
Les Cascades d'Orgon en VTT
Terre de randonnée, vous emprunterez quelques portions de la Grande Traversée du Massif Central à VTT, croiserez les itinéraires de Grande Randonnée du Chemin de Saint-Guilhem-le-Désert (GR®7), Tour du Mont Aigoual (GR®66) et Grande Randonnée de Pays® Tour du Pays Viganais.
Attention deux sections techniques à l'approche des cascades nécessitent le portage du vélo.
Audioguidage du parcours disponible via l'appli smartphone Rando Gard téléchargeable sur App Store et Google Play
Les 13 patrimoines à découvrir
Aiguille de sapin - © Yves Maccagno FloreL'épicéa commun (Picea abies)
Ici, la forêt se compose essentiellement de résineux et plus particulièrement d'épicéas. Les aiguilles de l'épicéa sont disposées en spirales autour du rameau et ressemblent à une queue de renard. Celles du sapin sont étalées à plat, de part et d'autre du rameau, sur deux rangs de chaque côté, et ressemblent à une queue de castor. Les aiguilles de l'épicéa commun sont vertes sur les deux faces et piquantes au bout. Celles du sapin blanc sont vertes dessus mais striées de deux lignes blanches dessous et non piquantes. (Martine Teulon)
Pic noir mâle - © jean Pierre Malafosse FauneLe pic noir (Dryocopus martius)
Le pic noir est un habitant des hêtraies. Grâce au travail des forestiers et au développement de la forêt, il est revenu s'y installer et creuse ses loges dans les grands arbres. Celles-ci sont observables, lorsque les arbres ont perdu leurs feuilles, à une dizaine de mètres de hauteur du sol. Une entente a été passée entre le Parc national des Cévennes, l'Office national des forêts et les propriétaires privés pour conserver les arbres à loges. Lors des coupes forestières, quelques arbres morts sont gardés et servent de « garde-manger » au pic noir. Celui-ci se nourrit en effet d'insectes xylophages, de leurs larves ainsi que de fourmis. Cet oiseau discret est facilement reconnaissable grâce à son plumage complètement noir et sa calotte rouge sur la tête. Il se manifeste surtout par un cri bref et aigu très puissant ou en tambourinant sur un tronc creux qui lui sert de caisse de résonance. (Martine Teulon)
© M Nègre (1923) Milieu naturelLe versant sud
Au cours des siècles précédents, ce versant sud de la montagne d’Aulas a été défriché pour servir de pâturage, laissant par endroit la roche à nu. A la fin du XIXe siècle, les forestiers ont planté sur ces pentes des épicéas. Ces arbres pionniers ont petit à petit reconstitué un sol forestier et, sous leur ombre, des sapins ont été plantés et des graines de hêtres sont venues germer. Les forestiers accompagnent ce peuplement vers une futaie mélangée de hêtres et de sapins.lobaria - © Bruno Descaves Milieu naturelUne forêt ancienne
Certaines espèces, telles le lichen Lobaria pulmonaria, au développement très lent, sont de bonnes indicatrices de l’ancienneté d’une forêt. Par ailleurs, certaines espèces de la flore herbacée, comme par exemple les luzules, sont nettement plus abondantes dans les forêts anciennes que dans les forêts récentes.©B.Jauré FloreLa Hetraie
Le Parc national des Cévennes, c'est un joyau de nature. L'eau, l'air et le ciel sont d'une grande pureté. Ce territoire d'exception offre une diversité de paysages, de faune et de flore absolument inégalée mais aussi un patrimoine culturel qui porte partout la trace de l'homme. Classé réserve de Biosphère de l'Unesco (1985), le Parc national des Cévennes bénéficie d'une protection depuis 1970.feuille de hêtre - © Emilien Herault FloreDe la fleur au fruit...
Le hêtre est un arbre monoïque, c’est-à-dire que les fleurs mâles et femelles sont distinctes mais portées par le même individu. La floraison intervient en avril et mai, et ce sont les insectes qui transportent les cellules reproductrices mâles, le pollen, vers les cellules femelles. Après la pollinisation, la fleur produit des graines enfermées dans des cupules ligneuses hérissées : les faînes. Tous les trois à cinq ans, en automne, le hêtre adulte disperse des milliers de graines.© Philippe Raichaud FloreDe la graine à l'arbre
Étant riches en huile, la plupart des graines sont dévorées pendant l’hiver par des animaux affamés : écureuils, mulots, sangliers, geais, pinsons… Les graines encore au sol au printemps suivant peuvent commencer leur germination.© Mathieu Baconnet Milieu naturelLa futaie sur souche
Le hêtre se régénère très facilement en formant une cépée, c’est-à-dire un ensemble de tiges groupées sur une même souche : un mode d’exploitation très pratiqué autrefois pour fournir du bois de chauffage. Sur le versant nord de la montagne d’Aulas, les forestiers ont converti ces anciens taillis en futaie sur souche : ces arbres au fût droit ont régulièrement fourni du bois d’œuvre destiné à l’emballage (cagettes). Depuis la fermeture de ces entreprises, le hêtre n’est plus valorisé qu’en bois de chauffage.©B.Jauré HistoireLa Dourbie
Rivière de 71,9 km de longueur elle prend sa source dans le massif du Lingas au sud du mont Aigoual sur la commune d'Arphy (Gard), à 1 301 m d'altitude, entre les deux cols de Montals et Col de Giralenque.
Les Gorges de la Dourbie s'étagent entre 360 m et 850 m d'altitude et comportent de nombreux sites classés : Cantobre, chapelles à Nant, des grottes, des falaises, des chaos ruiniformes et des résurgences. Dourbies est le départ d'une route pittoresque le long de ces gorges sauvages.Le col du Minier - N Thomas HistoireMaisons forestières
En arrivant à la route forestière, vous l’empruntez à gauche ; sur la droite, se trouvait la maison forestière du Minier. De nombreuses maisons forestières parsemaient les montagnes, les gardes forestiers y vivaient avec leur famille. L'isolement était difficile à supporter et les enfants, en âge d'être scolarisés, devaient partir en pension. Petit à petit ces maisons isolées ont été laissées à l'abandon et les gardes vivent maintenant dans les villages.- Flore
La Hetraie
Le Hêtre commun, Fagus sylvatica, couramment désigné simplement comme le hêtre est une espèce d'arbres à feuilles caduques, indigène d'Europe, appartenant à la famille des Fagaceae, tout comme le chêne et le châtaignier.
Il est l'une des principales essences constitutives des forêts tempérées caducifoliées d'Europe où on peut le trouver en peuplements exclusifs de hêtraies pures ou le plus souvent associé à d'autres espèces majeures dans des forêts feuillues, principalement avec le Chêne rouvre, ou dans des forêts mixtes avec le sapin blanc ou l'Épicéa commun.
C'est une essence bioindicatrice d'un climat tempéré humide. Les forestiers en pratiquent de longue date la sylviculture pour produire du bois de futaie principalement destiné à l'ameublement. Il est également utilisé comme source de bois de chauffage, surtout en zone de montagne. ©B.Jauré HistoireLes Cascades d'Orgon
La vallée du Coudoulous, très sauvage et accidentée, abrite dans sa partie supérieure le site réputé des cascades de l'Orgon qui se trouve face à vous, dont la plus importante des cascades mesure 35m. La passerelle surplombe les cascades et offre une vue « plongeante »sur la vallée.Saxifrage de Prost - © Bruno Descaves FloreSaxifrage de Prost (Saxifraga prostii)
Dans l'environnement rocailleux des cascades, on peut observer le saxifrage de Prost, espèce endémique des Cévennes, c'est-à-dire vivant exclusivement dans un endroit donné et pas ailleurs. Il est aussi appelé « casse-roche ». Il ressemble à une plante grasse avec de gros coussinets et des fleurs blanches. (Martine Teulon)
Description
D – Du parking du « COL DU MINIER », rentrer dans les bois par la piste qui monte en face en direction de « CASCADES D’ORGON » (vous croiserez peut-être d’autres vététistes en sens inverse faisant la Grande Traversée du Massif Central). À environ 200m, prendre un sentier qui part à droite et qui devient plus large ensuite pour rejoindre « Abri d’Hombre ».
- Au carrefour « Abris d’Hombre », continuer toujours tout droit en direction des « CASCADES D’ORGON » par le GR® de Pays « Tour du Pays Viganais » (balisage rouge et jaune). À « Le Camping », poursuivre en face sur la piste jusqu’à la RD548. Là, prendre à droite puis 30m après à gauche pour rejoindre les « CASCADES D’ORGON » (
Prudence !).
- À « CASCADES D’ORGON », descendre du vélo pour arriver à la passerelle qui surplombe les cascades. Le spectacle naturel est grandiose, la vue est magnifique ! Prendre ensuite le sentier le plus large en direction de « Les Abéouradous » jusqu’à un chemin forestier, 100m plus loin. Continuer toujours tout droit. Arriver à « Les Abéouradous », utiliser le chemin de gauche face à soi pour atteindre « Sous la Lusette ».
- À « Sous la Lusette », prendre complètement à gauche le GR®60 (balisage blanc et rouge) jusqu’au « COL DE MONTALS » en passant par « Montagne d’Aulas ».
- Au « COL DE MONTALS », se diriger en face sur « Bois de Montals », toujours sur une piste forestière. À « Bois de Montals », quitter le GR®60 pour poursuivre en face sur la piste en direction de « Tabusse » (vous empruntez de nouveau la GTMC en sens inverse). Rester sur la piste principale.
- Arrivé à « Tabusse », récupérer le GR®66 / 71 en prenant le chemin à gauche pour rentrer sur le « COL DU MINIER ». Arriver à la D48, la traverser (
Prudence !) et bifurquer à droite après le pont des Vacquiers, toujours en suivant le balisage blanc et rouge. 2km plus loin, on tombe sur un chemin plus large pour atteindre « Monument Huntzinger ». Poursuivre sur « Fabret ».
- À « Fabret », laisser le GR® qui part à droite et donc partir à gauche pour rejoindre le « COL DU MINIER » et l’emplacement du parking.
Parcours issu du topoguide départemental VTT du Gard (édition VTopo 2018)
- Départ : Col du Minier (Commune Bréau-Mars)
- Arrivée : Col du Minier (Commune Bréau-Mars)
- Communes traversées : Arphy, Bréau-Mars et Dourbies
Météo
Profil altimétrique
Recommandations
Transport
Accès routiers et parkings
Stationnement :
Source

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