La Lusette
Montagne de l'Espérou
Montagne de l'Espérou - © Gard Tourisme
Dourbies

La Lusette

Faune et flore
Point de vue
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Jolie randonnée entre la combe et la montagne de l'Espérou. Le village est niché face à une vaste prairie qui lui sert de théâtre.
Un parcours nature exigeant qui mettra vos sens en éveil. Plaisir garanti sur les sentiers en sous-bois ou au bord de la rivière Pueylong.

Audioguidage du parcours disponible via l'appli smartphone Rando Gard téléchargeable sur App Store et Google Play

Les 15 patrimoines à découvrir

  • Faune

    Le Mont Aigoual

    Le mont Aigoual est un sommet situé dans le Sud du Massif central, à la limite entre les départements du Gard et de la Lozère. Il culmine à 1 565 mètres d'altitude. Cela en fait le point culminant du Gard et le second point le plus haut des cevennes après le sommet de Finiels situé dans le mont Lozère
  • le gardien du troupeau : le Patou
    le gardien du troupeau : le Patou - Magali Ruas
    Pastoralisme

    La transhumance et la grande draille

    Au mois de juin, quelque 10 000 brebis montent en estive sur l'ensemble du massif de l'Aigoual. Plusieurs troupeaux traversent encore l'Espérou en utilisant la « grande draille ». Provenant des basses plaines et des vallées, les brebis transhument encore à pied, parées de pompons et de colliers pour rejoindre les pâturages d’altitude. Le retour vers la mi-septembre se fait plus discret. Au-delà de l'aspect culturel, la poursuite de ce déplacement millénaire permet de maintenir les milieux "ouverts" ou espaces non boisés, conservant la diversité des paysages et la vie sauvage de ces plateaux. La Fête de la Transhumance, qui a lieu chaque année mi-juin, permet de découvrir les traditions autour de l'activité pastorale.
  • Eau

    La ligne de partage des eaux

    La ligne de partage des eaux traverse le village de l’Espérou. Cette limite naturelle est aussi la frontière entre les deux communes de Val d’Aigoual et Dourbies. La pluie qui tombe et ruisselle sur le versant de Valleraugue continue son chemin jusqu’à la Méditerranée. L’eau qui s’écoule vers Doubies ne suit pas le même itinéraire et finit sa course dans l’océan…
  • Faune

    La Hetraie

    Le Hêtre commun, Fagus sylvatica, couramment désigné simplement comme le hêtre est une espèce d'arbres à feuilles caduques, indigène d'Europe, appartenant à la famille des Fagaceae, tout comme le chêne et le châtaignier.

    Il est l'une des principales essences constitutives des forêts tempérées caducifoliées d'Europe où on peut le trouver en peuplements exclusifs de hêtraies pures ou le plus souvent associé à d'autres espèces majeures dans des forêts feuillues, principalement avec le Chêne rouvre, ou dans des forêts mixtes avec le sapin blanc ou l'Épicéa commun.

    C'est une essence bioindicatrice d'un climat tempéré humide. Les forestiers en pratiquent de longue date la sylviculture pour produire du bois de futaie principalement destiné à l'ameublement. Il est également utilisé comme source de bois de chauffage, surtout en zone de montagne.

  • lobaria
    lobaria - © Bruno Descaves
    Milieu naturel

    Une forêt ancienne

    Certaines espèces, telles le lichen Lobaria pulmonaria, au développement très lent, sont de bonnes indicatrices de l’ancienneté d’une forêt. Par ailleurs, certaines espèces de la flore herbacée, comme par exemple les luzules, sont nettement plus abondantes dans les forêts anciennes que dans les forêts récentes.
  • © M Nègre (1923)
    Milieu naturel

    Le versant sud

    Au cours des siècles précédents, ce versant sud de la montagne d’Aulas a été défriché pour servir de pâturage, laissant par endroit la roche à nu. A la fin du XIXe siècle, les forestiers ont planté sur ces pentes des épicéas. Ces arbres pionniers ont petit à petit reconstitué un sol forestier et, sous leur ombre, des sapins ont été plantés et des graines de hêtres sont venues germer. Les forestiers accompagnent ce peuplement vers une futaie mélangée de hêtres et de sapins.
  • Chouette de Tengmalm
    Chouette de Tengmalm - © Régis Descamps
    Faune

    Chouette!

    Le développement des futaies, et de beaux hêtres aux fûts droits, est favorable à certaines espèces animales. Parmi celles-ci, une discrète petite chouette de 25 cm, pesant moins de 200 g, est revenue sur le massif de l’Aigoual en 1990 : la chouette de Tengmalm. Les arbres à loge où elle niche sont marqués à la peinture jaune et une période de quiétude durant laquelle toute exploitation est interdite est respectée du 1er janvier au 31 juillet pour les secteurs de reproduction.
  • Forêt domaniale de l'Aigoual
    Forêt domaniale de l'Aigoual - © A. GRIFFON - Dpt30
    Flore

    Forêt d'Exception

    La forêt domaniale de l'Aigoual (Gard et Lozère) est engagée depuis 2013 dans la démarche nationale Forêt d'Exception®, qui vise à "distinguer des projets territoriaux rassemblant des acteurs locaux engagés dans une démarche d'excellence autour d'un patrimoine aux valeurs particulièrement affirmées". La forêt a obtenu ce label en 2019.

    Les forêts engagées dans la démarche Forêt d'Exception ont vocation à servir d'exemple, également de lieu d'expérimentation, en matière de gestion multifonctionnelle, durable et concertée. Elles doivent également être intégrées à leur territoire et servir de leviers du développement économique local.

    La forêt domaniale de l'Aigoual présente une superficie de 16 124 hectares. La ligne de crête reliant le Mont Aigoual, le col de la Serreyrède, l’Espérou, le col de la Lusette, le col du Minier, le pic de St Guiral constitue la ligne de partage des eaux entre celles qui s'écoulent vers l'Atlantique et celles qui rejoignent la Méditerranée.

  • © Valère Marsaudon
    Flore

    Un conservatoire génétique

    Cette parcelle n°308 est classée « Conservatoire des ressources génétiques ». Les arbres qui s’y dressent sont vigoureux et donc bien adaptés aux conditions de sol, de climat, d’altitude. Dans leurs graines sont inscrites ces qualités d’adaptation au milieu, c’est pourquoi une partie de leurs faînes sont susceptibles d’être prélevées, déshydratées et conservées afin de régénérer, si besoin est, les hêtraies du massif de l’Aigoual.
  • © Gaël Karczewski
    Savoir-faire

    Le métier de forestier

    Le forestier est un sylviculteur, c’est-à-dire qu’il cultive la forêt pour qu’elle soit vigoureuse et en bonne santé. A tous les stades de la vie des arbres, il intervient pour favoriser ou pour contrarier l’évolution naturelle, en fonction des objectifs qu’il s’est fixé. Il est parfois amené à protéger une espèce momentanément dominée par des végétaux concurrents : ainsi, il dégagera des semis de hêtres menacés par les ronces ou de jeunes sapins. Lorsqu’une futaie parvient à maturité, vers 70 ans, le forestier veille à la fructification pour permettre un afflux de lumière et une floraison abondante…
  • © Mathieu Baconnet
    Milieu naturel

    La futaie sur souche

    Le hêtre se régénère très facilement en formant une cépée, c’est-à-dire un ensemble de tiges groupées sur une même souche : un mode d’exploitation très pratiqué autrefois pour fournir du bois de chauffage. Sur le versant nord de la montagne d’Aulas, les forestiers ont converti ces anciens taillis en futaie sur souche : ces arbres au fût droit ont régulièrement fourni du bois d’œuvre destiné à l’emballage (cagettes). Depuis la fermeture de ces entreprises, le hêtre n’est plus valorisé qu’en bois de chauffage.
  • © Philippe Raichaud
    Flore

    De la graine à l'arbre

    Étant riches en huile, la plupart des graines sont dévorées pendant l’hiver par des animaux affamés : écureuils, mulots, sangliers, geais, pinsons… Les graines encore au sol au printemps suivant peuvent commencer leur germination.
  • feuille de hêtre
    feuille de hêtre - © Emilien Herault
    Flore

    De la fleur au fruit...

    Le hêtre est un arbre monoïque, c’est-à-dire que les fleurs mâles et femelles sont distinctes mais portées par le même individu. La floraison intervient en avril et mai, et ce sont les insectes qui transportent les cellules reproductrices mâles, le pollen, vers les cellules femelles. Après la pollinisation, la fleur produit des graines enfermées dans des cupules ligneuses hérissées : les faînes. Tous les trois à cinq ans, en automne, le hêtre adulte disperse des milliers de graines.
  • ©B.Jauré
    Flore

    La Hetraie

    Le Parc national des Cévennes, c'est un joyau de nature. L'eau, l'air et le ciel sont d'une grande pureté. Ce territoire d'exception offre une diversité de paysages, de faune et de flore absolument inégalée mais aussi un patrimoine culturel qui porte partout la trace de l'homme. Classé réserve de Biosphère de l'Unesco (1985), le Parc national des Cévennes bénéficie d'une protection depuis 1970.
  • Village de l'Espérou
    Village de l'Espérou - Béatrice Galzin
    Histoire

    L'Espérou

    Le village de L’Espérou se situe à la jonction entre les communes de Dourbies et de Valleraugue. Il est traversé par une draille de transhumance, voie de circulation des bergers avec leurs troupeaux lors des estives. Comme beaucoup de villages gardois, deux lieux de cultes, l’un catholique, l’autre protestant, se font face. Les alentours du village bénéficient d’un espace varié propice aux activités de pleine nature et aux manifestations sportives.


Description

Le long de l'itinéraire, des poteaux directionnels vous guident. Le nom de lieu-dits et/ou de direction à suivre est indiqué en italique gras et entre guillemets. Suivez le descriptif ci-dessous:

D - Départ de « HALLE DE L’ESPÉROU », suivre « Les Halles » pour prendre à gauche une piste qui monte.

  1. Suivre la piste à droite et continuer vers « LES DOUZES » (parcours commun aux boucles (1) et (4)) puis suivre la direction de « PUEYLONG » en passant par « Le Font des Douzes » (commun avec boucle (4)).
  2. À « PUEYLONG » , prendre à droite jusqu’à « Tabusse » et suivre à gauche pour rejoindre « COL DE MONTALS » via « Bois de Montals ».
  3. Au « COL DE MONTALS », prendre à gauche en direction du « COL DE LA LUSETTE ».
  4. Ne pas rater le croisement à droite 500m après le col. Passer devant « La Hêtraie », puis arriver au « COL DE LA LUSETTE ».
  5. Prendre en face le monotrace technique jusqu’à « Bois du Mas Méjean » en passant par « Bois de Villeméjane ». Poursuivre ensuite sur « Route Dhombres ».
  6. À « Route Dhombres », juste après la traversée de route (Vigilance Prudence !), prendre à droite le monotrace vers « Le Château » puis retour à « HALLE DE L’ESPÉROU » via «L'Espérou - Carrefour ».


Parcours issu du cartoguide de la collection départementale Espaces Naturels Gardois "Massif de l'Aigoual" et du topoguide VTT "Espace VTT du Massif de l'Aigoual"
  • Départ : L'Espérou
  • Arrivée : Dourbies (La Halle de l'Espérou)
  • Communes traversées : Dourbies, Val-d'Aigoual, Arphy et Bréau-Mars

Météo


Profil altimétrique


Recommandations

En coeur de parc
Le Parc national est un territoire naturel, ouvert à tous, mais soumis à une réglementation qu’il est utile de connaître pour préparer son séjour

Transport

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Sinon, pensez au covoiturage !

Accès routiers et parkings

L'Espérou, 25km au Nord du Vigan par la RD48

Stationnement :

Devant le Halle de l'Espérou

Source

Itinéraire proposé par Pôle Nature Aigoualhttps://caussesaigoualcevennes.fr/competences/pole-4-saisons/

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