L'Escale
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Les 20 patrimoines à découvrir
© Béatrice Galzin EauUne source, cinq fontaines
Cette fontaine est l’une des cinq fontaines publiques de Saint-André, toutes alimentées par la même source (son eau est donc la même que celle de la Fontaine du Griffon). Avant l’installation de l’eau courante, elles étaient bien plus nombreuses sur ce côté du quai.Le village de St André de Valborgne - Béatrice Galzin ArchitectureLe village de St André de Valborgne
En se promenant le long des quais qui surplombent la rivière, les belles maisons bourgeoises de l’époque florissante de la soie se dévoilent encore. En cherchant un peu, d’anciennes filatures ou bâtiments industriels dédiés à la sériciculture se dessinent encore dans le paysage. Un peu plus bas, en face du château du XVIe, écoutez l’histoire racontée par Bernadette Lafont sur les épopées des camisards dans les années 1702. En remontant sur la place, désaltérez-vous à la fontaine et osez pousser la porte de l’église de l’époque romane (XIIe siècle)…© Béatrice Galzin HistoireL'âge de la soie
À partir du XIXe siècle, l’industrie de la soie se développe dans les Cévennes : les tanneries cèdent alors la place à des filatures. L’eau y servait non seulement à traiter les cocons de vers à soie (ébouillantés pour préparer la soie) mais aussi à entraîner les machines à filer (système à vapeur). Dans la seconde moitié du XIXe siècle des maladies ont largement fait chuter la production de soie, qui fut soumise à la concurrence des soies étrangères puis à celle des soies artificielles. L’activité s’éteignit en 1965.© Béatrice Galzin HistoireQuartier des tanneurs
Le quartier de la Calquière tire son nom de celui des fosses dans lesquelles les tanneurs faisaient tremper les peaux avec de la chaux qui se dit cauç ou calç en occitan. Tout au long du Gardon on trouvait des tanneries car son eau acide favorisait un bon rinçage des peaux, indispensable pour des produits de qualité.© Béatrice Galzin GéologieTraces de géants
Des « marmites de géant » se sont formées dans la roche au bas de la cascade : de telles cavités aux formes arrondies et régulières se forment seulement dans les cours d’eau rapides. Elles résultent du frottement répété de galets piégés dans un creux et entraînés par des courants tourbillonnants.- Vignoble et terroir
Polyculture Cévenol
Les paysages cévenols sont des paysages de moyennes montagnes qui sont le résultat de trois millénaires d’activités agropastorales.Vous avez face à vous un paysage typiquement issu de l'activité agro pastorales cévenol. Vous observerez des murs en pierres sèches qui retiennent la terre pour les besoins de l'agriculture ainsi qu'une retenue d'eau pour l'irrigation des vergers et des champs. le château de Nogaret - Sabine Keller ArchitectureChâteau de Nogaret
Construit au XIIe siècle, le château de Nogaret était situé sur la seule route qui reliait Saint-André-de-Valborgne au Pompidou. Il aurait été édifié pour servir de place forte et défendre la vallée Borgne. Incendié en 1628 lors de la guerre entre le duc de Rohan et Louis XIII, puis en 1704 par les Camisards, il fut reconstruit dans le courant du 17e siècle. Cette propriété privée appartient toujours à la famille de Manoel de Nogaret.
« Ce petit château est l'un des plus beaux exemples de ces maisons fortes édifiées à la fin du Moyen-Âge par des petits seigneurs locaux, désirant s'affranchir, symboliquement au moins, de la tutelle des grands féodaux. » (Isabelle Darnas - Les châteaux médiévaux en Cévennes).- Faune
Le Châtaignier
Le châtaignier commun (Castanea sativa Mill.) est un arbre à feuillage caduc, de la famille des fagacées, qui produit des fruits largement consommés par l'homme : les châtaignes. Lorsqu'il est en nombre sur un territoire délimité, il forme une châtaigneraie.
Les châtaignes, séchées dans des clèdes, furent pendant longtemps la base de l'alimentation en Cevennes. Le châtaignier fut surnommé « arbre à pain » ou « pain des pauvres » car ses fruits y remplaçaient les céréales en période de disette.
Tronc de châtaignier - Béatrice Galzin Savoir-faireLe châtaignier, arbre à pain
Vous êtes dans une châtaigneraie greffée, c’est-à-dire que l’homme entretenait et récoltait ses fruits pour une consommation familiale. Les arbres énormes autour de vous ont environ 300 ans.
Les châtaignes étaient séchées dans une clède, petit bâtiment construit sur deux niveaux qui était soit près des habitations, soit en pleine forêt. La clède fonctionnait un mois entier en automne et permettait de conserver les châtaignes « blanchettes » toute l’année.
Le châtaignier appelé « l'arbre à pain » tant il était vital pour la subsistance des hommes, était aussi utilisé pour faire des poutres, des tonneaux, des paniers, des ruches-troncs… ; il nourrissait les animaux et leur servait de litière.Le col - Béatrice Galzin HistoireLique Ser
Le sentier de Lique Ser s’élève jusqu’à la célèbre Corniche des Cévennes, crête qui sépare deux pays distincts, le Gard et la Lozère. Cette route, de nos jours, très fréquentée en été pour ses superbes panoramas, n’a pas toujours été propice à la villégiature.
À l’époque de Louis XIII et de Louis XIV, c'était la route des dragonnades et de la répression du protestantisme par les armées du roi après la Révocation de l'édit de Nantes. De cette crête, les soldats dit « Dragons du roi », jouissaient de points de vues stratégiques. Elle est laissée à l'abandon au XIXe siècle. En 1930, après une longue rénovation, elle est ré-ouverte à la circulation et devient une route touristique majeure.- Faune
Cascade
- Point de vue
Vue Remarquable sur le Massif des Cévennes
- Géologie
Géologie
Un schiste est une roche qui a pour particularité d'avoir un aspect feuilleté, et de se débiter en plaques fines ou « feuillet rocheux ». On dit qu'elle présente une schistosité. Il peut s'agir d'une roche sédimentaire argileuse, ou bien d'une roche métamorphique. Mur de soutènement d'une terrasse - Béatrice Galzin ArchitectureLe valat des vignes, le pays du schiste
Tout autour de vous, la pierre de schiste est omniprésente. Sombre, aux reflets argentés, laissant apparaître sous l'oxydation la coloration rouge du fer qu'elle contient naturellement, elle fait corps avec l’histoire de l’habitat local. Elle est parfaite pour recouvrir les toitures. On en fait de solides chemins bâtis en « calades » où les pierres sont rangées sur la tranche et serrées les unes contre les autres. Les murs de pierre sèche qu'on aperçoit un peu partout sont également construits en schiste. Ces murs ont largement résisté à l'épreuve du temps, beaucoup moins toutefois ces dernières décennies faute d'entretien. Autrefois, comme ils supportaient des cultures vivrières en terrasses dont les incontournables châtaigniers et ici, dans ce vallon, des vignes, ils étaient réparés régulièrement.© Béatrice Galzin HistoireAu courant
Les habitants du village l’étaient dès 1919. La petite cabane qui ne paie pas de mine de l’autre côté du ruisseau abritait une petite turbine alimentée par un beal. Installée par un particulier, M. Teston, son fonctionnement permettait d’alimenter une ampoule par foyer.© Béatrice Galzin AgricultureBien alimentés
Les jardins cévenols sont desservis par des beals (sortes de petits canaux) qui acheminent l’eau de rivières ou de sources vers les terres cultivées. Ils sont généralement aménagés en bancels, c’est-à-dire en terrasses. En retenant la terre, les murets permettent d’obtenir des parcelles planes, avec un sol plus profond, dans lequel l’eau s’infiltre et persiste plus longtemps.Calade - © Béatrice Galzin ArchitectureDeux en un
Ce chemin empierré qui grimpe est une « calade » et calada. Celle-ci sert non seulement de chemin mais aussi de ruisseau, permettant l’évacuation de l’eau par temps de pluie. Attention lors d’averses : le chemin devient glissant…Bergeronnette des ruisseaux - © Régis Descamps FaunePoissons et compagnie
Sur ses berges, un bel oiseau blanc, gris et noir : la bergeronnette grise arpente les rives à la recherche d’insectes, en hochant sa longue queue. Plus colorée, la Bergeronnette des ruisseaux la côtoie souvent. Le Cincle plongeur, quant à lui, ressemble à un merle à la poitrine ornée d’une grosse tache blanche. Il disparaît souvent sous l’eau, pour y chasser des larves d’insectes. Les truites, qui se délectent des mêmes proies sont présentes dans le Gardon et font le bonheur des pêcheurs.Fontaine du Griffon - © Béatrice Galzin EauA boire!
Réputée pour sa pureté, l’eau de la fontaine du Griffon étanchera sans problème la soif du promeneur. Autrefois, elle servait non seulement d’eau de boisson, mais tout le quartier venait y puiser de quoi cuisiner, laver le linge, se laver, arroser ses plantes… Lieu d’approvisionnement, la fontaine était aussi un lieu de rencontre important dans la vie du village.© Béatrice Galzin EauLes gardonnades
Si le village profite de l’eau qu’apporte le Gardon, il doit aussi supporter ses épisodiques sautes d’humeur. Des précipitations abondantes peuvent rapidement enfler son cours. C’est souvent à l’automne que le torrent déborde de son lit. Les crues les plus importantes peuvent avoir des conséquences dramatiques, tant sur le plan matériel qu’humain. Beaucoup se souviennent encore des crues de septembre 1958 et 2002, qui causèrent de nombreux dégâts.
Description
D - Au poteau « Saint André de Valborgne » au pied de l’église romane, suivre la direction « Le Vieux Pont ». Franchir l’ancien pont et tourner à gauche vers « Réservoir du Serre » en passant par « Les Vignes » puis « Vignelongue ». Emprunter plus loin une petite route (

- Au grand chataignier derrière le poteau « Réservoir du Serre », prendre « Rougeiresque », descendre de quelques mètres et bifurquer à gauche après l'angle du bassin.
- Juste après la cascade, la sente se transforme en calade, large piste qui suit les courbes de niveaux et serpente autour du valat parsemé de nombreuses ruines. *** En été, possibilité de voir de nombreuses buses variables planant en vol stationnaire.
- 300 m après les ruines de « Rougeiresque », suivre « Chemin de Castanet ». Gagner une patte d’oie et continuer de monter à gauche.
- À l’intersection en T « Chemin de Castanet », prendre à droite sur la crête direction « Le Temple » et parcourir 500 m. Quitter la piste pour descendre franchement à gauche sur une sente en épingles (
prudence ! passages délicats sur les dalles de schistes). Passer derrière le hameau de La Jasse. Au village, aller derrière le temple pour regagner les quais, « Le Vieux Pont » et le départ.
Parcours issu du topoguide départemental Le Gard à Pied (édition FFRandonnée - 2022)
- Départ : Saint-André-de-Valborgne
- Arrivée : Saint-André-de-Valborgne
- Communes traversées : Saint-André-de-Valborgne
Météo
Profil altimétrique
Recommandations
Transport
Accès routiers et parkings
Stationnement :
Source

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