à la sécheresse de par son enracinement profond, abritant un grand nombre d'espèces d'insectes mais aussi de plantes herbacées. (700 espèces différentes de plantes et d'animaux, dont 490 espèces de coléoptères lignicoles, vivant dans le bois).- Histoire
Hameau cévenol
Ce hameau typique de la moyenne montagne cévenole est perché à 600m d’altitude, au bout de la vallée de Notre Dame de la Rouvière, dans le Parc National des Cévennes.
Les paysages cévenols sont des paysages de moyennes montagnes qui sont le résultat de trois millénaires d’activités agropastorales.Vous avez face à vous un paysage typiquement issu de l'activité agro pastorales cévenol. Vous observerez des murs en pierres sèches qui retiennent la terre pour les besoins de l'agriculture ainsi qu'une retenue d'eau pour l'irrigation des vergers et des champs. Le hameau du Puech sigal - Nathalie Thomas HistoireBelvédère du Puech Sigal
On découvre du belvédère de Puech Sigal une vue saisissante sur la haute vallée de l’Hérault. Sigal étant proche de « séguéla », seigle en occitan, cela pousse à croire que cette céréale était cultivée ici. Des moines bénédictins y auraient séjourné. Le chemin pavé, « calade », menant par la grande draille au col de l’homme Mort, rend cette supposition plausible...
La culture de l'Oignon - Nathalie Thomas HistoirePuech Sigal
À Puech Sigal (de seigle, en occitan), on cultive la terre depuis le Moyen-Age. Certains parlent de la présence, alors, de moines bénédictins. De nombreux lieux furent en effet défrichés et mis en valeur par les moines à cette époque. Ce belvédère ensoleillé offre une vue superbe sur le massif de l'Aigoual et la haute vallée de l'Hérault. Autour de ce hameau aux maisons de granite, des jardins potagers, des prairies et des vergers donnent au lieu un caractère insulaire au milieu d'une mer de chênes verts et de châtaigniers.
Description
* Variante : se garer à Notre- Dame- de- la- Rouvière, emprunter le GR® 6B qui rejoint « Puech- Sigal » (3,2 km ou 45 min A/R). Le retour de « Puech- Sigal » à « Notre- Dame- de- la- Rouvière » se fait par le même itinéraire.
D -Rejoindre la croix, prendre à gauche pour quitter Puech- Sigal par une piste forestière direction « Col de l’Homme Mort ». La suivre sur 500 m, puis la quitter pour s’engager à droite sur le sentier qui monte pour atteindre le col des Quatre- Jasses. Poursuivre sur le sentier qui monte à droite et rejoint le col de l’Homme- Mort sur la draille collectrice de l’Asclier (GR® 6 et GR® 67).
1 - Suivre la draille sur la droite pour atteindre le « Col de l’Asclier »
*** pont moutonnier].
2 - Descendre au « Tunnel de l’Asclier » sur la D 20, la suivre à droite sur 100 m (GR® 6B) [ > source à proximité] direction « Mas Rieusset ». Quitter la route et emprunter un sentier qui descend à droite pour atteindre le Mas Corbières (gîte d’étape). Continuer sur la D 152b ; couper le virage en épingle à cheveux pour retrouver la route plus bas.
3 - Descendre à droite la route et passer devant le mas Rieusset. Poursuivre tout droit sur la D 152, la quitter et prendre à droite la route qui monte vers Randavel. Avant le mas, prendre à gauche un petit sentier qui grimpe sur 1,5 km pour rejoindre Puech- Sigal.
Parcours issu du topoguide départemental Le Gard à Pied (édition FFRandonnée - 2024)
- Départ : Puech Sigal
- Arrivée : Puech Sigal
- Communes traversées : Notre-Dame-de-la-Rouvière, Val-d'Aigoual et Les Plantiers
Météo
Profil altimétrique
Transport
Accès routiers et parkings
Stationnement :
Source

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