
La vallée de l'Arre n°1
Une immersion dans la nature, avec notamment la rivière qui accompagne votre trajet, un parcours facile et accessible à tous, avec de superbes points de vue.
Audioguidage du parcours disponible via l'appli smartphone Rando Gard téléchargeable sur App Store et Google Play
Les 13 patrimoines à découvrir
Cincle plongeur - Régis Descamps FauneLe Cincle plongeur
Les cincles plongeurs nichent dans les cavités du pont. Cet oiseau porte un costume de soirée avec chemise blanche et redingote gris foncé ainsi qu'une élégante queue courte relevée. Il vit dans des cours d'eau propres avec un courant assez fort. Perché sur les pierres émergeant de l'eau, il inspecte avec beaucoup d'agitation le fond de la rivière. Appelé merle d'eau, il est capable de plonger puis de marcher sous l'eau en fouillant le fond avec son bec, à la recherche de nourriture. Dans une journée, il peut plonger jusqu'à mille six cents fois et reste deux heures cumulées sous l'eau.
Pont de Mousse - Nathalie Thomas GéologieLe Pont de Mousse
Le pont naturel en pierre de tuf a été décrit par M. Chante, en 1933 : « … un tout petit sentier conduit au ruisseau de Vézénobre sur lequel des blocs de tuf recouverts d'une abondante végétation ont formé le pont de mousse... l'arche porte un canal d'irrigation et des milliers de gouttelettes cristallines tombent incessamment de la voûte dans le ruisseau qui, à 50 mètres de là, forme cinq cascades... » Toute la colline est constituée de cette pierre qui a servi à bâtir les murs des terrasses avoisinantes. Au XIVe siècle et XVe siècle, un moulin à blé appelé « moulin de la Rode » existait près du pont.Avèze - Nathalie Thomas HistoireVillage d’Avèze
Les premières mentions manuscrites d'Avèze sont Aveda en 1150 et Aveza en 1262. Avèze a été fondée vers l'an 800 par des moines bénédictins. Pour certains auteurs, l'étymologie de son nom serait Aveda (je vous salue, madame), mots enseignés par les religieux aux habitants. Ceux-ci devaient les prononcer en passant devant l'image de la Vierge.
Ses rues pittoresques, aux coquettes maisons de maître des XVIIIe siècle et XIXe siècles, alternaient autrefois avec des filatures, des exploitations agricoles et des champs de pommiers qui tapissaient les fonds de vallée.Château de Montcalm - Nathalie Thomas HistoireLe château de Montcalm
Les murs du parc du château médiéval de Montcalm bordent la route. C’est un ancien château fort plusieurs fois remanié. Les fortifications et les remparts sont abattus en 1609. Puis, la demeure est remodelée au XVIIIe siècle et une allée de cèdres est plantée dans le parc. À la fin du XIXe siècle, les toits se hérissent de créneaux. C’est dans les années 1930 que le château prend son allure actuelle.
©Gard Tourisme GéologieLe Causse de Blandas
Le causse de Blandas forme avec les causses du Larzac et de Campestre-et-Luc, le territoire des Causses Méridionaux. C'est un plateau karstique caractéristique des reliefs calcaires où la roche s'est dissoute sous les actions corrosives et érosives de l'eau. Le réseau hydrographique est quasi-inexistant en surface, l'eau s'infiltre rapidement et crée de nombreuses cavités souterraines.©Gard Tourisme PatrimoineTunnel
La traversée des tunnels est mise en valeur par des luminaires qui révèlent la qualité architecturale du site. Le projet d'éclairage vous plonge dans une ambiance originale symbole de l'histoire ferroviaire du site Les lampes sont inspirées des lampes portatives qu'utilisaient autrefois les cheminots le long des voies.©Gard Tourisme PatrimoineViaduc de Lavassac
Le pont de fer a été conçu par Gustave Eiffel. Cet ouvrage fut construit à la fin du XIXe siècle, pour la ligne de chemin de fer, d'une porté de 80 mètres pour un poids de 418 tonnes d'acier.Le viaduc de Lavassac - Nathalie Thomas HistoireLe viaduc de Lavassac
Le pont de fer a été conçu par Gustave Eiffel. Cet ouvrage fut construit à la fin du XIXe siècle, pour la ligne de chemin de fer, d'une porté de 80 mètres pour un poids de 418 tonnes d'acier. Un propriétaire de terrains au-dessous du pont aurait gagné un procès pour le préjudice causé par l'ombre de cet ouvrage.
Aujourd’hui la partie entre Arre, Bez et Esparon et Molières-Cavaillac, a été aménagé en voie verte. Sur 3,5 km, vous pouvez la parcourir en famille, sans danger, peu de dénivelés et deux tunnels éclairés à l'énergie solaire.Maison de la famille Brun - Nathalie Thomas HistoireLa Bonneterie et Arre
Un peu plus loin après l'église, à gauche, se trouvent la maison de la famille Brun et la teinturerie. La grille clôturant l'usine provient du château des Tuileries, incendiés à Paris en 1870. La prospérité du village est liée à la bonneterie et à la maison « Brun d'Arre ». La fabrique Brun, la plus ancienne de la région, est connue depuis 1740. Dans les années 1880, l'usine s'équipe de métiers mécaniques pour la bonneterie de soie. La modernisation se poursuite avec l’acquisition des premiers métiers à grand rendement pour la articles en coton. En 1906, la firme crée la première marque du monde : les bas « Lys », de renommée internationale. Des ouvrières à domicile brodaient une fleur de Lys sur les bas. En 1924, six cents ouvriers y travaillent. À Cavaillac, à 7 km de là, des mines de charbon ont fourni le combustible indispensable au développement de l'industrie.Esparon - N. Thomas ArchitectureBez et Esparon
Le village de Bez est un ensemble de maisons pittoresques, lové dans un méandre au confluent de l’Arre et du Merlanson. Il communique par une route en lacets avec le hameau d’Esparon, nid d’aigle sculpté par l’érosion et couronné de pins qui domine la vallée de l’Arre. Le site offre un point de vue imprenable sur les montagnes du pays viganais et les contreforts du causse de Blandas. C’est d’Esparon qu’André Chamson fait descendre Audibert, l’un des deux personnages principaux de son roman « Les Hommes de la Route ». Le hameau d’Esparon est inscrit à l’inventaire supplémentaire des Monuments historiques depuis 1976. (brochure disponible à la maison du tourisme au Vigan)Au dessus de Bez et Esparon - N. Thomas HistoireLes traversiers
Le sentier est encadré de murs en calcaire percés de portails menant aux propriétés des gens du village. Toutes ces cultures sont à présent abandonnées mais les amandiers, cerisiers, oliviers, figuiers … sont toujours présents et même des lilas agrémentent les champs. Autrefois, tous les traversiers étaient cultivés. La main d’œuvre était nombreuse car les enfants et les personnes âgées travaillaient aussi aux champs. « Quand on sortait de l’école, on aidait nos parents. Oh ! Pas des choses trop pénibles mais ramasser de l'herbe pour les lapins, du petit bois pour allumer le feu, porter de l'eau aux bêtes... Maintenant, les enfants apprennent le judo ou la musique mais nous, non ».Les cabanons en pierre sèche, les « capitelles » servaient d'abris pour ranger les outils et s'abriter en cas de mauvais temps.©Gard Tourisme HistoireFour à chaux
Le four à chaux est une catégorie de four à calcination dans lequel on transforme le calcaire en chaux par calcination et accessoirement où l'on cuit la céramique. En effet, les calcaires sont exploités sur un grand nombre de points de l'arrondissement du Vigan pour la fabrication de la chaux. Mais ces exploitations ne sont pas continues, on se contente en beaucoup de localités de faire une ou deux cuites par an, dans des fours qu'on nomme fours ramiers parce qu'ils sont chauffés avec des rameaux ou des broussailles.Route de Rutènes - Nathalie Thomas HistoireSur le chemin des Rutènes
Avant la conquête de la Gaule par Jules César, cette ancienne voie reliait les terres des Volques Arécomiques (dont la capitale était l'actuelle ville de Nîmes) et le pays des Rutènes (ayant pour capitale Albi puis Rodez). Les Ruténi étaient le peuple gaulois de l'Aveyron. Le nom de Ruthènes, écrit avec un « h »,pour désigner ce peuple serait une erreur selon les érudits.
(voir fiche Molières-Cavaillac, disponible à la maison de tourisme du Vigan).
Description
Départ "Le Vigan", suivre le bord de rivière puis traverser "Avèze" puis "Cavaillac"; pour rejoindre la promenade du Viaduc en direction de "Arre".
- Arrivé à l'ancienne gare d'"Arre", prendre à gauche sur la D999 puis première rue à droite après être passé sous le viaduc. Suivre la rue"Grave Haute".
Au stop traverser la D999 pour prendre la rue "Voie Impériale" sur une route goudronnée puis sur un chemin très praticable. Après environ 2km retour sur la D999.
Tourner à droite faire environ 150m puis tourner à gauche direction"Lasfons". Arrivé au hameau prendre entre les maisons la rue pavée puis le chemin qui vous ramène sur la voie verte,
- tourner à gauche, le retour se fait par le même itinéraire qu'à l'aller.
Parcours issu du carto-guide de la collection départementale Espaces Naturels Gardois "Les Vallées Cévenoles".
- Départ : Le Vigan
- Arrivée : Le Vigan
- Communes traversées : Avèze, Molières-Cavaillac et Bez-et-Esparon
Météo
Profil altimétrique
Lieux de renseignement
Office de Tourisme Sud Cévennes (Le Vigan)
Place du marché, 30 120 LE VIGAN
L'Office de Tourisme classé Catégorie 2 est accessible aux personnes à mobilité réduite grâce à un élévateur et a obtenu le label national Tourisme et Handicap pour deux formes d’handicaps : l’auditif et le mental
Ouverture: toute l'année, tous les lundis, mardis, mercredis, jeudis et vendredis de 9h à 17h30.
Fermetures exceptionnelles les 1er janvier et 25 décembre.
Transport
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Sinon, pensez au covoiturage !
Accès routiers et parkings
Stationnement :
Source

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